Les meilleurs albums de 2015 selon Charles Dubois

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Retour gagnant pour les deux anglais, qui manient avec une grande modernité le funk et le rock dans un album on ne peut plus électro. Grande surprise, délice sonore, souvent agressif, réussisant toujours à trouver une harmonie dans un délire sonore incroyable, qui groove et sait se faire plus posé et mélodieux quand il le faut.

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http://www.senscritique.com/album/60_43_Nord/critique/60328786

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Même si Rone se perd un peu parfois dans le "trop", résulte de cet album une ambiance féerique et nocturne, dont certains morceau, parfaitement sublimes, en illustrent les meilleures facettes (Quitter La Ville, Mortelle, Acid Reflux & Vif)

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Un best of brillant qui prouve la capacité qu'a ce génie de la musique électronique de nous surprendre. A l'aise dans sur tous les terrains, que ce soit la house avec Psyché-Délia, ou la techno avec Confused, on reste scotchés par certains morceaux, bien plus électroniques et violents qui révèle une nouvelle facette à ce vieux de la vieille, décidément pas si vieux que ça... (The Rise And The Fall Of The Donkey Dog). Mais l'acmé de cet album original est bien sur le fameux Enchanté, absolument sublime, sorte de long voyage dont on ressort ébouriffé.

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En de petits tracks très courts, extraits d'ambiances, Martin L. Gore nous offre un vaste aperçu de son talent de créateur d'ambiances. Oscillants entre désorganisé, déstructuré, industriel et planant, les bandes sonores sont d'une rare efficacité, toujours audibles et brillamment construites.
Si certaines sont répétitives, d'autres sont complexes à appréhender, d'autres sont surpuissantes et extrêmement plaisante.
Des hauts et des bas pour cet album, mais surtout des hauts qui conservent le postulat de départ et offrent un tout subtilement équilibré, très cinématographique.

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Brillante B.O. hommage aux films d'horreur des années 80, qui apporte sa dose de frisson et sonne comme le seul argument valable à la réussite du film.

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On retiendra de cette série de remix originaux et détonants proposés par des artistes de genres divers, l'énorme, dangereux, hypnotique et terriblement puissant remix de Voiski pour le track "Confused".

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8 morceaux pour un album, on peut trouver ça court.
Mais avec cet album, on en sort tellement explosé, qu'on trouve ce chiffre amplement suffisant.
Low Jack pousse ici l'industriel et la saturation à son degré le plus intense.
Dans cette expérience sonore on ne trouve jamais de mélodie. Tout n'est que chaos sonore, bruits agressifs et grinçants, à l'image du terrible "Pocket Pussy". On ne se raccroche qu'à un certain rythme et à une redondance réconfortante de certains sons, réminiscences du passé électro du producteur français, tel que "Zlatan's Jacket" ou encore de l'énormissime "Sweatpants Chick".

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Retour en demi teinte de The Prodigy qui en se modernisant montrent qu'ils savent encore parler aux gens de leur temps. Si l'usage de nouveau sons, empruntés parfois à la dubstep (d'où le featuting avec Flux Pavillon) ne réussissent pas toujours et dénaturent un peu l'ensemble, les breaks endiablés, souvent hérités du hardrock, sont efficaces, à l'image de l'excelent titre éponyme The Day is My Enemy" qui reste le premier et meilleur morceau de l'album.

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Déconstruit, sybillin, parfois hermétique, mais au final généreux, jamais "inaudible" et toujours profond, cette série de petites tracks découpés et bizarrement tronqués nous feront agréablement plonger dans l'univers étrangement barré de Lee Bannon.

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http://www.senscritique.com/album/Codes_of_Chaos_EP_EP/critique/62497579

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http://www.senscritique.com/album/Space_Exploration/critique/62498160

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Les deux légendes américaines de l'électro se réunissent ici dans un album singulier, oscillant toujours entre tech house, techno minimaliste, et progressive.
L'ensemble est très groovy, et d'une efficacité rythmique notable.
L'on retrouve bien le style Green Velvet, avec son rythme constant, ses sampler vocaux répétitifs et ses synthés déréglés.
Sur certains morceaux, la tension est croissante (comme sur Let It Go).
Sur d'autres le rythme est posé, efficace, mais trop plan-plan pour qu'on ne s'ennuie pas, admettons le (comme sur Rosalie et How).
On a plaisir à attendre les dérives house et funk des deux compères dans Party.
Mais là où on les préfère c'est dans l'électro torturé de "So What" et la mélodie terriblement mélancolique et brillante de l'acmé, "Murder Of The Innocent".

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http://www.senscritique.com/album/Homieland_Volume_1_Compilation/critique/62544379

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http://www.senscritique.com/album/Depth_Charged/critique/62496801

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Si l'ensemble est inégal au niveau des ambiances (alternant entre archives audios, voix à tendance ethniques, breaks proches de l'électro) il se dégagent néanmoins sur quelques une véritable ambiance profonde et mystérieuse qui, à l'image du titre Hockney World ou encore Synthshoppe At a Domestic Airport, apportent une véritable profondeur à cet album encore trop mal défini.

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Quel magnifique morceau d'ouverture que ce Dune qui, dés les première notes, nous transportent là où il veut, ambiance planante additionnée à la guitare acoustique.
Malheureusement on se lasse très vite de ses petits morceaux très courts et sans grande originalité, nous faisant presque nous ennuyer d'entendre les cordes écorchées de la guitare. On retiendra l'ambiance générale plus que les musiques en elles-mêmes...

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Dommage tous ces artistes qui semblent, au moment de leur album, ne plus correspondre à rien de tous ce qu'on avait pu imaginer. La où Gesaffelstein avait brillé, son acolyte Brodinski échoue en partie, mû par un violent engouement pour le rap américain. Si le mariage techno-rap est brillant dans le premier morceau "I Can't Help Myself", celui-ci se fait vite inégal voire quasiment raté ou encore inexistant dans le reste du CD. La patte Brodinski disparaît au profit d'une suite de featuring très rap, pas non plus désagréables. On ressort de notre écoute avec un sentiment de jeunesse, d'immaturité, d'un ensemble cher au jeune français mais un peu trop inégal pour être réussi.