SensCritique
Cover Les meilleurs dramas coréens

Les meilleurs dramas coréens selon Alexis Gibert

Oui tous les drama de cette liste ne sont pas coréen mais j'avais quand même envis de mettre des mentions spéciales

Liste de

65 séries

créée il y a plus d’un an · modifiée il y a 1 jour
First Love
7.6
1.

First Love (2022)

First Love Hatsukoi

53 min. Date de première diffusion : 24 novembre 2022 (France). 1 saison. Romance, Drame

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 10/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Annotation :

Harumichi et Yae se sont aimés dans l’éclat de leur jeunesse, avec cette intensité que seul le premier amour sait offrir. Mais la vie, capricieuse et cruelle, les a séparés, les entraînant dans des chemins incertains, où le passé s’efface derrière le poids des années. Pourtant, au détour d’un regard, d’une chanson, d’un geste, le fil invisible de leur destin semble se retisser, les ramenant inexorablement l’un vers l’autre.

Yuri Kanchiku tisse une fresque sensible où l’image et la musique parlent bien plus que les mots. Peu de dialogues, juste des silences habités, des gestes retenus, des regards qui en disent long. Chaque plan est une pièce de puzzle, chaque instant un fragment du passé qui ressurgit. On avance à tâtons, porté par une narration à la fois fluide et mystérieuse, où chaque détail compte, où chaque couleur, chaque mouvement de caméra résonne avec une signification plus profonde qu’il n’y paraît.

Le spectateur n’est pas invité à tout comprendre immédiatement. Il observe, devine, ressent. Il se laisse happer par cette histoire qui échappe aux évidences, qui se vit plus qu’elle ne se raconte. Car c’est au deuxième, voire au troisième visionnage, que l’œuvre dévoile toute son ampleur : on découvre des indices cachés, des émotions à peine esquissées, des pensées devinées plutôt qu’entendues.

Et puis il y a ces instants qui bouleversent : le discours d’Otaro Urabe, la tendresse silencieuse d’une famille, la langue des signes qui devient un cri du cœur. Autant de morceaux d’âmes qui, assemblés, forment un tableau d’une rare beauté.

First Love n’est pas seulement une histoire d’amour. C’est une ode aux rêves que l’on poursuit malgré les doutes, aux liens invisibles qui nous rattachent à ceux que l’on croyait perdus, aux chemins qui se croisent et se retrouvent. Une œuvre magistrale, d’une délicatesse infinie, qui nous rappelle que, même lorsque tout semble s’effacer, il reste toujours un écho du passé prêt à renaître.

La vie portera ses fruits
8.1
2.

La vie portera ses fruits (2025)

Pokssak Sokatsooda

1 h 02 min. Date de première diffusion : 7 mars 2025 (France). 1 saison. Historique, Romance, Drame

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Sur l’île battue par les vents de Jeju, là où la mer et la terre s’entrelacent en un combat éternel, grandissent Ae-sun et Gwan-sik. Leur existence, façonnée par la rudesse du quotidien, est marquée par la pauvreté et le poids des traditions. Ils naissent dans un monde où le pain se gagne à la sueur du front, où les jours sont rythmés par la cueillette des kakis, la pêche et les récoltes. Un monde où l’on survit plus qu’on ne vit.

Ae-sun rêve pourtant d’un ailleurs. Rebelle au destin que l’on voudrait lui imposer, elle cherche à s’affranchir, à embrasser une liberté qu’on lui refuse. Gwan-sik, lui, est un homme de peu de mots, mais d’un amour inébranlable. Il est le roc sur lequel repose cette terre de labeur, le silence qui soutient, la fidélité qui attend.

La vie ici est dure, impitoyable, mais elle est aussi tissée de liens indéfectibles. Les familles s’accrochent les unes aux autres, car c’est dans la chaleur des foyers que l’on trouve refuge face aux tempêtes. Chaque sourire, chaque repas partagé sous un toit de fortune est une victoire sur l’adversité.

La Vie Portera Ses Fruits est une fresque qui se savoure lentement, comme un kaki séché dont l’amertume laisse place à la douceur. Kim Won-Suk, son réalisateur, l’a voulue ainsi : « Si vous regardez très attentivement ce qu’il se passe devant vous, cela devient de plus en plus amusant. Cela divise la vie en quatre saisons. » Formée de 4 épisodes par partie chaque partie ce veux être une saison où chaque saison est un fragment d’existence.

Et puis il y a l’épisode 8, "La lune croît et décroît, mais le cœur refuse de vieillir". Un instant suspendu où l’on comprend que, malgré les années, malgré les blessures et les renoncements, les rêves ne meurent jamais vraiment. Ils s’effacent, se transforment, mais continuent de briller quelque part, comme un éclat de lune derrière les nuages.

C’est une histoire d’amour, mais aussi une histoire de survie. Une ode aux rêves que l’on porte, aux sacrifices que l’on fait, à la famille qui nous soutient et nous enchaîne tout à la fois. Une histoire qui montre que la vie est parfois injuste, souvent cruelle, mais que, même dans les terres les plus arides, les graines finissent par germer. Et que, malgré tout, la vie finit toujours par porter ses fruits. 🍊

Twenty-Five, Twenty-One
7.7
3.

Twenty-Five, Twenty-One (2022)

Seumuldaseot Seumulhana

1 h 14 min. Date de première diffusion : 5 août 2022 (France). 1 saison. Romance, Drame, Sport

Drama tvN

Alexis Gibert a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a des rencontres qui marquent une vie. Des âmes qui se croisent à un moment précis, comme si l’univers avait conspiré pour les lier, ne serait-ce qu’un instant. Twenty-Five, Twenty-One raconte l’histoire de Na Hee-Do et Baek Yi-Jin, deux âmes égarées dans un monde en crise, qui apprennent à rêver et à se relever ensemble.

Na Hee-Do est une flamme vive, une étoile filante qui refuse d’être éteinte. Passionnée d’escrime, elle s’accroche à ses rêves même quand le monde semble les lui arracher. Baek Yi-Jin, lui, a tout perdu. Fils d’une famille brisée par la faillite, il tente de reconstruire sa vie, pierre par pierre, sous le poids des responsabilités. Ils n’étaient pas destinés à se rencontrer, mais le hasard en a décidé autrement.

Leur histoire n’est pas celle d’un conte de fées. C’est celle d’un combat, d’un soutien inébranlable dans les tempêtes de la vie. Ils avancent côte à côte, non pas pour se sauver l’un l’autre, mais pour apprendre à tenir debout, à croire encore, à espérer malgré tout.

On sait dès le début comment tout cela finira. Et pourtant, on reste, suspendu à leurs éclats de rire, à leurs disputes, à ces instants volés qui façonnent une jeunesse. Car ici, l’essentiel n’est pas la destination, mais le chemin parcouru.

La série n’a pas besoin d’artifices. Sa beauté réside dans sa simplicité, dans ces dialogues sincères, dans cette photographie qui capture l’éphémère.

À vingt-cinq et vingt-et-un ans, on croit que l’avenir est infini. Mais la vie, imprévisible et cruelle, trace parfois des routes qui ne se rejoignent pas. Alors il reste les souvenirs, les rêves poursuivis, les espoirs qui continuent de brûler, quelque part, même après la fin.

Twenty-Five, Twenty-One est un hommage à cette jeunesse qui s’accroche à ses rêves, à ces amours qui ne durent pas toujours mais qui changent une vie. Une histoire douce-amère, lumineuse et déchirante, qui nous rappelle que même si l’on se perd en chemin, ce qui a été vécu ne disparaît jamais vraiment.

Doona !
6.5
4.

Doona ! (2023)

Lee Doo-Na!

50 min. Date de première diffusion : 20 octobre 2023 (France). 1 saison. Romance, Drame

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 10/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a des âmes qui brillent trop fort pour ce monde. Des âmes fatiguées, égarées entre rêve et réalité, cherchant un refuge dans le regard d’un autre. Doona! raconte l’histoire de deux solitudes qui se frôlent, hésitent, s’apprivoisent.

Lee Doona, étoile tombée du ciel, était autrefois sous les projecteurs, idolâtrée par des foules qui ne voyaient en elle qu’un mirage façonné par l’industrie. Mais derrière les lumières, il y avait la fatigue, les blessures invisibles, le poids d’un masque trop lourd à porter. Un jour, elle disparaît. Finit par se cacher dans une colocation universitaire, loin du tumulte, cherchant à respirer, à exister autrement.

Won-Jun, lui, est un étudiant ordinaire, un garçon simple avec des rêves modestes. Il ne cherchait pas Doona. Mais elle est là, dans cet espace partagé, envahissant son quotidien de sa présence imprévisible. Un mélange d’audace et de fragilité. Un mystère qui le fascine autant qu’il le dépasse.

Au fil des jours, ils se découvrent, lentement, maladroitement. Il n’est pas son sauveur, elle n’est pas son rêve. Ils sont juste deux êtres qui se tiennent la main un instant, le temps d’apprendre à mieux se comprendre eux-mêmes. Doona! n’est pas une romance classique, c’est une parenthèse suspendue, une rencontre entre deux âmes à la dérive, qui s’aident à respirer avant que la vie ne les rattrape.

Visuellement, la série est un tableau en mouvement. On est happé par cette atmosphère singulière, entre douceur et mélancolie, entre éclats de lumière et ombres persistantes.

Et puis, il y a cette fin. Ni douce, ni cruelle, mais d’une justesse rare. Une fin qui laisse un goût étrange, comme une mélodie qui s’attarde dans l’air bien après la dernière note. Parce que parfois, ce n’est pas l’amour qui guérit, mais le fait d’avoir croisé quelqu’un qui nous a appris, un instant, à exister différemment.

Doona! est une histoire sur l’acceptation, la reconstruction et la beauté fugace de ces rencontres qui marquent une vie. Une série courte mais inoubliable, qui laisse une empreinte, légère et profonde à la fois.

My Liberation Notes
7.7
5.

My Liberation Notes (2022)

Naui Haebangilji

1 h 05 min. Date de première diffusion : 6 juin 2022 (France). 1 saison. Drame, Romance

Drama JTBC

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La vie, souvent, semble se résumer à une routine étouffante, à une succession de gestes mécaniques qui effacent lentement le sens de l’existence. My Liberation Notes plonge au cœur de cette banalité, dans un petit coin reculé de la campagne, où les rêves sont rares et les espoirs se dissipent dans le quotidien.

Dans cette famille, l’amour n’est pas une déclaration enflammée, mais une présence discrète et constante. Les trois enfants, bien que liés par les mêmes racines, sont chacun en quête de leur propre libération. Yeom, la cadette, rêve d’évasion sans vraiment savoir où aller. Son frère, le second, semble être prisonnier de son rôle de fils, toujours occupé à porter un fardeau invisible. Et puis il y a le père, silencieux et rigide, ancré dans un passé qui n’a de place pour aucun changement. La famille semble s’être figée dans une image passée, une image de devoir et de sacrifice, sans espace pour l’individualité.

Mais dans ce cadre figé, quelque chose se met à bouger. Un étranger, mystérieux et solitaire, s’immisce dans leur quotidien, et avec lui, une lueur d’espoir. Ce n’est pas une grande romance ou une histoire qui éclate au grand jour. Non. C’est dans les silences partagés, dans les regards furtifs et les non-dits que s’épanouit cette relation, différente, fragile, presque imperceptible.

My Liberation Notes est une série sur la lutte intérieure, sur ces petites révolutions du cœur et de l’esprit qui nous poussent à chercher autre chose, quelque chose de plus grand. Mais ces révolutions sont lentes, discrètes, presque invisibles aux yeux des autres. Les personnages ne se battent pas contre un système ou une grande injustice ; leur combat est celui de l’âme, de la recherche du sens dans une vie qui semble en manquer. C’est une quête de libération intime, qui passe par la confrontation avec soi-même, et avec les chaînes invisibles qui nous entravent.

La série est psychologique dans sa profondeur, souvent introspective, parfois dérangeante, mais d’une beauté rare. Le scénario dépeint avec une grande sensibilité la monotonie de la vie adulte, l’angoisse de l’inexistence et la quête d’un sens qui ne se trouve pas toujours là où on l’attend. Les personnages sont des êtres humains, imparfaits, perdus dans un monde qui semble n’offrir que des chemins déjà tracés. Mais au milieu de tout cela, il y a la possibilité d’une libération, même si elle ne vient que dans les plus petits gestes et les moments les plus simples.

La fin, elle aussi, n’est ni specta

The Glory
7.3
6.

The Glory (2022)

Deo Geullori

52 min. Date de première diffusion : 30 décembre 2022 (France). 1 saison. Drame, Thriller

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

The Glory est une œuvre où l’âme humaine se brise puis se reconstruit dans les ténèbres. L’histoire de Moon Dong-eun, jeune femme victime de harcèlement scolaire, nous plonge dans un univers où la vengeance devient une obsession, un chemin tortueux et douloureux que l’on emprunte avec la certitude que chaque pas nous rapproche de l’enfer.

La série s’épanouit dans une violence brute et sans pitié, un affrontement psychologique où les coups ne sont jamais seulement physiques, mais aussi émotionnels. C’est comme une partie de Go, où chaque mouvement, chaque stratégie se joue sur des années, des siècles même, d’attente et de manipulation. Dong-eun, comme une grande stratège, s’avance dans son jeu avec patience, calculant ses coups, recouvrant chaque fragment de sa souffrance pour en faire une arme de destruction.

Dès les premiers instants, on plonge dans une atmosphère sombre, où la lumière semble absente, comme un préambule à la lente agonie de l’héroïne. La violence n’est pas seulement visuelle, mais aussi morale, et à chaque étape de son plan, on se demande jusqu’où elle va sombrer. The Glory vous emmène dans une spirale où l’on croit que l’héroïne touche le fond, que son âme ne peut plus se fissurer davantage… et pourtant, à chaque nouvelle scène, elle s’enfonce encore plus profondément dans le malheur.

Ce qui frappe dans cette série, c’est la crue réalité de la douleur. Il n’y a pas de glamour dans la vengeance ici. C’est une lutte âpre et sans fin, où chaque sourire d’innocence se transforme en une arme, chaque geste en un calcul. Les moments d’espoir semblent lointains, presque inaccessibles, et pourtant, des lueurs de romance émergent dans cet océan de noirceur. Une romance fragile, comme une fleur poussant dans un sol stérile, qui nous rappelle que même dans les plus profondes ténèbres, il est encore possible de ressentir quelque chose, même si c’est la douleur de l’amour brisé.

Mais The Glory ne se contente pas de raconter une histoire de vengeance. Elle nous interroge sur la nature humaine, sur la douleur que l’on inflige et que l’on reçoit, sur la manière dont le passé modèle notre présent et façonne notre futur. La manipulation, le jeu de pouvoir, les sacrifices personnels… tout est mis en œuvre pour comprendre que la vengeance, bien que jouée avec une maestria glacée, ne fait que raviver un feu qui consume encore plus.

Alice in Borderland
6.6
7.

Alice in Borderland (2020)

Imawa no Kuni no Alice

1 h 01 min. Date de première diffusion : 10 décembre 2020 (France). 2 saisons. Science-fiction, Thriller, Action

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Plonger dans Alice in Borderland, c’est s’aventurer dans un univers où les règles de la réalité se distordent, un monde où chaque instant est une question de survie, où chaque choix pourrait être le dernier. Inspirée d’Alice au pays des merveilles, la série nous emmène dans un jeu cruel et impitoyable, un pays parallèle où les frontières entre l’imaginaire et le réel se brouillent, et où la folie semble régner en maître.

Arisu, notre protagoniste, un jeune homme désemparé par la vie, voit tout s’effondrer autour de lui lorsqu’il est soudainement transporté dans un Tokyo abandonné, un labyrinthe impitoyable où des inconnus sont forcés de jouer à des jeux mortels pour leur survie. Ici, tout est possible et rien n’est ce qu’il semble être. La vie, suspendue entre rêve et cauchemar, devient une question de stratégie, de calculs incessants et de sacrifices. Les règles du jeu ? Aucune clémence. Les joueurs doivent faire face à leurs pires peurs et à leur propre humanité pour espérer sortir vivants.

Le décor est aussi fascinant qu’horrifiant : une ville déserte, où chaque ruelle peut être une prison, chaque rencontre, un piège. Le contraste entre l’imaginaire du "pays des merveilles" et la brutalité des jeux mortels est frappant. La série nous entraîne dans un tourbillon de rebondissements, de trahisons, et de dilemmes moraux. Chaque personnage, aussi complexe qu’intrigant, lutte non seulement pour sa survie, mais aussi pour une place dans ce monde dénué de sens, où les règles sont faites pour être brisées.

Ce qui frappe dans Alice in Borderland, c’est sa capacité à jongler avec les genres, à mélanger le suspense, l’action, et une réflexion profonde sur la nature humaine. Sous ses airs de thriller haletant, la série pousse à s’interroger sur ce que nous sommes prêts à sacrifier pour rester en vie, sur ce que signifie être libre dans un monde où la mort semble être la seule issue.

Et puis, il y a cette fin. Une conclusion qui nous happe, nous retourne le cœur et le cerveau. Chaque scène, chaque révélation, construit lentement un puzzle complexe, jusqu’à un dénouement qui bouscule toute perception de la réalité. On ne ressort pas de Alice in Borderland indemne, car la série nous oblige à reconsidérer tout ce que l’on croyait savoir, à remettre en question nos croyances et nos illusions.

Alice in Borderland est plus qu’un simple jeu, plus qu’une quête pour la survie. C’est une exploration de l’âme humaine, un miroir déformé qui nous renvoie nos propres travers

Extracurricular
7.2
8.

Extracurricular (2020)

Ingansooeob

56 min. Date de première diffusion : 29 avril 2020 (France). 1 saison. Drame, Thriller

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Extracurricular est une plongée brutale et poignante dans les ténèbres de l’adolescence, où les rêves d’avenir se heurtent à la réalité impitoyable d’un système où l’espoir semble hors de portée. À première vue, la série semble parler d’un jeune homme, Ji-Soo, qui, comme beaucoup d’adolescents, aspire à un futur meilleur. Mais son chemin vers cet avenir est pavé de décisions moralement ambiguës et d’actes de plus en plus sombres. Il choisit de s’échapper de son destin déjà tout tracé en devenant, contre toute attente, un criminel. Son but : financer ses études supérieures.

À travers ce choix radical, Extracurricular explore des thèmes de survie, de rébellion et de solitude. Ji-Soo, un lycéen brillant et méthodique, se trouve pris dans une spirale où chaque geste, chaque choix le plonge davantage dans un monde parallèle, loin des rêves qu’il avait. Loin de l’adolescent timide et discret qu’il était, il devient un maître du jeu criminel, où les enjeux sont élevés et les risques, mortels. Sa double vie, qui commence par une simple tentative de sortir de la misère sociale, le propulse dans un tourbillon de violence, de manipulation, et de trahisons.

La série, par son rythme tendu et sa tension palpable, capte l’essence même de l’isolement. Ji-Soo, malgré sa capacité à garder son calme et à contrôler son environnement, est enfermé dans une cage invisible. Chaque geste de rébellion, chaque acte de criminalité, le conduit plus loin dans sa propre perte d’humanité. Et pourtant, au cœur de cette descente en enfer, il reste un adolescent, un jeune homme confronté à des dilemmes qui le rattraperont. La série dévoile peu à peu les failles de son existence et les conséquences tragiques de ses choix.

Ce qui frappe dans Extracurricular, c’est la façon dont elle nous pousse à nous interroger sur les déterminismes sociaux et personnels. Le destin de Ji-Soo, et par extension, celui de nombreux jeunes dans la même situation, semble être tracé d’avance, comme une route sans issue. Mais c’est justement cette lutte pour échapper à cette fatalité qui devient le cœur de la série. La violence, qu’elle soit physique ou émotionnelle, est omniprésente, mais elle n’est jamais gratuite. Chaque action, chaque décision, chaque relation, nous rappelle que derrière l’apparence de la criminalité, il y a une souffrance profonde, une soif de reconnaissance, de liberté, et d’avenir.

Extracurricular ne donne pas de réponses simples. Elle met en lumière une vérité dure et sans compromis : po

La Créature de Kyŏngsŏng
6.6
9.

La Créature de Kyŏngsŏng (2023)

Gyeongseongkeulicheo

1 h 08 min. Date de première diffusion : 22 décembre 2023 (France). 2 saisons. Thriller, Épouvante-horreur, Action

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

La Créature de Kyŏngsŏng est une œuvre envoûtante, un voyage dans l’histoire et l’horreur où les ténèbres de la guerre se mélangent aux ombres des monstres nés de la cupidité humaine. Loin d’être une simple histoire d’amour, cette série fantastique explore des terrains bien plus sombres, où l’humanité elle-même devient l’ennemi. En un tour de force narratif, elle réunit les échos du passé et les terreurs du présent, tout en offrant un regard poignant sur une époque marquée par l’occupation japonaise de la Corée, pendant la Seconde Guerre mondiale.

À Kyŏngsŏng, la capitale sous domination japonaise, la guerre n’est pas seulement un champ de bataille. C’est un terrain fertile pour des créatures terrifiantes, nées non seulement de la souffrance humaine, mais aussi de l’avarice et du pouvoir. La série nous plonge dans l’histoire de cette ville dévastée, où les humains, dans leur quête de contrôle, ont libéré des forces bien plus puissantes qu’ils n’auraient pu l’imaginer. Ce n’est pas seulement un combat contre des monstres physiques, mais contre les horreurs engendrées par leurs propres actions.

Les relations familiales, au cœur de l’intrigue, sont le seul ancrage humain dans ce monde de chaos. Pourtant, même dans cette intimité, il n’y a pas de répit, pas de véritable échappatoire. Les personnages sont confrontés à des dilemmes moraux, à des choix impitoyables qui les poussent à remettre en question tout ce en quoi ils croyaient. Le lien familial, comme le fil fragile de l’espoir, lutte contre les ténèbres grandissantes, mais à quel prix ? La romance, bien que présente, se trouve reléguée en arrière-plan, éclipsée par l'ampleur des enjeux historiques et surnaturels.

Ce qui est fascinant dans La Créature de Kyŏngsŏng, c’est la façon dont elle intègre des éléments fantastiques à une période historique lourde de sens. Les monstres ne sont pas que des créatures de fiction ; ils sont le reflet de la cupidité, de la violence et des souffrances infligées par l’homme aux autres hommes. Le fantastique devient une métaphore d’un passé sombre et d’une humanité qui, par ses excès, a créé les conditions de ses propres terreurs.

La série, avec ses visuels puissants et son atmosphère oppressante, s’inscrit dans une lignée de récits où l’histoire, la famille et le fantastique s’entrelacent pour créer un univers aussi captivant qu’effrayant. Au-delà des monstres visibles, c’est toute une société, toute une époque, qui est mise en lumière, avec ses failles, ses contradict

Somebody
5.9
10.

Somebody (2022)

Sseombadi

51 min. Date de première diffusion : 18 novembre 2022 (France). 1 saison. Thriller, Drame

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Il y a des histoires qui effleurent la surface et d’autres qui s’infiltrent lentement sous la peau, s’enroulant autour de l’âme comme un fil invisible, jusqu’à ce qu’on ne puisse plus s’en détacher. Somebody est de celles-là. Une série qui glisse sans bruit entre le thriller et la contemplation, où le silence pèse plus lourd que les mots, où chaque regard dissimule un gouffre, où l’ombre et la lumière se livrent un combat feutré.

Sum, une développeuse brillante mais recluse, vit dans un monde où les connexions se font à travers des lignes de code plus qu’à travers les âmes. Son application de rencontre, Somebody, tisse des liens, comble les solitudes, mais devient aussi le terrain de chasse d’un tueur en série insaisissable. Comme une équation déroutante, chaque rencontre laisse derrière elle des pièces manquantes, des visages éteints, des destins brisés. Et dans cette mécanique où le désir et la mort s’entrelacent, Sum et ses amies s’enfoncent dans une danse troublante avec le mal.

La mise en scène hypnotise : une esthétique rétro, des couleurs délavées comme des souvenirs qui s’effacent, une musique qui s’insinue sous la peau. Il y a dans cette atmosphère un mélange d’étrangeté et de familiarité, une sensation de dérive, comme si l’on observait un monde parallèle où tout semble à la fois proche et inaccessible.

Et puis, il y a cette fin. Abrupte. Déconcertante. Comme un coup porté sans prévenir. Un dénouement qui ne cherche ni à rassurer ni à conclure, mais qui laisse un écho persistant, un goût d’inachevé qui n’en est pas un. Somebody ne cherche pas à apporter des réponses, elle préfère troubler, fissurer, faire vaciller nos certitudes. Car au fond, le message est d’une redoutable intelligence : peut-on vraiment comprendre l’obscurité des autres sans y plonger soi-même ?

Une série qui ne se contente pas d’être un simple thriller. Elle est une énigme, un vertige, un murmure qui nous suit bien après l’écran noir.

My Name
7.2
11.

My Name (2021)

Mai Naeim

47 min. Date de première diffusion : 15 octobre 2021 (France). 1 saison. Thriller, Action, Policier

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

My Name est l’histoire d’une jeune femme, brisée par le meurtre de son père sous ses yeux, qui se lance dans un chemin pavé de sang et de rage. Hye-jin, animée par une volonté inébranlable de vengeance, s’infiltre dans l’univers impitoyable d’un gang, où elle se forge une force nouvelle, une résistance forgée dans la douleur et la solitude. Chaque coup qu’elle porte, chaque moment de violence qu’elle subit ou inflige la transforme un peu plus en une machine implacable, prête à tout pour atteindre son objectif.

C’est une série qui ne fait pas de compromis, qui frappe fort, sans détour, dans un déluge d’action où l’héroïne, bien plus qu’un simple personnage, devient une incarnation de la résilience. Voir cette femme se battre, se sacrifier pour une vengeance, c’est un spectacle en soi, un mélange d'admiration et de frissons. Son regard de fer, sa détermination sans failles, sa rage intérieure… tout en elle crie la volonté de ne jamais se laisser abattre, de toujours se relever, même lorsque le monde entier semble conspirer contre elle.

Le scénario de My Name est habilement tissé, avec des personnages qui ne sont pas que des archétypes, mais des figures riches et complexes, évoluant au fil des révélations. Les retournements de situation sont savamment dosés, et chaque nouveau twist frappe le spectateur comme un uppercut. Et puis, il y a ce moment, ce copain-voiture... Ceux qui ont vu la série savent exactement de quoi il s’agit, un instant d’une tension palpable, où le sol sous nos pieds semble vaciller.

Malgré une révélation finale qui pourrait paraître un peu prévisible, My Name ne perd rien de sa puissance. Loin d’être une simple histoire de vengeance, elle devient une exploration du sacrifice, de la douleur, et de ce qui se cache derrière chaque acte de violence. Elle ne nous laisse pas tranquilles, elle nous laisse pensifs, un peu ébranlés, mais avec un respect profond pour cette héroïne qui, dans son chaos, trouve une forme d’humanité.

Pour seul bagage
6.7
12.

Pour seul bagage (2024)

Teureongkeu

59 min. Date de première diffusion : 29 novembre 2024 (France). 1 saison. Romance, Thriller, Drame

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10.

Annotation :

Dans la brume silencieuse d’un lac solitaire, une malle échouée sur la rive devient le catalyseur d’une histoire empreinte de mystère et de secrets. Pour seul bagage nous plonge dans un univers où l’apparence dissimule toujours une vérité plus sombre, une vérité que l’on cherche à enterrer sous les vagues du passé. L’histoire s’ouvre sur cette malle, vestige d’un voyage inachevé, porteur d’un secret qui éclaire une facette cachée de la vie : un service de mariages secrets, orchestré dans l’ombre, où les cœurs solitaires et les vies brisées se croisent dans une union improbable.

C’est une série qui interroge les liens invisibles entre les êtres, les rencontres inattendues qui changent le cours de nos existences. L’union étrange entre deux personnages, liés malgré eux à cette affaire, devient le cœur de l’intrigue. Leurs histoires se tissent et se défont au fil des révélations, chaque épisode nous rapprochant d’une vérité trouble, qu’ils semblent avoir peur de découvrir. Chacun porte son propre bagage, une somme de désirs, de secrets et de non-dits, et c’est à travers leurs interactions, leurs silences et leurs blessures que le récit prend vie.

Le ton de la série est délicat, empreint d’une mélancolie douce, où chaque geste et chaque parole semblent peser de tout le poids des non-dits. Les personnages, avec leurs failles et leurs rêves inachevés, nous parlent de l'amour sous ses formes les plus complexes et de la quête d’un bonheur qui semble toujours à portée de main et pourtant toujours hors de portée.

The Naked Director
7.2
13.

The Naked Director (2019)

52 min. Date de première diffusion : 8 août 2019 (Japon). 2 saisons. Comédie dramatique

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Dans le Japon des années 80 et 90, une époque où le sexe restait une frontière taboue, The Naked Director nous plonge dans l’histoire audacieuse de Toru Muranishi, un homme qui, dans sa quête de liberté, ose défier les conventions. Sa mission : renverser les jugements, briser les barrières, et réécrire l’histoire du porno avec l’audace d’un visionnaire. C’est l’histoire d’un homme en slip, oui, mais aussi d’un homme dont les rêves détonnent et bouleversent tout sur leur passage.

Au cœur de cette époque où la censure étouffe les désirs, Muranishi cherche à libérer les corps, à donner une voix à ce qui était jusque-là marginalisé. Il devient un symbole de rébellion, refusant de se soumettre aux normes et aux attentes sociales. La série le suit dans cette aventure où il n’y a pas de tabou, pas de jugement, seulement la volonté de faire évoluer une société figée, d’éduquer, de montrer qu’il y a plus derrière l’apparence.

The Naked Director est plus qu’une série sur la pornographie. C’est une plongée radicale dans une époque où tout était à déconstruire, un choc culturel où la sexualité était encore un sujet qu’il fallait dissimuler sous des couches d’interdits. Et pourtant, au-delà du fantasme, Muranishi cherche à remettre en question les normes établies, à apporter de l’humanité à un milieu où tout semble de prime abord déshumanisé. C’est là toute la magie de cette série : montrer la grandeur d’un homme dans un univers souvent dénigré, et le défendre avec une passion dévorante.

La première saison est un tourbillon, un crescendo de révoltes et de désirs refoulés, d'une énergie brute, où chaque épisode résonne avec la force d’une claque. Muranishi, avec son regard sans compromis, nous entraîne dans sa folie douce, son rêve impossible, et nous rappelle que la plus grande rébellion peut parfois se cacher derrière un simple sourire.

Et bien que la seconde saison puisse sembler moins percutante, le scénario conserve son audace, même dans les moments de déclin. Mais qu’importe. Le message demeure : le corps humain n’est pas un objet, la sexualité n’est pas une honte, et les rêves n’ont de limites que celles qu’on leur impose.

Dans The Naked Director, ce n’est pas simplement l’histoire d’un homme en slip qui fait des films, c’est celle d’un homme qui, à travers ses films, réinvente un monde. Un monde où la honte n’a pas sa place, où l’éducation vient déconstruire les tabous, et où, sous chaque image provocante, se cache une quête de vérité.

Beyond Goodbye
6.9
14.

Beyond Goodbye (2024)

Sayonara no Tsuzuki

48 min. Date de première diffusion : 14 novembre 2024 (France). Drame, Romance

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 9/10.

Annotation :

Dans les silences lourds de la nuit, un destin brisé. Yusuke, en pleine effervescence de l’avenir, a demandé sa petite amie Saeko en mariage, une promesse d’amour éternel. Mais le destin, cruel et imprévisible, frappe au moment le plus inattendu. Yusuke meurt dans un accident de la route, laissant derrière lui un vide insondable, une douleur qu’aucune parole ne saurait apaiser.

Les mois passent, mais le souvenir de Yusuke persiste dans l’air, une présence invisible. Saeko, qui porte le poids de ce deuil, se trouve confrontée à un homme, Kazumasa, dont le cœur bat grâce à une greffe provenant de Yusuke. Mais dans ce cœur, désormais habité par une autre vie, Kazumasa trouve une attirance inexplicable pour Saeko, comme si un lien invisible le poussait vers elle, malgré la mémoire de l’homme qu’il n’a jamais connu.

Beyond Goodbye est une exploration poignante du souvenir, de l'amour au-delà de la mort et des mystères qui lient les êtres. Une série où les frontières de la vie et de la mort s’estompent, où les souvenirs s’accrochent aux corps, où les cœurs battent en double et où les amours ne se terminent jamais vraiment, mais se réinventent dans des formes inattendues.

À travers une narration calme, presque méditative, le réalisateur tisse une toile délicate d'émotions contradictoires. D'un côté, il y a le poids du passé, ce qui a été perdu et ne reviendra jamais. De l'autre, il y a la possibilité fragile de recommencer, d'aimer à nouveau. Mais comment aimer quelqu’un qui porte l’empreinte d’un autre, dont le cœur est celui de l’homme que l’on a aimé et perdu ?

Les personnages évoluent dans une danse de mémoire et d’oubli, où chaque geste, chaque mot est teinté d’une mélancolie silencieuse. Beyond Goodbye nous pousse à nous interroger sur la nature de l’amour, sur la manière dont les êtres humains se réinventent après un choc, et sur la place laissée aux disparus dans notre présent. Un hommage aux cœurs qui battent encore, malgré tout. Une histoire d’amour qui ne s’arrête pas à la fin, mais qui se prolonge, infiniment, à travers les vies qu’elle touche.

Mr. Sunshine
7.8
15.

Mr. Sunshine (2018)

Miseuteo Shunshain

1 h 13 min. Date de première diffusion : 16 octobre 2020 (France). 1 saison. Historique, Guerre, Drame

Drama tvN

Alexis Gibert a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Lors de l'Expédition de Corée en 1871, un jeune Coréen embarque sur un navire militaire pour rejoindre les États-Unis et fuir sa condition d'esclave. Des années plus tard, c'est comme soldat américain affecté en Corée du Sud qu'il pose un pied vindicatif dans son pays natal, alors déchiré par de multiples invasions étrangères. Là, il croise la route de la jeune noble Go Ae-Shin, qui se bat secrètement pour la libération de la Corée.

A Time Called You
7.2
16.

A Time Called You (2023)

Neoui Shigan Sokeuro

1 h 01 min. Date de première diffusion : 8 septembre 2023 (France). 1 saison. Drame, Romance, Fantastique

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 8/10.

Annotation :

Retour dans le temps et romance.
DA moyen+, scénario cool et très belle fin.

Mad for Each Other
7.1
17.

Mad for Each Other (2021)

Yi Guyeokui Michin X

33 min. Date de première diffusion : 30 juin 2021 (France). 1 saison. Romance, Comédie

Drama KakaoTV

Alexis Gibert a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Très drole et fun.
Une romance atypique très très bon délire.

La Traque dans le sang
7.1
18.

La Traque dans le sang (2023)

Sanyanggaedeul

59 min. Date de première diffusion : 9 juin 2023 (France). 1 saison. Policier, Action, Thriller

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

It's Okay to Not Be Okay
7.8
19.

It's Okay to Not Be Okay (2020)

Saikojiman Gwaenchanha

1 h 12 min. Date de première diffusion : 16 août 2020 (France). 1 saison. Romance, Médical, Drame

Drama tvN

Alexis Gibert a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Youth of May
7.1
20.

Youth of May (2021)

Owolui Chungchoon

59 min. Date de première diffusion : 20 juillet 2022 (France). 1 saison. Romance, Drame

Drama KBS2

Alexis Gibert a mis 8/10.

The Interest of Love
6.5
21.

The Interest of Love (2022)

Sarangui Yihae

1 h 18 min. Date de première diffusion : 26 janvier 2023 (France). 1 saison. Romance, Drame

Drama JTBC

Alexis Gibert a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.

Hellbound
6.2
22.

Hellbound (2021)

Jiok

41 min. Date de première diffusion : 19 novembre 2021 (France). 2 saisons. Épouvante-horreur, Thriller, Fantastique

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 8/10.

Kingdom
7.3
23.

Kingdom (2019)

Kingdeom

55 min. Date de première diffusion : 25 janvier 2019 (France). 2 saisons. Épouvante-horreur, Action, Historique

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 8/10.

Mr. Plankton
7.4
24.

Mr. Plankton (2024)

Mr. Peullangkeuton

1 h. Date de première diffusion : 8 novembre 2024 (France). 1 saison. Comédie, Romance

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 7/10.

Itaewon Class
7.3
25.

Itaewon Class (2020)

Itaewon Kkeulasseu

1 h 06 min. Date de première diffusion : 28 mars 2020 (France). 1 saison. Drame, Romance

Drama JTBC

Alexis Gibert a mis 7/10.

One Spring Night
7.1
26.

One Spring Night (2019)

Bombam

35 min. Date de première diffusion : 1 juin 2019 (France). 1 saison. Drame, Romance

Drama MBC

Alexis Gibert a mis 7/10.

Sweet Home
6.3
27.

Sweet Home (2020)

Seuwiteuhom

49 min. Date de première diffusion : 18 décembre 2020 (France). 3 saisons. Épouvante-horreur, Fantastique, Thriller

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 7/10.

Tomorrow
7.1
28.

Tomorrow (2022)

Naeil

1 h. Date de première diffusion : 9 avril 2022 (France). 1 saison. Fantastique, Drame, Action

Drama MBC

Alexis Gibert a mis 7/10.

Lovely Runner
7.8
29.

Lovely Runner (2024)

Seonjae Eopgo Twieo

1 h 05 min. Date de première diffusion : 8 avril 2024 (Corée du Sud). 1 saison. Romance, Fantastique, Comédie

Drama tvN

Alexis Gibert a mis 7/10.

Love to Hate You
7.1
30.

Love to Hate You (2023)

Yeonaedaejeon

55 min. Date de première diffusion : 10 février 2023 (France). 1 saison. Romance, Comédie

Drama Netflix

Alexis Gibert a mis 7/10.

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