SensCritique
Cover Les films à la meilleure photographie

Les films à la meilleure photographie selon Asendre

Considérant qu'il est ici question de l'amour de l'image (de la façon dont se croisent couleur, forme).

Je suis en effet d'avis qu'il nous faut garder, ici, la conception du mouvement (dans le cadre et du cadre) pour une "autre fois"... aha :).

Liste de

20 films

créee il y a environ 4 ans · modifiée il y a environ 4 ans

2001 : L'Odyssée de l'espace
8
1.

2001 : L'Odyssée de l'espace (1968)

2001: A Space Odyssey

2 h 40 min. Sortie : 27 septembre 1968 (France). Aventure, Science-fiction

Film de Stanley Kubrick

Asendre a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Immaculence dans le néant, nacre dans la pénombre, puis infimité du sang dans les vaisseaux circulant en non-circulaires lignes de la "machine". Symétrie abyssale, ainsi : confort à un moment, encerclement dans l'autre (..si c'en en est bien un autre...).

Par ailleurs, Kubrick réunit les courbes et les lignes comme personne.
Les courbes jouent au centre, - souvent -, ou en périphérie.
Quoi qu'il en soit, elles cadrent les lignes dans le cadre fixe au hors champ hantant et hanté : bref, voilà un drôle de projet pour un mec qui filme avec un rectangle... un beau projet, - il nous faut le dire -.

Je crois qu'il y aurait beaucoup à dire, sur les planètes par exemple (la sphère comme pôle de liens...), sur la pluralité répétitive des lignes encore (les disques (durs) de HAL, les flashs directionnels finaux...)...

Car, sur tout, on pourra dire un peu de tout : et c'est là que Kubrick est un chic type (..je n'aime pas le terme de génie, aha !).

Ad Astra
6.5
2.

Ad Astra (2019)

2 h 05 min. Sortie : 18 septembre 2019 (France). Science-fiction, Aventure, Drame

Film de James Gray

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a le centre circulaire, espace différent en colorimétrie de la périphérie (qu'il faut toujours voir comme lien(s) avec le cadre à la rupture trop direct avec le public).
Que dire en outre sur l'évolution colorimétrique du film, énoncée très subtilement dès le premier plan (long). En effet, du simple artificiel, on passe au blanc, aborde le rouge rouge, rejoint le bleu : pour revenir au simple artificiel...

Les couleurs auront aussi, j'y compte bien (et vous avec moi, j'ose l'espérer), le droit à leur tragédie.

Paris, Texas
8
3.

Paris, Texas (1984)

2 h 25 min. Sortie : 19 septembre 1984 (France). Drame, Road movie

Film de Wim Wenders

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La lumière vient toujours d'une hauteur inconsidérée (il faut penser à la solitude des lampadaires, dans une ville, et quelle qu'elle soit).
C'est ainsi que la lumière, ici, est digne des buées nacrées aux ombres profondes du temps de chez Sternberg : sorte de halo.

Le sfumato cache toujours et encore des progrès sur son cas, qu'il nous faudra élucider soigneusement. Il ne se réduit pas à un flou de fond.

Dans le cadre, chaque séparation (surtout entre la vie perdue d'un acteur filmé et l'artificialité pluriel d'un décor singulier) se peut d'être marqué par un lien, flou et brumeux...

Un peu comme on en voit parfois loin dans les désert, ou haut dans les montagnes.

Dick Tracy
5.9
4.

Dick Tracy (1990)

1 h 45 min. Sortie : 26 septembre 1990 (France). Action, Comédie, Policier

Film de Warren Beatty

Asendre l'a mis en envie.

Annotation :

Storaro en roue libre !

Vive les couleurs : car il faudra un jour penser à laisser les ombres revenir.
C'est l'union de l'ombre et de la lumière qui fait la couleur, il y a et y aura toujours de l'ombre dans un cadre, puisqu'il y a de la lumière.

Nous sommes condamnés à colorier : servons nous des complémentarités de vivacités colorimétriques, des cercles chromatiques, des spectres : de ce que nous voulons, bordel de merde !

Et, - bien évidemment -, il nous faut dès désormais imaginer le colorieur heureux.

Mamoon
5.

Mamoon (2018)

06 min.

Court-métrage d'animation

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La figure géométrique (aux lignes gigantesques) comme espace de création d'ombres aux courbes et lumières quasi-prononcées.

Il faut voir ce passage où, le fils et sa mère (histoire banale magnifique : - je t'embrasse et t'aime Maman d'ailleurs -) n'arrive pas à se toucher étant condamné chacun à leur espace de forme.

Chacun son monolithe, et il faut le peindre avec le sang des foules pour faire renaître celle-ci, société de masse, et y trouver sa place.
Nous vivons en effet, et dans le meilleur des mondes, et dans la meilleur époque.

M'enfin bon : pardon si je vais trop loin, je veux toujours tout dire en un mot.
Le silence sera mon dernier mot, et ce sera moi qui cloturera la phrase de mon monde... après que la femme, ma seule spectatrice, dira : "mon monde est mort".

Que demander de moins ? (de plus ?)

Princes et Princesses
7.5
6.

Princes et Princesses (2000)

1 h 10 min. Sortie : 26 janvier 2000 (France). Animation

Long-métrage d'animation de Michel Ocelot

Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La caméra contre la lumière, l'acteur est alors contre-jour : scission, entre deux. L'ombre qui explore le cadre fixe, bref, c'est la jouissance absolue !
Car vive les éclipses, par Dieu !!!

Le cinéma - il ne faut pas l'oublier ! - doit oser assumer la planitude de l'écran blanc pour, par les ombres, laisser le spectateur se réinventer la profondeur (par le mouvement sur l'horizontal, par la hauteur, par la direction du regard des acteurs).

La caméra, en effet, trahit beaucoup de mondes (les acteurs en premiers)... elle trahit aussi la profondeur du théâtre, réussit là où le public échoue (aplanir), et lui permet de s'affranchir d'elle en plus de cela (déplier)...

M'enfin bon.
Dieu saura peut être qu'on n'a pas assez réfléchi au pli dans le cinéma !

Fendre Les Flots
7.

Fendre Les Flots (2016)

1 h 11 min. Sortie : 2016 (France).

Documentaire

Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Diversité des couleurs et unité du mouvement dans un certain cadre (passage isolé du montage, celui-ci devenant alors un véritable travail).
Austérité de lignes parcellisant des containers aux couleurs tirées par l'étoile, lignes réduites dans une immensité d'horizon à renouveler (nuages contrastent !).
Aussi, les vagues sont toujours belles : - on les oublie trop souvent ! -.

Le Voyeur
7.7
8.

Le Voyeur (1960)

Peeping Tom

1 h 41 min. Sortie : 21 septembre 1960 (France). Drame, Thriller

Film de Michael Powell

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Huilure des couleurs, mouillées. Force du halo, spectre erratique prenant à la conscience du spectateur, à qui on serait près à dire :

"Réveille toi : c'est lent, mais c'est beau ; tu vois, Voyeur, tu regardes".

Mon oncle
7.6
9.

Mon oncle (1958)

1 h 57 min. Sortie : 10 mai 1958. Comédie

Film de Jacques Tati

Asendre a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le cadre fixe (mais il ne faut pas que j'oublie que, ici, ce n'est pas le sujet !!!) sert l'exploration dans le temps d'un espace : parcellisation des formes sert parcellisation des couleurs - décor taylorisé - (mais, merde, le décor n'est pas non plus censé, ici, être le sujet........ me voilà donc pris au piège par moi même !!!!!!!?).
...
M'enfin bon.

In the Mood for Love
7.8
10.

In the Mood for Love (2000)

Fa yeung nin wa

1 h 38 min. Sortie : 8 novembre 2000 (France). Drame, Romance

Film de Wong Kar-Wai

Asendre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Délavement supraexposé des contrastes, d'où ce ton brûlé.

L'Avventura
7.3
11.

L'Avventura (1960)

2 h 24 min. Sortie : 14 septembre 1960 (France). Comédie dramatique, Road movie, Romance

Film de Michelangelo Antonioni

Asendre a mis 8/10.

Annotation :

La rupture de l'axe Z de profondeur, scindant l'espace temps du cadre (notamment dans le dernier plan, le plus fortement).

Sonate d'automne
7.9
12.

Sonate d'automne (1978)

Höstsonaten

1 h 37 min. Sortie : 11 octobre 1978 (France). Drame

Film de Ingmar Bergman

Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Le souvenir comme espace d'artificialité photographique (et de décors aussi d'ailleurs) : tout étant dès lors trop bien placé, ce peu de petites choses, aux petites couleurs... tout cela dans un cadre d'une fixité absolue.

Ran
8
13.

Ran (1985)

2 h 42 min. Sortie : 20 septembre 1985 (France). Drame, Historique

Film de Akira Kurosawa

Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La pointe de couleur (au pluriel, d'ailleurs !) dans l'espace monocolorimétrique.

Her
7.6
14.

Her (2013)

2 h 06 min. Sortie : 19 mars 2014 (France). Drame, Romance, Science-fiction

Film de Spike Jonze

Asendre a mis 6/10.

Annotation :

Artificialité lisse et monocorde du ton dans un "reste", expression de la modernité.

Nowhere
7.1
15.

Nowhere (1997)

1 h 22 min. Sortie : 17 septembre 1997 (France). Comédie dramatique

Film de Gregg Araki

Asendre a mis 5/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Symbolisme de la photographie, comme filtre sur ce que l'on voit : envahisseur.

Pierrot le Fou
7.2
16.

Pierrot le Fou (1965)

1 h 50 min. Sortie : 5 novembre 1965. Policier, Drame, Romance

Film de Jean-Luc Godard

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La couleur comme espace d'isolement, totalisante de par sa puissance évocatrice : filtrage totalitaire et servant montage en séquences, renforçant la puissance du cut.

Le Roi et l'Oiseau
7.8
17.

Le Roi et l'Oiseau (1980)

1 h 23 min. Sortie : 19 mars 1980. Fantastique, Animation, Romance

Long-métrage d'animation de Paul Grimault

Asendre a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Comme le dit si bien Gordon Craig, les lignes ne seront jamais assez grandes, qui plus est prise de bas et de haut, dans une fixité très grande de surcroît...
Et je crois comprendre que le Roi et l'Oiseau l'ont compris.

Fenêtre sur cour
8.1
18.

Fenêtre sur cour (1954)

Rear Window

1 h 52 min. Sortie : 1 avril 1955 (France). Thriller

Film de Alfred Hitchcock

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Les rapports entre la nuit et jour (crépuscule et aube), mais aussi les cadres dans le cadre (profondeur insoupçonnée, dédales derrière le visible (le mur, à l'inverse de la vitre).

Lawrence d'Arabie
7.9
19.

Lawrence d'Arabie (1962)

Lawrence of Arabia

3 h 36 min. Sortie : 15 mars 1963 (France). Aventure, Biopic, Drame

Film de David Lean

Asendre a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La répétition de courbes horizontales (dunes) dans un espace austère de blancheur bleutée rajaunie.

Drive
7.4
20.

Drive (2011)

1 h 40 min. Sortie : 5 octobre 2011 (France). Drame, Action, Thriller

Film de Nicolas Winding Refn

Asendre a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

J'aime les feux de circulation, pointes circulaires erratiques de flous aux couleurs complémentaires (on regrettera qu'il n'existe pas de feux de circulation bleus).

PS : je dis ça, mais je crois en avoir déjà vu, dans un autre pays, je ne sais plus lequel.

PS2 : j'ai beaucoup voyagé, vous savez.

Asendre

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