Les meilleurs films de 2003 selon Adrast

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Sûrement surnoté, même s'il m'avait fait forte impression à l'époque. A revoir.

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Allez, 8, fuck yeah.

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6,5

Revu en mars 2024.

La surutilisation des musiques a mal vieilli. C'est un peu le film edgy pour ados par excellence, dans sa perversité ou dans sa violence, voire dans son humour limite limite en 2024. C'est pas très voire pas du tout #mitouille quoi

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A revoir, sûrement pour être déçu.

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A revoir, sûrement pour baisser la note.

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Pas extraordinaire mais il revient souvent dans les conversations, notamment pour sa BO.

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5,5

C'est encore plus concon que le premier, avec des événements peu crédibles mais qui assurent le spectacle, que ce soit ces voitures de police qui n'explosent pas, ces flics qui ne carbonisent pas, cette Jean qui se sacrifie alors que le jet avait le temps de démarrer 3 fois, un Charles Xavier qui paraît tout benêt à se faire manipuler comme un gamin de 4 ans alors que c'était le big boss shaolin du 1, et qui se fait damer le pion par cette même Jean qui devient de plus en plus crackée. Sans oublier les méchants qui deviennent gentils mais qui en fait sont méchants [#cidiconfousionnistesquimanipoulentlesjeuneshommesfragilesetconfus].

Bref c'est toujours con comme du Marvel mais au moins on a toujours la collec' de pouvoirs, le côté infiltration/espionnage, le sérieux années 90 matrixo-batmounesque des costumes et des caractères, avec toujours des petites blagounettes pour détendre l'atmosphère, même du côté de Magnéto Serge, ainsi que les amourettes de cour de récré pour faire vibrer les pitits coeurs.

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6,5, parce que c'est ma période demie-mesure. J'hésite à lui coller un 7 mais je dois bien avouer m'y être emmerdé.

On est encore et toujours en présence de biboubourges du tout-Paris qui trempent dans la vie d'héritiers mi-artistes mi-bohèmes, avec un enrobage de film multi-référentiel qui comme d'habitude m'emmerde [c'était la même avec le dernier Allen, trop de références tue la référence].

C'est noblement réalisé mais ça ne stimule pas vraiment en-dehors du poitrail d'Eva Green et les bonnes grosses bites [#cidolajalousie] pour moitié circoncises des gagars.

Une critique de la vision idéaliste d'une jeunesse maoïste qui paradoxalement adopte une vision romantique de Mai 68 quasi exclusivement étudiante. Un songe désenchanté de réalisateur nostalgique qui a maturé en cave pour gicler d'un trait de senteur mêlée de bouchon et de renfermé. Dionysos au pays des bobourgeois. L'hédonisme reclus avec l'argent de papa et maman. La vie qui m'attend [elle est déjà bien entamée], avec pour seul legs un frigo et une télé au lieu des centaines de milliers de deniers ["ouhloulou l'État nous vole notre héritage ouhloulou" comme dirait les droitos' de twittards].

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5,5

Bon c'est le film de normies hétéros [bordel je croyais qu'un perso était gay mais même pas il voulait niquer Keira Knightley] par excellence façonné pour conditionner les petits n'enfants du capitalisme (assez grands pour avoir une CB) à l'esprit de Noël. Cinématographiquement parlant ça n'a rien de phénoménal, mais il faut aussi reconnaître son efficacité feel good et sa capacité à faire sous-rire [surtout quand ça fait du mauvais esprit [papy rocker fait quasi tout le quota] voire à larmichoter [se maintenir avec une vision embuée sans jamais lâcher aucune larme], surtout parce que ça fait remonter pas mal de souvenirs sous forme de regrets et d'inachevé [toutefois attention un perso femelle rappelle bien que les hommes pleureurs c'est pas très bandant ["not shaggy" en VO j'crois bien], alors contrôlez vos glandes lacrymales et assurez vos rôles de mâles reproducteurs à gros biscottos ok ?].
Mais dans le fond ça reste un bête film qui enchaîne les scènes-sketches sans logique d'ensemble jusqu'à ce que comme par hasard tous les portraits se rejoignent à la fin.

Dans le genre film niais qui nous laisse le temps de niaiser avec des instrus naïves et el famoso piti piano qui ponctuent des scènes trop belles pour être vraies c'est très bon, la preuve la salle bourrée à craquer a applaudi à la fin. Public de normies pas aigris qui baisent, autant dire que c'est pas la même ici. Hélas.

Ah oui et puis le casting est assez ouf quand même, ça contient toutes les grosses têtes des années 2000 et 2010 [et même monsieur Walking Dead que j'ai eu du mal à reconnaître]. Son côté maxi best of orgie de belles gueules est aussi en partie ce qui le vide de sa substance filmique pour en faire un salon de l'agriculture ou une élection de Miss France où ça défile sans queue ni tête avec même certaines scènes dispensables éclipsées à la hâte, juste pour placer la pitite blague et puis s'en va. "Il est beau mon cheptel de bêtes à viande !"

Annotation :

6,5