Les meilleurs films de 2019 selon JoRod

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Ressentir le poids du sacrifice, c'est tout l'enjeu de "Une vie cachée". L'obstination de Terrence Malick à croire en la bonté de l'homme et la beauté de la nature est bouleversante. La puissance de l'évocation en est terrassante. Le film trouve un équilibre parfait entre poème visuel, chemin de croix et romantisme flamboyant.

Le roi n'est jamais parti mais la partition, elle, est splendide.

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Parasite est d'une précision chirurgicale, autant par sa mise en scène que par son écriture. Bong Joon-ho nous balade d'un genre à l'autre avec une assurance folle.

Très grand film sur la lutte des classes et leur impossible réconciliation face à la pluie d'injustices. Maîtrisé de bout en bout.

Magnifique Palme d'or !

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Soufflé par ce 7ème film de James Gray qui agit comme un envoûtement. Le cinéaste y projette ses tourments sur la solitude à travers une poésie visuelle somptueuse doublé de l'humilité de son discours sur la juste place de l'humanité dans le néant.

Plus intimiste que spectaculaire, je suis à la fois conquis par l'émotion et subjugué par ce qu'arrive encore à nous offrir cet immense cinéaste.

Très très grand film.

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Sacré morceau ce Marriage Story. Sommet incontestable de la carrière de Noah Baumbach, le film alterne entre l'hilarant et le déchirant, le tout avec une écriture dingue de justesse et de précision.

Et puis il y a ces deux animaux de cinéma.. Scarlett Johansson et Adam Driver, incroyables et parmi les plus beaux rôles de l'année. Sublime.

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Dévasté par ce témoignage déchirant d'une résistance à Halep entre 2011 et 2016 sous la répression de Bachar El Assad.

Rarement l'urgence de filmer n'a été aussi palpable. Ça en devient bouleversant et cela redonne du pouvoir au cinéma et la puissance des images

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Gros coup de coeur pour ce petit bijou de Jonah Hill.

Il saisit avec tant de douceur le pouls d'une jeunesse en quête d'apprentissage, cette urgence de grandir, cette envie d'aventure en groupe.

Et c'est avec une étonnante finesse et justesse que Jonah Hill filme la complexité des émotions et des rapports qui se jouent sous nos yeux attendris.

C'est incarné, simple et profond. Tendresse infinie pour ce film.
Un cinéaste est-il né ?

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Épopée, déjà posthume, de 3h50 emplie de désespoir. Des âmes errantes et tourmentées habitent chaque plan. Rarement vu un tel spleen s'imprimer sur la pellicule. Éprouvant mais très brillant.

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Contemplation mélancolique d'une époque révolue, film où la menace pèse sur le souvenir, "Once Upon A Time In Hollywood" est aussi un grand film d'acteurs où la paire DiCaprio-Pitt est merveilleuse.

Tarantino livre une fresque intimiste & déroutante, qui s'apprécie comme un bon vin, se bonifie de jour en jour.

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La réalité complexe et le constat terrible que dresse Ladj Ly fait froid dans le dos.

Les Misérables est un vrai film politique sur la banlieue (pas vu aussi fort depuis La Haine) qui par son immersion brutale n'élude pas la finesse d'analyse nécessaire d'une situation de violence inévitable.

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Il faut plusieurs jours pour digérer une oeuvre aussi dense et folle.

Après l'excellent Hérédité, Ari Aster confirme sa maestria formelle pour apporter du sang neuf au genre horrifique, qui en avait plus que jamais besoin. Ce Midsommar est un cauchemar éveillé, qui explore la peur dans des angles inédits. L'humour grotesque, le teint très clair de l'image contribue à situer ce film hors des sentiers battus.

Ari Aster est la meilleure nouvelle que le cinéma d'horreur a pu connaitre.

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Du haut de ses (à peine) 28 ans, Kantemir Balagov signe avec "Une Grande Fille" un second film magnifique sur la quête de vie de deux femmes dans l'après-guerre en Russie. C'est charnel, incarné et dense.

D'une maturité dingue et beau à pleurer.

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Savamment orchestré jusqu'au moindre recoin de son montage. C'est jouissivement impertinent, grave quand il le faut. Formidable poil à gratter corrosif dans la manière d'aborder le biopic. Bale incarne Cheney tel une bête.

Fascinant travail d'Adam McKay. Grande réussite !

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Conclusion parfaite d'une des plus belles sagas d'animation de la décennie. Ce que Dreamworks a fait de mieux jusqu'à présent. C'est d'une intelligence folle, visuellement époustouflant, des émotions fortes et sincères parsèment le film. Son dénouement en est que plus déchirant.

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Loyauté et temps qui passe sont mis à l'épreuve dans cet étonnant The Irishman qui permet à Scorsese de renouveler son discours sur la mafia.

Plus sobre, plus triste, c'est un film qui prend toute sa grande dimension dans sa magnifique conclusion.

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Constamment surprenant, bordé par une poésie fantastique et une originalité thématique rafraîchissante. Cet hybride tape juste dans tout ce qu'il entreprend. Border est hors normes. D'une grande beauté.

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D'une immense pudeur, "Douleur et Gloire" brouille les pistes entre autobiographie et fiction. Almodovar y projette son âme avec une magnifique sincérité.

Les émotions n'en sont que plus délicates, à l'image d'un Antonio Banderas d'une justesse rare.

Geste gracieux et mélancolique.

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Nouvelle preuve de la santé flamboyante du cinéma chinois actuel. La beauté sidérante se joint à la mélancolie dans ce polar langoureux signé Diao Yi'nan.
Une rêverie splendide qui vient conclure de main de maître une grande année ciné 2019.

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Alors qu'on pensait le genre surbalisé, Marco Bellochio apporte un regard neuf sur le film de mafia.
"Le Traître" est une épopée magistrale, classieuse et sombre sur l'honneur et les codes qui régissent le milieur de la Mafia, à travers le portrait de Tommaso Buscetta. Mais le film permet surtout à Bellochio de parler de l'Italie contemporaine, de ses démons, sans concession et sans fascination pour les hommes de la CasaNostra.

Pour cela Bellochio utilise, la comédie burlesque, l'ironie, la farce et l'épopée intime. Un beau miroir aux films de Scorsese et Coppola.

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D'une beauté crépusculaire, Les Oiseaux De Passage est le témoin de la naissance des cartels colombiens, pervertissant rites & traditions pour céder aux sirènes du capitalisme exacerbé & son appât du gain.

Une fable passionnante par son cheminement et sa construction, puis dépaysante par cette manière de capter les grands espaces, et d'y situer son histoire. Passionnant.

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M. Night Shyamalan vient dépoussiérer à coup de grosse tatane le film de super héros.
Déconstruction fine des mythes, questionnement saisissant de la figure de "super-héros" et croyance aveugle dans son cinéma. Quel pied !

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À la fois terrifiant, amusant et surtout intelligent, Us confirme un auteur, en la personne de Jordan Peele, grand conteur et esthète. Le cinéma de genre d'auteur est plus que jamais d'actualité, et c'est une excellent nouvelle.

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Le plus déroutant, c'est d'avoir cru que l'un des frères Farrelly polirait son cinéma et ses thématiques pour faire consensus. C'est peut-être le cas mais Green Book constitue la plus belle réussite de son auteur.

Véritable comédie à la bienveillance communicative, son récit limpide, la simplicité de cette amitié et la douceur de ces sourires et visages emportent tout sur leur passage. Du Capra dans l'âme à la sauce Farrelly. Un conte moral magnifique, malheureusement décrié par certains de la presse spécialisée. Et c'est bien dommage.

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Une impression de douceur, de mélancolie imprime tout le film avec brio, avec d'impressionnantes fulgurances. Des sommets de cinéma qui font oublier les défauts structurels du film.

On sent la douleur d'avoir terminé ce film pour Dolan et c'est ce genre d'impressions qui hantent aussi le film.

Cette conscience des défauts en fait paradoxalement aussi ses qualités. Un film, des impressions et des séquences qui me poursuivent encore aujourd'hui.

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Cette suite, qui n'était attendu par personne, s'avère à la hauteur des anciens épisodes. Ce 4e opus délaisse les métaphores directement liées à l'enfance pour se recentrer sur Woody et ses états d'âmes. La magie opère toujours avec panache, l'émotion et l'humour font toujours un effet, même si après la conclusion parfaite de Toy Story 3, celui-ci parait moins nécessaire, mais nous amène sur d'autres pistes surprenantes et, ma foi, très plaisantes.

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Ému par #Proxima d'Alice Winocour, notamment grâce à cette volonté farouche qu'a le film d'embrasser l'intime et de refuser le spectaculaire. C'est pudique, doux et au final très touchant.

Un nouveau film qui utilise la quête spatiale pour sonder les rapports humains. Très beau.

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Fascinant documentaire.

Asif Kapadia explore les différentes facettes d'une icône & dissèque l'homme Diego et le mythe Maradona.

Composé uniquement d'images d'archive, la reconstitution impeccable sert un propos émouvant & édifiant