Les meilleurs films de 2014 selon Marius Jouanny

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Emouvant, brillamment écrit et interprété, le film nous offre quelques moments d’intimités proche du sublime... il nous absorbe corps et âme pendant deux heures, d'où on ne ressort pas indemne.

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Une amination et un style graphique admirables et touchants, des décors d'une beauté incroyable... Le film serait intégralement réussit si l'histoire n'était pas un peu convenue. Tout cela mérite en tout cas bien plus que le coup d’œil.

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Une intrigue captivante et quelques rebondissements inattendus... même si certains aspects sont moins réussis, la musique est d'Ennio Morricone !

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un film d'animation superbe aux envolées poétiques et même parfois épiques, mais qui souffre de quelques vrais longueurs...

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prestation admirable de Matthew McConaughey, scénario original et prenant, une très belle lumière pour certains plans...

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Malgré une ambiance vraiment réussie, faisant la part belle à des décors assez fascinants,à la lumière travaillée, sans oublier une mise en scène maîtrisé, le film peine à convaincre dans son fond avec une intrigue plate et des personnages qui le sont tout autant.

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Rien que pour ses passages de déambulations urbaines où l'on observe la vie sociale d'un point de vue radicalement extérieur à la manière de "Koyaanisqatsi", ce film vaut le coup d'être vue à mon sens. Le problème est que son esthétique léchée et froide dans d'autres scènes que Glazer a probablement hérité de ses projets de clips et de pubs m'a laissé bien plus de marbre. Je comprends à peu près les différentes métaphores, mais en fait elles tournent un peu en rond pendant les 2/3 du film. Je trouve que l'évolution du personnage principale aurait dû survenir plus tôt, car pour le coup la dernière partie du film est bien plus intéressante, sur la découverte des sens, de son propre corps, etc. et il y avait matière à bien plus développer cette évolution, sans la parasiter par des éléments assez inutiles du film comme les personnages de motards qui aurait très bien pu disparaître au montage. C'est frustrant car certaines scènes atteignent un onirisme indéniablement fascinant, renforcé par le partis-pris narratif d'immerger le spectateur sans contexte et sans chercher à psychologiser les actes du personnage.

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Le ton cynique et grinçant de Ostlund qui fait la réussite de "The Square" était déjà présent dans "Snow Therapy", s'intéressant à la cellule familiale en vacances à la neige. La médiocrité des personnages est truculente, et la dynamique fonctionne très bien dans la première partie du film, rythmée par un morceau de musique classique, quelques effets de mise en scène bien placés et un sens du comique de situation qui produit un rire gênée, voir de la gêne tout court. Ce n'est clairement pas très subtile mais la mécanique fonctionne à merveille. Seulement, ça s'enraye quelque peu dans la seconde partie qui répète les mêmes situations narratives, rendant l'enchaînement dramatique un peu lourdingue, jusqu'à la scène où le personnage principal craque dans un déluge de cris qui entame encore plus la crédibilité du film. La trame est donc nettement plus maîtrisée dans "The Square", mais au fond tout es déjà là, le temps de quelques plans fixes où l'harmonie familiale se fissure peu à peu sous mes yeux je dois dire assez horrifiés.

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un documentaire captivant sur la jeunesse, comme on en fait trop peu souvent. Bien rythmé, les jeunes sont toutes attachants, et les chansons ne tombent jamais dans le "too mush".

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Álex de la Iglesia propose avec ce film un univers complètement barré, à mi-chemin entre un surréalisme que ne renierait pas Quentin Dupieux pour quelques séquences et notamment la plus réussie, celle du braquage et "Le Bal des Vampires" de Polanski pour la dernière partie du film. Un film foisonnant dans ses registres donc, qui propose de plus quelques dialogues machistes proprement hilarants (à prendre bien sûr au second degré).

Si quelques facilités d'écritures dans les personnages et dans certains rebondissements, ainsi que des effets spéciaux très moyens nous rappellent que cela reste une comédie sans grande envergure, l'humour du film et ses nombreux détails de mise en scène font passer un très bon moment. Álex de la Iglesia est en tout cas à surveiller de près.

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Après "Les beaux gosses" Riad Sattouf nous revient en grande forme dans une comédie plutôt satisfaisante.

Inversant les rôles hommes-femmes dans un régime autoritaire rappelant certains pays du moyen-orient, le film met en scène des hommes frustrés et soumis aux femmes, qui ne se gênent pas de les draguer sans aucune subtilité. Le cadre est vraiment anxiogène, comme pour son précédent film, mais c'est parfaitement voulu. Dans cet univers presque dystopique, aux décors particulièrement austères, on vénère les chevalins comme des dieux, et l'on mange un liquide grisâtre qui sort d'énormes robinets.

Si le concept du film a certainement un peu de mal à se renouveler, il reste souvent drôle et surprenant quoi qu'il arrive. On sent que Sattouf aurait pu creuser un peu plus dans le message qu'il tente de faire passer, mais le film est honnête et ses virages parfaitement contrôlés. Mention spéciale à Charlotte Gainsbourg, le meilleur rôle du film.