Les meilleurs films de 1999 selon Frakkazak

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Le film choral par excellence, sous la houlette magistrale de PTA et la musique mélancolique de Aimee Mann. Magnolia tisse les connexions trois heures durant entre des êtres, aimables ou détestables, mais tous meurtris par la vie, en quête d'un lien social rédempteur ou salvateur. Tout monte crescendo jusqu'à un final grandiose en forme de tempête. Et si PTA marche sur la frontière délicate du pathos dégoulinant, il reste toujours du bon côté de la ligne. Chef d'oeuvre qui ne perd rien de sa puissance au revisionnage.

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Pendant toutes ces années, j'ai pensé que ce film serait une sorte de Barry Lyndon érotique sur fond de swingers, un truc assez âpre qui serait sans doute bien connaissant Kubrick, mais dans lequel il faudrait se forcer à plonger. Au final la pénétration fut fort agréable, la prise en main énergique. Car c'est un thriller plus qu'autre chose, avec une tension de tous les instants, culminant lors de cette cérémonie étrange. Bien content de l'avoir gardé sous le coude tout ce temps !

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Pas vu depuis une petite dizaine d'années, j'en avais oublié la splendeur. Entre scènes d'actions qui révolutionnèrent le genre, plans iconiques, esthétique cyber-rétro qui flirte avec la ligne du nawak mais sait rester du bon côté, propos passionnant et un Keanu Reeves dont la passivité du jeu d'acteur ne peut marcher qu'ici, on est toujours devant une petite bombe du septième art. Indémodable.

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Man on the Moon c'est l'histoire du premier troll, avant l'arrivée d'internet. Le mec qui fait des caméras cachées sans expliquer aux gens qu'il y a une caméra. C'est un film qui passe en un clin d'oeil en nous livrant une des meilleures performances de Jim Carrey. C'est également un film touchant sur une personnalité anodine, qui m'était avant cela inconnue, et qui peine à se faire comprendre.

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Pas revu depuis bien des lustre, The Green Mile a perdu de sa superbe à mes yeux. Réalisation plan-plan et dialogues un peu creux, le tout nimbé dans un peu de mélo surfait. Mais ça reste assez efficace malgré la longueur, grâce à des personnages attachants et une histoire touchante.

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Pas vu depuis sa sortie il y a 20 ans, j'avais donc complètement oublié que c'était une comédie musicale, précurseur de TEAM America et The Book of Mormons. Du South Park pur jus, régressif et satirique, idiot et corrosif en même temps : on y retrouve ce qui a toujours fait le sel de la série

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Derrière ses airs de teen movie inoffensif se place une œuvre bien plus maline qu'elle n'en à l'air, jouant des codes du genre pour mieux les démolir (Bueller en prof?), et livrant une satire délectable du système politique américain à l'échelle d'un bahut et de sa galerie de personnages imblairables. Mon premier Payne, il faudra que je me penche sur le reste de sa filmo.

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Derrière ce premier film, on retrouve déjà pas mal des obsessions de Nolan: un récit chronologiquement destructuré, un concept poussé à l'extrême, et une surexposition de tout ça. Following ressort comme un thriller certes un peu fauché, mais tout de même efficace et bien écrit, et laisse déjà deviner un suivi à réalisateur, futur monstre de notre paysage filmique.

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Cf critique

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Sam Raimi livre son Fargo (en plus sage) : plans mal foutus, neiges éternelles, Billy Bob Thornton (pour la série), personnages simples... Ca fonctionne assez bien pour que l'on se prenne au jeu, même si la finalité semble courrue d'avance.

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Un de ces films que j'avais en VHS étant gamin et que je regardais en boucle. Une dizaine d'années après le dernier visionnage, l'ensemble fait beaucoup plus toc que dans mes souvenirs. Il y a certes une ambiance, un pur produit burtonien, l'un des derniers valables de sa carrière, mais je peine à retrouver la magie d'antan. Peut-être suis-je également agacé rétroactivement des grimaces de Depp depuis la saga Pirate des Caraïbes.
Ah, et la romance entre Depp et Christina Ricci est d'une lourdeur infâme, je cite:
"Maybe you're really a witch
_Why would you say that?
_ Because you bewitched me..."
et hop, baiser langoureux...
Je ne me souvenais pas de ce côté cheesy abominable.

Mais ça reste tout de même un superbe conte fantastique!

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Je commence tout juste la filmo de Spike Lee, et du coup, quand j'ai vu qu'il avait fait un film avec le serial killer Son of Sam (que j'ai découvert via Mindhunters), je n'ai pas hésité. Au final le tueur n'est que pretexte à donner une atmosphère dans laquelle se déroulera une histoire assez proche de Do the Right Thing : des branleurs qui ne foutent rien de leur journée, la différence comme facteur de violence, des personnages tiraillés entre leurs convictions et la pression sociale, et une chaleur permanente. Seulement, si cette redite fonctionne bien, elle ne contient pas l'acide du film de 89.