Les meilleurs films de 2014 selon VGM

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Puissant, c'est le premier mot qui me vient pour décrire Interstellar. Nolan arrive vraiment à bâtir des univers de fou, tellement plus recherchés que les blockbusters usuels. Interstellar est magnifique et propose des plans somptueux. L'épopée tue, et la musique est un orgasme monstrueux, j'ai tellement été choqué de voir au générique que c'était Hans Zimmer. Pour finir, j'aime les thématiques abordées, la Terre qui se meurt est bien plus une réalité qu'une fiction, et Nolan arrive plutôt bien à le rendre.
Après le film n'est pas parfait, il a ses petits raccourcis et moments qui font forcément quelques bonds (mettre en place un tel univers en 2h50 est déjà remarquable), mais surtout sa fin est un délire un peu wtf à la 2001 auquel je n'ai pas plus accroché que dans ce-dernier. Il aurait donc probablement pu s'arrêter avant, c'est un peu dommage. Après c'est vraiment subjectif, mais j'ai personnellement vraiment pas accroché.
L'expérience globale n'en est pas moins superbe, à des lieues au-dessus de tous les autres blockbusters formatés auxquels on a le droit ces temps-ci.

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Gros coup de cœur pour ce court-métrage (qui ravit du coup la première place), que j'ai trouvé magnifique et qui, surtout, m'aura touché comme rarement. Ce qui ne veut absolument pas dire que vous serez touché pareil, et je ne vous en voudrai pas. C'est simplement un peu triste pour vous, en ce cas.

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Ayant adoré le premier, j'attendais forcément beaucoup de cette suite. Et je n'ai pas été déçu. Si j'ai préféré cette séance à mon revisionnage de son prédécesseur, je pense qu'en confrontant les deux découvertes, ma préférence reste au premier. Néanmoins, cette suite n'est pas dénuée d'atouts, loin de là. Se positionnant sur un créneau différent du premier, à l'image par exemple des Deux Tours, film par bien des aspects différents de la Communauté de l'Anneau, Dawn of the Planet of the Apes évolue vers ce qui sera la conclusion de la trilogie, et le début du tout premier film originel.
Pour cela, je comprends tout à fait qu'on accroche moins. De plus, certains personnages sont un peu caricaturaux, et certains éléments classiques des blockbusters sont présents (mais il y a peu de véritables clichés je trouve, et aucun de gênant). Le fait que les héros ne soient pas les mêmes est très crédible, après 10 ans de décimation de l'espèce humaine. Les effets spéciaux sont dingues, Andy Serkis est monstrueux, et Matt Reeves prend tout son temps pour nous conter la vie des différents camps. Les deux veulent survivre, les deux veulent fondamentalement la paix. Mais les choses dérapent, avec une logique parfaitement humaine. Plutôt 7+ en tant que film, mais en tant que blockbuster / divertissement, ça vaut bien son 8, je trouve.
Petit aparté, j'ai beaucoup pensé à The Last of Us pendant le film, de part certains décors totalement identiques, ou encore l'image de fin. On a fait pire, comme référence.
Voir ma critique pour en savoir plus.

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Un documentaire que je ne pensais pas spécialement regarder à la base, et qui m'aura pourtant finalement emporté. Je connaissais déjà bien le sujet (sans être un expert non plus), mais j'ai quand même appris un petit paquet de trucs, ou du moins certains détails, des fois fascinants, d'autres fois terrifiants. Porté par des images somptueuses, ce tour du monde scientifique des écosystèmes menacés par le réchauffement climatique est parfaitement vulgarisé pour qui ne serait absolument pas renseigné. Un autre de ses points forts est de ne pas dire à quel point la situation est catastrophique : il le montre. En s'appuyant sur les témoignages des scientifiques, des populations et sur les images, le spectateur comprend toute l'ampleur du sujet tout seul. Et, plus que tout, il se termine en montrant qu'il y a des solutions. Encore faut-il vouloir les mettre en place. A voir et à recommander.

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J'ai été assez subjugué pendant la première heure du film. Porté par une maîtrise technique totale et des acteurs assez saisissants, l'ambiance s'installe, pesante et surtout complètement creapy. Honnêtement, je crois que j'ai jamais autant flippé devant un film : le travail de caméra, de lumière et surtout l'exceptionnel sound design participent à créer quelque chose de cruellement flippant, avec pourtant pas grand chose comme pitch de départ. Franchement, c'est impressionnant comme la direction sonore est juste parfaite : très peu de musique, mais des effets utilisés à la perfection. J'ai par exemple eu un putain de flip à un moment où la mère... pose le livre sur le haut de l'étagère. Juste grâce au sound design.
Comme dit les acteurs sont tous les deux saisissants et, par de nombreux moyens extrêmement astucieux pour un premier film, Jennifer Kent pose une ambiance à la limite entre folie et réalité, dont on ne discerne plus vraiment les limites, dans un sens comme dans l'autre.
Bref, pendant une heure le film était incroyablement bien parti, et le 9 aussi. Malheureusement, être constamment sous tension comme je l'étais, c'était génial, mais ça a une lourde contrepartie : la tension devient tellement dingue qu'au moindre truc qui ne va pas, au moindre élément auquel on n'accroche pas, le charme se rompt. Et c'est un peu ce qui s'est passé dans la dernière demi-heure, qui part selon moi un peu trop en vrille, et surtout perd beaucoup en subtilité pour devenir régulièrement assez ridicule. C'est d'autant plus dommage que je pense que même en gardant le gros des évènements, ça aurait pu être traité différemment.
Mais bon, j'ai quand même globalement vraiment aimé, et la séance de questions/réponses avec Jennifer Kent qui a suivi était très intéressante (malgré des gens qui essayaient d'étaler leur savoir en mode "oui avez-vous pensez au grand peintre illusionniste X du XVIème siècle qui inspirera le grand cinéaste de court métrage Y, initiateur du mouvement anticonformiste tarkovskien, en faisant votre film ? Parce que j'y ai vu beaucoup de ressemblance"). En plus, on avait fauteuils en cuirs et tout alors bon... Bada bada bada dook dook dook...

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Après l'ultime déception du deuxième opus, je ne m'attendais vraiment pas à grand chose... et ce fut donc une plutôt bonne surprise ! Sans être fou, la Bataille des cinq armées est un blockbuster divertissant, qui corrige un certain nombre des défauts instaurés par l'épisode précédent. J'en suis sorti satisfait : si son prédécesseur avait été du même niveau, on aurait quand même eu une chouette trilogie !
Voir ma critique pour en savoir plus.

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Pas facile à juger que ce demi-film. Car oui, c'est bien ce dont il s'agit : un demi-film. Et c'est là une partie du problème : se terminant sur un twist vraiment naze, cette première partie est en soi terriblement incomplète. Néanmoins, même si les 2h semblent un peu longuettes lors de certains passages (delirium), cette expérience recèle de nombreuses surprises. Déjà j'ai beaucoup ris, certaines séquences étant particulièrement pertinentes et drôles. Ensuite, j'ai beaucoup aimé toutes les digressions autour de la pêche ou de la suite de Fibonacci par exemple. C'est clairement un film d'auteur, mais dans le bon sens du terme je trouve. J'ai par exemple surkiffé le début et la fin sur Rammstein.
Outre les longueurs, au niveau des reproches je citerai le manque de désir, dans le sens ou les personnages n'arrêtent pas de parler de désir sexuel, mais au final les scènes de cul ne sont que... des scènes de cul, très rapides, expédiées. On ne ressent pas le désir, l'oppression sexuelle latente, et c'est un peu dommage. Peut-être pour la version de 7h ?

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Le trailer m'avait bien plu. Bon concept, bonne ambiance... Alors quand SC offre la place, je me dis pourquoi pas. Et bon concept il y a (bien que très simple), et très bonne ambiance également. Le film est posé, prend son temps pour exposer ce monde dont on ne sait rien mais qui se décompose et ne semble plus avoir vraiment de sens pour personne. C'est un road movie s'inspirant beaucoup du travail de Refn sur Drive (je n'ai pas encore vu ses autres films), et s'il n'arrive pas à la hauteur de son modèle David Michôd arrive à poser un film particulièrement prenant, à la direction sonore époustouflante : simple mais tellement édifiante à chaque fois qu'elle retentit. Rien n'est parfait dans the Rover, mais tout marche diablement bien. Hésitation avec 8, mais pas envie de le recommander, pour le moment du moins.

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Bourré de défauts et de maladresses, la Vie rêvée de Walter Mitty n'en est pas moins un film mignon, attachant et qui met la banane. Un film à recommander sans l'ombre d'un doute, mais qui s'appréciera plus ou moins en fonction de votre capacité à oublier ses défauts pour s'immerger dans la superbe aventure proposée, et ainsi ressentir plein d'émôssions.

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Indépendamment des retours - partagés et globalement assez peu élogieux - c'est par son synopsis que Night Moves m'intéressait le plus. Finalement, le côté bataille écologiste est plus un prétexte à quelque chose de plus grand, de plus massif, mais dont le développement passe par un film globalement trop long et lent pour moi. Reste que j'ai adoré la première heure (moins le début un peu longuet là encore), et la seconde partie a finalement réussi à me rendre plus mal à l'aise qu'autre chose, ce qui n'est pas donné à tout le monde. Hésitation entre 7, 7 recom' ou 8. Pas facile.
Voir ma critique pour en savoir plus.

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Un film dont le trailer me faisait bien envie, malgré le qualificatif de branlette intellectuelle que certains lui attribuaient. Mais bon, lesdits Senscritiqueurs adulant ce que je considère être comme de la pure branlette intellectuelle (qui leur donne peut-être du plaisir, mais tout de même), j'ai décidé de lui laisser sa chance.
Bref, au visionnage j'ai moyennement aimé Enemy. La photographie est assez chelou (avec ces filtres sepia un peu dégueux), le film est lent (poser une ambiance c'est cool, mais au 3ème plan inutile de 30s avec la caméra qui filme un salon vide please stoooooooooooooop), la direction sonore se veut recherchée mais est dans le même style largement inférieure à d'autres films indés de 2014 (The Rover, Babadook, Night Moves...) et surtout le tout est très obscur, jusqu'à une fin qui ne peut se résumer qu'en un mot : WTF.
Pourtant, Enemy n'est selon moi absolument pas de la branlette intellectuelle : une fois en main la clé manquante, tout le film s'éclaircit d'un coup. Plus rien n'est obscur, et tout fait alors sens. Et l'histoire est finalement très humble, elle est simplement racontée de sorte à ce qu'on ne comprenne de prime abord pas le sujet. Il n'y a donc pour moi aucun artifice, et arriver à faire sens ainsi avec une simple clé est je trouve une belle performance. Et finalement, j'aurai pris plus de plaisir à décrypter Enemy post-visionnage, à en parler, plutôt qu'à le voir. D'un 5 à la sortie du film, on passe donc à un très petit 7. Bien mieux qu'espéré.

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[A noter que je l'ai vu bien avant le buzz de fou qu'il a fait, dans une salle vide, et donc en un sens de manière bien plus "pure" que si je le voyais maintenant...]
La bande-annonce précédant la séance de Her m'avait amusé, mais il n'y avait honnêtement quasiment aucune chance que je le vois. Jusqu'à ce que le boulot offre une place lors d'une pause midi. Dans ce cas !
Alors autant des fois c'est assez lourd et un peu longuet, autant globalement j'ai quand même trouvé ça bien fun. C'est 300% full cliché mais c'est fait exprèèès, ça me fait rire les critiques "wesh mé ya ke dé clichés c dla merd". Je veux dire, quand tu vas voir ce film tu sais très bien que tu vas voir une comédie full cliché sur le racisme, tu t'attends pas à un cinéma profond et moralisateur, ou bien t'as un sacré problème !
Et en comédie - surtout française - sur le sujet, c'est vraiment réussi, avec certains passages vraiment funs. Et puis franchement, rien que pour les 4 filles Verneuil, ça vaut LARGEMENT le coup d'aller le voir. Trust me.

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Un film que j'attendais beaucoup, bien que les différents retours entrevus à sa sortie m'ait depuis légèrement refroidi. Godzilla est un bon blockbuster, mais c'est un peu tout. Il possède des moments magnifiques, avec une ambiance terrible (Jojira, la jungle, les apparitions petit à petit, la chute libre #biblique), mais aussi nombre de défauts typiquement Holywoodiens très agaçants.
Déjà, les humains ne servent à rien. Les acteurs sont quasiment tous nuls et sans charisme, et l'inutilité de certains est assez hallucinante (le professeur Jap' et son assistante, notamment). Ceci étant dit, il y a beaucoup trop de passages et de points de vue impliquant les true american heroes (l'armée quoi), les femmes et les enfants. Sérieux combien d'enfants ce héros sans saveur devait-il sauver pour correspondre aux critères Holywodiens ?
Concernant les monstres en revanche, à part une bataille finale trop longue à mon goût (MON DIEU MAIS KI VA GAGNER KEL SUSPENSE), c'est du très bon, et ils sont montrés juste comme il faut, ni trop ni trop peu.
J'ai passé un bon moment devant Godzilla, mais face à l’insipidité des personnages je n'ai jamais réussi à m'impliquer totalement dans cette histoire. Car s'il s'agit d'un blockbuster supérieur à la moyenne, difficile de ne pas écouter la petite voix qui me dit que, en supprimant 3/4 des scènes avec les humains, avec un héros charismatique au point de vue unique, en supprimant les ridicules scènes où les monstres s'intéressent soudainement aux humains (enfin juste aux héros hein) et en ajoutant quelques scènes supplémentaires de mystères et de terreur, Godzilla version 2014 aurait pu être un blockbuster ultime, assez proche de la perfection dans le domaine. En l'état, on en est malheureusement bien loin.

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Avec son excellente moyenne et ce qu'on m'en avait dit, j'attendais pas mal de Her. Sa thématique est intéressante - ou en tout cas m'intéresse, et j'étais impatient de voir ça. Mais au final, Her aura peiné à me passionner. J'ai passé un agréable moment, mais les 2h06 m'ont des fois paru vraiment longues, et de manière générale je n'ai pas été transporté par cette histoire. C'est vraiment subjectif, mais au-delà de ça il n'y a aucun élément de réalisation ou de jeu d'acteur qui m'a marqué, tout est assez convenu. Et c'est bien le reproche global que je lui ferais, gentiment mais sincèrement : Her, malgré ton scénario et ton univers originaux, tu restes bien trop convenu pour t'ancrer dans ma mémoire, désolé...

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N'en déplaise aux détracteurs, Hunger Games est une série que j'apprécie vraiment, dans le genre blockbuster efficace, bien foutu et pas totalement décérébré. Bref, un bon divertissement quoi. J'avais même beaucoup aimé le second épisode, n'ayons pas peur des mots. Aussi attendais-je ce dernier épisode avec une certaine impatience.
Dernier épisode qui a donc été divisé en deux, et après l'avoir vu le constat est sans appel : il s'agit bien d'un demi-film, et ça se ressent. Un peu à la manière d'HP7 d'ailleurs, cette première partie est lente et se termine sur une ouverture de ce qui sera probablement un festival de FX décérébrés.
Les événements et les enjeux politiques décrits ne sont pas inintéressants, loin de là, mais tout traine beaucoup. Le film possède une seule scène d'action, et se concentre donc sur les relations entre les personnages ; or ce n'est pas là que Hunger Games excellait particulièrement. Jennifer Lawrence a un rôle plus sentimental et j'ai trouvé qu'elle l'endossait en demi-teinte, avec quelques passages convaincants mais aussi beaucoup de ridicule, là où je l'avais trouvé très bien dans les épisodes précédents.
Dans le fond, cet épisode met en place plein de choses intéressantes, que l'ami Vagabond décortique très bien dans sa critique (http://bit.ly/1FonNxl), mais la forme est très maladroite, vascillante. Sur 2h, on ne s'ennuie pas mais il y a beaucoup de remplissage et ça se voit. Difficile donc de ne pas se dire qu'il aurait été vraiment plus judicieux de faire un seul film de 3h, mêlant astucieusement réflexion et action. Vraie déception pour un semi-film, en somme.

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J'en attendais pas énormément, mais si il y avait un côté original que je voulais voir se développer, c'était le point de vue d'un homme né libre devenu esclave. De ce côté, c'est un peu un échec : à part dans de rares moments, ça aurait pu être l'histoire d'un esclave comme les autres. C'est un peu ce qui est dommage dans ce film, c'est qu'il est au final très classique, très scolaire. De plus, il comporte certains passages assez incompréhensibles, dans le sens où ils n'apportent rien, créant des longueurs. Des personnages apparaissent le temps d'une scène, ne servent à rien, on ne comprend pas pourquoi ils sont là, mais prennent 5 minutes de film. Puis on en reparle plus jamais, mindfuck. Il y a aussi une certaine répétitivité qui s'installe au bout d'un moment, et je n'ai jamais été vraiment ému car on ne voit absolument pas d'évolution du personnage principal.
Bref, 6 serait un peu sévère vu le travail effectué sur l'univers, le film restant plaisant et prenant, mais c'est un tout petit 7.

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Un film dont le sujet apparent m'intéressait pas mal, la faute à un trailer donnant mine de rien bien envie. Finalement, Cronenberg surprend pas mal en semblant esquiver Hollywood pour aborder d'autres thèmes. Globalement, je n'ai pas trop compris où voulait nous emmener le cinéaste, à quoi rime tout ça finalement ? Mais j'ai vraiment apprécié, les 2h sont passées super vite, et y'a des moments ultra glauques mais terriblement fascinants (la danse à la piscine, la soirée chez le pote du jeune Weiss...). Un film dont l'intérêt et la pertinence ne m'ont pas sauté aux yeux, mais que j'ai assurément aimé voir, et donc certains passages me marqueront. Il ne plaira néanmoins pas à tout le monde.
Edit : après avoir lu pas mal de choses sur le film, le tout fait sens, et j'aime d'autant plus.

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Un court sympathique. Le début est assez énorme, mais à la moitié il devient prévisible et moins bien, et m'a donc un peu ennuyé. Sur 3 minutes au total ça craint quand même. Sympathique mais sans plus donc.

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C'est bien simple : rien n'a fonctionné. J'ai vu le film sans même vraiment savoir de quoi il parlait, me fiant uniquement à son excellente réputation. Et, après le visionnage, je ne partage aucune des qualités qui lui sont généralement prêtées. Probablement car le héros est un connard fini, et que je me suis très vite mis à le détester. Difficile à partir de là de compatir, de le suivre. Son destin, je m'en fichais pas mal. Oui, la performance des 2 acteurs principaux est assez folle, mais elle m'a laissé totalement froid. Whiplash est court et il m'a pourtant semblé interminable. Je n'ai pas grand chose contre, si ce n'est que je n'ai rien pour. En sus, je trouve les valeurs finales portées par le film un brin douteuses, bien que je semble être le seul dans ce cas.

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J'attendais énormément cette seconde partie, après la première que j'avais trouvé vraiment sympathique, et sans être déçu elle m'a juste laissé de marbre : trop long, classique et étirant certains passages inutilement (toute la partie SM est beaucoup trop portée sur les visites, tout ce qu'il y a de plus banal, alors que le côté "mauvaise mère", survolé, était pourtant bien plus original et intéressant), ce second volume ne m'a juste rien transmis.
Il est glauque, dérangeant, mais c'est tout. Jamais je n'ai été ébloui par la mise en scène comme le premier avait su le faire, à aucun moment je n'ai retrouvé l'audace du volume 1. Alors noter objectivement ce film est selon moi totalement vain : il a quelque chose, c'est un film marquant, dont je me souviendrai. Mais il ne m'a strictement rien transmis, sous-exploite tout ce que j'aurais voulu voir exploiter et allonge inutilement le reste. Bref, dérangeant mais vain.

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Le concept de Lucy me plaisait beaucoup. Puis le film est sorti et les critiques sont tombées. Bon, je m'attendais déjà plus à un bon film, mais je suis allé le voir en m'attendant tout même à un sympathique passe-temps... Échec.
Besson enfonce des portes ouvertes sans subtilité, touche à la science sans y apporter de point de vue scientifique et finalement reste hors de portée de son sujet et ne se mouille nullement. Quand je vois en plus les plagiats remontés par certaines critiques je me dis que c'est assez tragique.
Sinon le film est court mais assez long quand même, absolument rien n'est crédible dans les événements "normaux" (ok le bazooka qui drop au milieu de la fac à Paris...), bref c'est tout simplement un film raté.
Voir ma critique pour en savoir plus.