Les meilleurs albums de 2025 selon Lucifer Sam

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La voix de Cameron Winter est envoûtante, anxiogène, possédée et fragmentée, avec une multitude de vibratos sans remords. Un album inventif et énervé aux styles groovy, funky mais surtout, hypnotisant et cathartique.

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Un groupe Jazz/punk/hip-hop qui nous dit "It's our differences that make us beautiful".

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Aussitôt qu'un guitariste folk acoustique s'inspire de l'univers John Fahey au 21ème siècle, je suis charmé d'avance, et Hayden Pedigo n'y fait pas exception.

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Un pari réussi: c'est-à-dire reformuler un genre musicale après la perte du chanteur principal, ce qui n'était pas de tout repos.

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Un artiste à part qui ne se contente pas de faire le même album. Tantôt folk/ambiant avec The Same but by Different Means, Ici, il déplore un R&B foissonnant marbré avec du blues, de la soul, du lo-fi et du folk. Un amalgame sonore audacieux.

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Comme quoi on n'a pas besoin de faire des albums trop long pour danser. 8 chansons catchy, efficace et directe. Ça change de l'album personnel de Chromakopia.

1. Body Movement (No sitting still),
2. Only speak in glory (Leave baggage at home),
3. Don't tap the glass (don't record, judge, or disrupt the moment).

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Un hyperpop assez noisy et énervé, mais qui mérite toute notre attention. Il y a presque un côté emo à travers ce cataclysme auditif.

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Là où Justin Vermon s'accomplit artistiquement, tout en embrassant l'entièreté de ses phases musicaux, sans avoir la sensation de trop plein.

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Un indie pop parfois noisy, parfois rock, électronique, folk, où Graham Jonson propose des textures sonores qui étonnent pour une musique qui reste tout de même accessible à mon sens.

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Un essai folktronica réussi où se fusionne, avec douceur et parfois doute, les expérimentations sonores de Four Tet et le country/folk de William Tyler, pour ainsi donner une expérience minimaliste et contemplatif.

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Avec l'aide précieuse du violoncelliste Oliver Coates, Joanne Robertson nous offre une sonorité quasi divine, rappelant des airs de Cocteau Twins ou même de Grouper, où laisse vaguer une fluidité harmonique assez intime. On se laisse emporter par cette solitude musicale, comme si on était dans le bois où que le brouillard demeure imposant.

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Même si on perd en inventivité lyrique de la part de Adrianne Lenker, Big Thief, avec la perte d'un membre du groupe, nous propose un hybride folklore/ambiant assez soigné, avec l'aide de Laraaji à la production.

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Leur inventivité ne prend pas de repos, et même après plus de 20 ans dans le milieu, Deerhoof demeure toujours le groupe le plus niché et excitant dans la scène indie/noise rock américain.

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Punk à souhait, avec de l'humour noir, de l'absurde et de l'ironie à plein nez.

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Artiste nippo-américaine très captivante, avec un jazz assez mignon qui peut rappeler un peu les voice doubling de George Benson.

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Album concept où le groupe prend le pari d'essayer la musique orchestrale, et ça rend le tout assez grandiose.

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Je suis le premier surpris à être divertit par de la K-Pop, un genre musicale que j'écoute pratiquement jamais. Ce qui m'a charmé, c'est qu'elle pioche ses influences ailleurs que dans la K-Pop, comme le hip-hop ou le R&B.

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Probablement le moins inventif de l'artiste, mais cela ne veut pas dire qu'Ichiko Aoba est dénuée de création chamber folk, toujours avec un minimalisme assumé et une voix d'une douceur rare.

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Un Jazz rap maitrisé aux influences neo-soul.

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Un changement radical pour le groupe qui décide, avec le leader David Longstreth, de s'aventurer aussi dans la musique orchestrale, ce qui n'est pas très loin de la personnalité de Dirty Projectors.

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Aussitôt que je vois une pièce musicale avec une collaboration de Louis Cole, je me dois de m'intéresser à l'entièreté de l'œuvre.

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Riche et organique, c'est de l'ambiance pop expérimentale comme on en retrouve peu.

"Les compositions s'étendent souvent au-delà de cinq minutes, offrant une expérience immersive. Des arrangements de cordes et de cuivres en direct ajoutent de la profondeur et de la dissonance, créant une tension palpable entre beauté éthérée et moments de tension sous-jacente."

extrait tiré de Pitchfork.