Les films avec les meilleurs méchants selon Arthur Dunwich

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Dark Vador (James Earl Jones)

Boba Fett (Jeremy Bulloch pour le corps, et Jason Wingreen pour la voix)

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Révérend Harry Powell (Robert Mitschum)

Inspiré par un tueur en série ayant réellement existé, le faux révérend est peut-être le rôle le plus marquant et terrifiant de la filmographie de Robert Mitchum. Véritable ogre passif agressif aux yeux de pauvres enfants sans défenses, il est tout droit sorti des pires cauchemars d'enfance : impitoyable, prêt à tout, un parasite qui se greffe à votre famille, qui brûle d'une haine sans pitié pour vous mais qui garde son sang froid quoi qu'il arrive. Psychopathe ou psychotique ? Homme de Foi ou homme de haine ? Il es tout à la fois.

"Leaning, leaning, safe and secure from all alarms;
Leaning, leaning, leaning on the everlasting arms."

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Colonnel Richard Strickland (Michael Shannon)

Je retrouve ce qui me plaît dans le Révérend Powell dans le Colonnel Strickland. Là où Powell est une puissance néfaste qui s'invite dans la cellule familiale, Strickland représente toute l'hypocrisie de l'Amérique des années 50 dans un seul être vivant. Patriote, sexiste, raciste, usant de la religion seulement quand elle l'arrange, manipulé et manipulateur, et surtout prêt à tout pour attendre son but.
Si la détermination est une vertue pour les héros, elle est également leur pire ennemie quand leur rival en possède tout autant qu'eux.

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Leatherface (Gunnar Hansen)

Le cinéma d'horreur regorge de boogeymen devenus des icônes de la culture populaire. Leatherface n'est certes pas devenu aussi iconique auprès du grand public autant que Jason Voorhes ou Michael Myers peut-être car MASSACRE À LA TRONÇONNEUSE a été interdit et censuré dans de nombreux pays.
Cependant, Leatherface est pour moi bien plus marquant et plus concret que la plupart des autres tueurs cultes du Slasher. Colosse diforme, perdu, instable et pourtant assez pathétique, il est humain. Il n'a pas de super-pouvoirs, les suites ne l'ont pas amélioré, il est humain. Il est le symbole de l'Amérique marginale qui a dégénéré, et qui malgré le fait qu'elle soit répugnante, doit survivre coûte que coûte. Leatherface et sa famille sont la tumeur la société a oublié et qui pourrit dans son coin de l'organisme.

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Hannibal Lecter (Anthony Hopkins)

Buffalo Bill (Ted Levine)

Un film, deux antagonistes qui s'opposent, et qui pourtant sont tout aussi marquants.
Certes, l'histoire aura plus retenu Lecter, et il faut retenir que la prestation d'Anthony Hopkins est inoubliable. Manipulateur, tranquille, doué, un prédateur extrêmement intelligent qui peut aussi bien guider le FBI que l'envoyer sur une mauvaise piste.
Et à l'opposé, Buffalo Bill est un psychopathe barbare, crasseux, que la mise en scène tente d'humaniser malgré sa folie. Certes, aujourd'hui un tueur de femme qui cherche à changer de genre peut faire grincer des dents, mais je ne pense pas qu'il faille y voir une quelconque transphobie banalisé. Bill est avant tout une brute barbare qui tente de trouver sa place, presque que comme Leatherface, contraint de changer de masque et de rôle selon les circonstances (les deux personnages sont d'ailleurs inspirés du vrai tueur en série Ed Gein)

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Le Xénomorphe (Bolaji Badejo)

Un super-prédateur extraterrestres qui possède les archétypes des prédateurs les plus vicieux du monde animal, qu'est-ce que vous voulez de plus ?

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Max Cady (Robert DeNiro)

Oui je sais, j'ai fait l'éloge de Mitchum un peu plus haut et pourtant je mets son alter ego incarné par DeNiro dans le remake de Scorsese...pour la simble raison que je n'ai pas vu le film original de J. Lee Thompson !
Sans prendre le remake en compte, l'incarnation de DeNiro est mémorable. Si il a souvent eu des rôles de gangster, il n'a pourtant jamais eu de rôles de psychopathe névrosé comme celui de Max Cady. Calculateur, vicieux, un parasite méticuleux qui a tout pour rappelé le révérend Powell, sauf que Cady cède à la colère qu'il a développé en prison.

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Sergent Sentenza, "la Brute", (Lee Van Cleef)

Tuco Benedicto Pacifico Juan Maria Ramirez, "le Truand" (Eli Wallach)

Sentenza et Tuco ne sont peut-être pas les méchants les plus profonds et intéressants de l'histoire de la fiction, mais ils ne sont pas des clichés non plus. En fait, tout comme Blondin, ils ne sont ni blanc ni noir, tant qu'ils parviennent à leur but, ils sont satisfaits, quite à changer de camp, tromper, mentir, fuir, retourner leur veste.

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Anton Chigurh (Javier Bardem)

Je connais peu l'oeuvre de Cormac McCarthy (l'auteur du roman d'origine), mais je connais un peu plus l'oeuvre des fères Coen. Si je pense à Anton Chigurh, je pense forcément à un autre antagoniste légendaire imaginé par McCarthy : le Juge Holden, issu de son roman MÉRIDIEN DE SANG.
Les deux hommes ont la particularité d'être des incarnations vivantes d'une violence sans bornes à la limite entre la barbarie et la méticulosité psychopathique. Chigurh est un zombie, un fantôme, il traque ses victimes et les abbat sans sommation. Il se moque des valeurs et des limites alors qu'il prétend être sous contrôle. Un volcan de chaos qui n'explose jamais.

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Michael Myers (Nick Castle et Tomy Moran lorsqu'il est démasqué)

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Capitaine Vidal (Sergi Lopez)

L'Homme Pâle (Doug Jones)

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L'Hôtel Overlook

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Le Grand Méchant Loup (Wagner Moura)

Big Jak Horner (John Mulaney)

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Colonnel Hans Landa (Christoph Waltz)

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Frank Booth (Dennis Hopper)

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Le Predator (Kevin Peter Hall)

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Thulsa Doom (James Earl Jones)

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Hans Gruber (Alan Rickman)

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Le Juge Demort (Christopher Lloyd)

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Hal 9000 (Douglas Rain)

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Docteur Otto "Octopus" Octavius

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Le Bras/L'Homme d'un autre endroit (Michael J. Anderson)

Bob (Frank Silva)

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Captain Spaulding (Sid Haig)

Otis Driftwood (Bill Mosley)

Baby Firefly (Sheri Moon Zombie)

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Pinhead (Doug Bradley)

Le chef des Cénobites est sûrement l'une des figures les plus emblématiques du cinéma d'horreur des années 80. L'allure de démon sado-maso et le maquillage signé Bob Keen y sont pour beaucoup. Entité démoniaque pas foncièrement mauvaise ni foncièremet bonne, il fascine pour sa morale ambigue et son impartialité. Si les deux premiers films le présentent comme une créature surpuissante, un ange de la douleur aux pouvoirs sans frontières, les suites le feront plus passer au second plan étant donné que les humains sont sufisamment bêtes et cruels pour semer le mal par eux-mêmes.

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Comte Orlok (Bill Skarsgård)

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L'Extraterrestre polymorphe

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Smaug le dragon (Benedict Cumberbatch)

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Immortan Joe (Hugh Keays-Byrne)

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Mr. Nick/Le Diable (Tom Waits)

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Alameda Slim (Randy Quaid)