Les meilleurs films de Sam Raimi selon Fritz_the_Cat

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Les maladresses techniques du climax ne suffisent pas à noyer le poisson : la candeur passionnée de Raimi imprègne de bout en bout cette suite virtuose, jusqu'à un épilogue réellement suicidaire tant il est facile à moquer.

Seul regret : le pesant symbole christique qui clôt le combat ferroviaire. Mais dans un film si bienveillant envers ses personnages, dur de ne pas passer l'éponge.

Kirsten Dunst forever.

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Avec le second "Spider-Man", l'autre souvenir d'une lointaine époque où Marvel ne signifiait pas rythme en dents de scie, blagues toutes les 2mn et émotion de supermarché. Il faut dire que ce film eût la chance d'ouvrir le bal, sans vraie concurrence. Mais même aujourd'hui, ses malheureux faux pas m'intéressent plus que n'importe quelle ère d'Ultron.

Kirsten Dunst forever.

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Raimi remake son premier opus en multipliant par deux les acrobaties filmiques. A un ou deux passages à vide près, le film idéal pour cerner la patte du bonhomme et mesurer combien il a su digérer l'influence de "La Maison du Diable" de Robert Wise.

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On a beau connaître les galères du tournage en système D, comprendre même sans making of ce que l'équipe a dû subir de froid pour en venir à bout, et être cloué face à l'ingéniosité de certains plans, le coup de vieux pris par "Evil Dead" n'empêche pas de revoir ce premier long avec intérêt.

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Décor enneigé, coups tordus, petite ville paumée... On se croirait dans le "Fargo" des Coen, auquel je préfère pourtant le film de Raimi, bien plus touchant. Le plan final est magnifique.

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La technique a vieilli, pas les idées, encore moins le découpage. Formidable pionnier du flm de super-héros moderne.

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Seule solution pour aller encore plus loin que l'opus 2 : éviter la redite, virer le décor dans les bois, faire un saut dans le passé, et s'essayer au film de siège ! Un incroyable festival de gags cartoonesques (le miroir, les squelettes...), généreux jusque dans sa bataille finale un peu brouillonne. Mais quel délire !

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Malgré ses défauts évidents, dont certains reconnus publiquement par Raimi, ça reste un beau déferlement de style (les raccords du climax, hyper dynamiques, demeurent grisants).

Trop gourmand, plutôt raté dans son humour et plombé par une histoire d'amnésie irrécupérable, mais toujours plus de virtuosité filmique, que l'objectif soit braqué sur une réussite majeure (la naissance du Sandman) ou un ratage manifeste (la mèche et la danse de Peter). Avec 3 méchants à gérer, Raimi s'en est mieux sorti qu'il le dit. Puis c'est le dernier Marvel pré-Avengers, la scène post-générique d'Iron Man l'année suivante devant lancer la machine.

Ah et j'oubliais : le regard de Kirsten Dunst n'a jamais été si beau que devant la caméra de von Trier, Coppola fille et Sam Raimi.

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Une fin peu convaincante plombe ce qui était un très bon thriller fantastique mais reste, de bout en bout, un film d'acteurs et actrices de très haut niveau.

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Hilarant à la première vision, c'est le seul Raimi que j'ai apprécié et que j'ai bien du mal à revoir, la faut à un acteur crispant et à un rythme qui se cherche, entre passages à vides, moments géniaux et grimaces fatigantes. Mais cette association avec les frangins Coen (voisins de chambre de Raimi à la fac) mérite le coup d'oeil, au moins pour son décorum et sa lumière très pulp.

Annotation :

Bien qu'ils aient peu à voir, voici l'autre Sam Raimi qui me passe au-dessus, l'homme plaquant les paramètres de mise en scène des "Evil Dead" à l'univers du western plus qu'il ne les y adapte. Passé un premiers tiers agréable, j'ai trouvé ça indigeste, y compris en le revoyant 10 ans après.

Annotation :

Lumière toute fadasse et personnages creux, Raimi rate le coche de son retour à l'horreur, d'autant que ses quelques effets numériques retirent le charme rétro voulu par le cinéaste. Restent quelques chouettes idées de mise en scène, une fin puissante et le jeu convaincu de la toute mimi Alison Lohman.

Annotation :

Si ce n'est l'excellente ouverture en noir et blanc, pas convaincu par le passage de Raimi chez Disney, perdu entre un rythme fatigant, des méchants de pacotille et un James Franco au jeu figé insupportable.