Les meilleurs films de Wes Anderson selon Arthur Debussy
Wes Anderson est un cinéaste que j'ai longtemps sous-estimé. Je n'appréciais que certains de ses films, un peu trop agacé que j'étais par son formalisme démesuré. Mais en 2023, alors que je l'ai vu en personne présenter certains de ses films au Festival Lumière, à Lyon, j'ai eu comme une ...
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créée il y a presque 9 ans · modifiée il y a 2 moisMoonrise Kingdom (2012)
1 h 34 min. Sortie : 16 mai 2012 (France). Comédie dramatique, Romance
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Alors que j'avais vu ce film à sa sortie et qu'il m'avait moyennement plu, je l'ai complètement redécouvert cette fois-ci. Il s'agit d'un film à la fois très drôle et d'une grande tendresse, bourré de poésie, qui explose par plein de petits détails.
Les acteurs sont tous excellents, notamment les deux jeunes héros. Beaucoup de scènes et de dialogues sont presque cultes, et ce film, dont j'avais un souvenir plutôt décevant, me semble être le film de Wes Anderson que je préfère à ce jour...
J'ai eu la chance d'assister à une séance en présence de Wes, qui a introduit le film en se faisant interviewer. Il est à l'image de ses personnages : timide mais drôle, tiré à quatre épingles, très poli... et très attachant :-).
Rushmore (1998)
1 h 33 min. Sortie : 17 novembre 1999 (France). Comédie, Drame
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
S'il est vrai que les derniers longs métrages de Wes Anderson fatiguent un peu par leur formalisme excessif, revenir à ses premiers films a quelque chose de profondément rafraichissant. Non pas que Wes était à l'époque peu soigneux, on sent déjà qu'il maîtrisait tout de A à Z. Mais disons qu'un film comme Rushmore est plus... simple, et ça fait du bien.
Wes tourne moins autour des émotions, son film en recèle pas mal. Rushmore est un film qui suit un adolescent turbulent en train de grandir, entre illusions de jeunesse... et désillusions. Jason Schwartzman est absolument parfait en teenager imbu de lui-même, tout à fait horripilant et attachiant. Qui n'a pas été un sale gosse comme lui à cet âge ? (Je parle plutôt pour les garçons.) Le trio bancal qu'il forme avec Olivia Williams et Bill Murray fonctionne très bien, chacun courant après des chimères… L’anti-héros Max cherche à grandir trop vite, comme tout enfant ou adolescent. Mais une fois qu’on est plus âgé, la vie n’est pas forcément plus désirable. Du moins est-elle différente, et la fantaisie de l’enfance passée, il faut parfois s’accrocher.
Il y a une profonde mélancolie dans ce long métrage, du temps qui passe et de ces sentiments souvent non réciproques. Mais aussi énormément d’humour. Un humour fin et décalé, parfois très cru et d’autant plus drôle, Wes Anderson portant un regard attendrissant sur ses personnages loufoques. Autant dire que Rushmore est un vrai coup de cœur pour moi, une très belle surprise qui continue à me faire aimer davantage ce sacré Wes, brillant et attachant cinéaste.
The Grand Budapest Hotel (2014)
1 h 39 min. Sortie : 26 février 2014 (France). Comédie, Drame
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 8/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
The Grand Budapest Hotel est une joie de tous les instants. Il y a une telle foultitude de détails jolis, amusants et surprenants que c'est un plaisir constant d'assister à ce feu d'artifice cinématographique.
Il s'agit sans doute du film le plus ambitieux de Wes Anderson, par son histoire ample et tortueuse, ses décors foisonnants et ce rythme très soutenu, avec des séquences d'action impressionnantes.
En indiquant par un carton à la fin du film qu'il s'inspire directement des ouvrages de Stefan Zweig, Wes Anderson livre le dessein de ce projet : rendre hommage à une époque révolue, à l'Europe Centrale de la première moitié du 20e siècle, elle-même héritière de l'Europe cosmopolite du 19e siècle.
Mais Wes Anderson, comme à son habitude, ne verse pas dans l'hommage glacé : il opte pour un humour omniprésent, à grands renforts de dérision. Il s'attache aussi, comme toujours, à ses personnages et à ses actrices et acteurs, qui sont tous exceptionnels ici, quel que soit leur temps d'écran. Avec bien sûr en premier Ralph Fiennes, immense acteur capable de tout jouer (avec panache).
Revoir pour la seconde fois ce film me le fait aimer bien davantage, tant pour ses qualités nombreuses que pour toutes ses références à l'Europe Centrale, et à une certaine idée de l'Europe tout court, des sujets qui me sont chers. Alors que quand je l'ai découvert il y a une dizaine d'années j'avais été mitigé, aujourd'hui The Grand Budapest Hotel fait clairement partie de mes Wes Anderson préférés. Il va donc falloir que je mette à jour ma critique :-).
La Merveilleuse Histoire de Henry Sugar (2023)
The Wonderful Story of Henry Sugar
37 min. Sortie : 27 septembre 2023. Aventure, Comédie, Drame
Moyen-métrage de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Des quatre courts métrages adaptés de Roald Dahl par Wes Anderson, La Merveilleuse histoire de Henry Sugar est celui qui démontre le mieux, à mon sens, le génie combiné des deux artistes.
Peut-être car c'est l'histoire la plus fantaisiste des quatre : on est dans l'imagination pure, dans une inventivité débridée, aussi bien du récit, qui nous fait voyager jusqu'au bout du monde, en Inde, que de la mise en scène, qui a recours à tous les artifices les plus originaux et les plus fous pour raconter cette histoire.
C'est peut-être aussi la plus philosophique, l'air de rien. Elle évoque l'itinéraire d'un homme extrêmement riche, un héritier, complètement oisif. Son avidité et sa fainéantise l'amènent à chercher un moyen "facile" de devenir encore plus riche. Ce qu'il va trouver dépassera l'entendement.
Ce qui est beau, c'est que ce personnage, d'abord assez peu sympathique, va s'humaniser au fil de son parcours. Il va aussi découvrir que l'argent ne fait pas le bonheur, une maxime que nos contemporains devraient méditer... Le court métrage a donc sa petite morale, comme tout conte qui se respecte, éveillant en nous encore un peu d'espoir envers cette humanité souvent si décevante...
L'Île aux chiens (2018)
Isle of Dogs
1 h 41 min. Sortie : 11 avril 2018. Aventure, Comédie, Science-fiction
Long-métrage d'animation de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Revoir Moonrise Kingdom ayant positivement infléchi mon avis quant au cinéma de Wes Anderson, et l'occasion se présentant de découvrir L'Ile aux Chiens en la présence de son réalisateur, j'attendais avec impatience de regarder ce long métrage, qui à sa sortie ne m'attirait pas des masses...
Comme je m'y attendais (désormais), j'ai passé un excellent moment. Ce film foisonne de détails et de trouvailles esthétiques, aussi bien visuelles qu'auditives. Et à l'instar de Moonrise Kingdom, ce long métrage fourmille de références cinématographiques. Tout d'abord au Japon et notamment au grand Akira Kurosawa. Mais aussi, semble-t-il, à Masaki Kobayashi, cinéaste nippon un peu moins connu mais néanmoins très important dans l'histoire du cinéma japonais et mondial.
On retrouve aussi plein de références culturelles, du théâtre Nô aux jeux vidéos (le jeune héros s'appelle Atari), en passant par les nouvelles technologies, l'art du sushi, les Yakuzas, évidemment, ou encore les mégalopoles surpeuplées comme Tokyo, avec la ville fictive de Megasaki. Mais des références qui sont toujours traitées de façon originale et intelligente, ce qui en fait tout sauf un catalogue de clichés touristiques. Anderson a réussi à s'approprier les codes nippons pour mieux les détourner, pour notre plus grand bonheur.
Dans l'ensemble, Wes Anderson signe-là un de ses meilleurs films, tout en accomplissant l'exploit de réaliser un modèle de film d'animation particulièrement sophistiqué et ambitieux, alors que ce n'est pas son domaine de prédilection à l'origine. Bref, une fois de plus, je vous tire mon chapeau Mister Wes !
La Vie aquatique (2004)
The Life Aquatic With Steve Zissou
1 h 59 min. Sortie : 9 mars 2005 (France). Aventure, Comédie, Drame
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Encore un festival de drôlerie et de fantaisie, avec ce pastiche-hommage à Jacques-Yves Cousteau. Un projet complètement décalé, mais une fois de plus un pari réussi pour Wes Anderson, qui nous embarque dans ses aventures et son délire filmique. La Vie aquatique est l'un des meilleurs films du cinéaste texan, même s'il lui manque peut-être un surcroît d'émotion pour figurer tout en haut de sa filmographie. C'est néanmoins un film solide que j'ai pris beaucoup de plaisir à revoir.
Asteroid City (2023)
1 h 44 min. Sortie : 21 juin 2023 (France). Comédie dramatique, Science-fiction
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10, l'a mis dans ses coups de cœur et a écrit une critique.
Annotation :
Encore une belle réussite pour Wes Anderson, à mon sens. Bien loin de n'être qu'une réflexion sur les quarantaines vécues difficilement lors de la période d'épidémie de Covid 19, c'est un film drôle et subtil, baigné d'une ambiance douce-amère, incarnée notamment par le couple principal, formé par Jason Schwartzman et Scarlett Johansson, particulièrement attachant. Alors certes, c'est un film très verbeux, mais virtuose formellement, et surtout avec une vraie sensibilité qui perce ici et là, craquelant le vernis esthétique pour nous toucher droit au cœur. Sous le masque de la mise en scène très travaillée et de l'humour omniprésent, on sent un Wes Anderson très humain, attaché à ses personnages et à une certaine idée de la vie, pleine de panache. Bravo et merci, Wes.
Fantastic Mr. Fox (2009)
1 h 27 min. Sortie : 17 février 2010 (France). Aventure, Comédie, Animation
Long-métrage d'animation de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 6/10.
Annotation :
Vu il y a une éternité - A revoir
Le Cygne (2023)
The Swan
17 min. Sortie : 28 septembre 2023. Comédie, Drame
Court-métrage de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Des quatre courts métrages de Wes Anderson tirés de Roald Dahl, Le Cygne est probablement le plus dur (toutes proportions gardées, on reste dans du Anderson) et le plus émouvant. Les deux artistes partagent un style naïf, qui sait aussi montrer toute la cruauté de l'être humain, dans une noirceur parfois très profonde.
Ce récit nous raconte les mésaventures d'un jeune garçon anglais, Peter Watson, introverti, intelligent et sensible, qui se fait martyriser par deux gars stupides, adeptes de la chasse. C'est une histoire sans concession, qui montre les sévices effectués par ces deux êtres emplis de méchanceté sur le jeune Peter. Celui-ci les endure tout en restant digne jusqu'au bout. La fin de l'histoire est magnifique et bouleversante.
The French Dispatch (2021)
1 h 43 min. Sortie : 27 octobre 2021 (France). Comédie dramatique
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Une fois de plus, j'arrive après la bataille, 4 ans après que ce film soit sorti en salles... ce qui me permet au moins de le prendre avec un peu plus de recul et d'objectivité, même si c'est toujours la subjectivité qui prend le dessus, of course.
Wes nous sort un film à sketch, qui lui offre l'opportunité de déclarer son amour à la France... tout en s'en moquant avec drôlerie et respect à la fois. C'est un véritable festival de clichés, mais façon Wes Anderson, donc toujours intelligents, à prendre au 10ème degré, et attachants.
The French Dispatch est construit comme un magazine, avec un édito, quelques petits textes, et trois grands articles, soit autant de courts ou moyens métrages. Forcément, comme tout film à sketchs, ceux-ci sont inégaux. Pour ma part, j'ai eu un coup de cœur pour le bref segment avec Owen Wilson, et pour les deux derniers grands chapitres : celui sur la révolte étudiante et celui sur le film policier détourné.
J'ai bien aimé le premier grand chapitre, sur l'artiste prisonnier : c'est peut-être le plus maîtrisé. Mais c'est également le plus froid et le plus terne (volontairement), notamment avec le personnage féminin incarné par Léa Seydoux, qui joue littéralement comme une porte de prison... Je ne me suis pas attaché à son personnage, alors que le reste de la distribution de The French Dispatch regorge de rôles attachants, comme toujours chez Wes. J'ai donc préféré le reste du long métrage.
Le segment central, qui rejoue mai 68 en s'en moquant gentiment, est dans l'ensemble très sympa avec cet esprit sixties, jusque dans la bande son. Le couple formé par Timothée Chalamet et Lyna Khoudri fonctionne, celui formé par Chalamet et Frances McDormand moins, mais ça passe quand même. Dommage que Lyna Khoudri ne soit pas bien dirigée... Sa diction n'est pas très crédible (c'est un peu pareil avec Chalamet ceci dit), comme son rôle dans Les Trois Mousquetaires, alors que je l'avais trouvé excellente dans Papicha de Mounia Meddour. Peut-être qu'elle n'est pas à l'aise avec les dialogues trop écrits. Pour autant, sa présence scénique est un des atouts du film, à mon sens.
Le troisième et dernier grand chapitre, celui sur le cuistot policier (sic !), m'a également beaucoup plu. Anderson rend hommage aux polars français des années 50 et 60, et en même temps à la gastronomie française, qui met tout le monde d'accord : flics et gangsters :-). Et puis le passage en dessin animé est très réussi : il y a un côté ligne claire à la Blake et Mort
La Famille Tenenbaum (2001)
The Royal Tenenbaums
1 h 50 min. Sortie : 13 mars 2002 (France). Comédie, Drame
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Autant dès les premières secondes de Rushmore j'ai adoré ce film, autant il m'a fallu du temps pour vraiment rentrer dans La Famille Tenenbaum. Je crois qu'à trop jouer la distanciation brechtienne et à mettre en scène des personnages à la fois schématiques, ultra privilégiés et caricaturaux, Wes se coupe, ou plutôt nous coupe de toute émotion réelle. Sans parler de l'esthétisation forcenée, La Famille Tenenbaum étant probablement le premier film du cinéaste à être aussi soigné et méthodique... même si par la suite il poussera les curseurs encore plus loin.
La première partie du film, qui joue le rôle d'exposition, nous dépeint une famille complètement dysfonctionnelle, comme toujours chez Wes Anderson. Seulement, je me demande bien qui pourra vraiment s'identifier avec les parents ou les enfants, du moins dans cette première moitié de film.
C'est lorsque Royal Tenenbaum (excellent Gene Hackman, paix à son âme) commence à vouloir se racheter, que le film passe enfin la seconde... et que peu à peu l'émotion s'installe. Jusqu'à un final émouvant... même s'il aurait pu l'être sans doute davantage. Même après 1h50 passée avec ces personnages, difficile de s'attacher profondément à eux.
Malgré tout, et c'est pour ça que ma note est aussi généreuse, à mesure que le temps s'écoulait, j'ai de plus en plus apprécié ce long métrage : son humour, ses nombreuses références, sa bande son généreuse, ses acteurs tous attendrissants pour le coup... et puis cette grande mélancolie, qui culmine à la fin du film. De chronique familiale, le récit se transforme en tentative de rachat d'un homme au soir de sa vie. Et ça, il faut bien le dire, c'est vraiment touchant.
Le Preneur de rats (2023)
The Ratcatcher
17 min. Sortie : 29 septembre 2023. Comédie
Court-métrage de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Le Preneur de rats est manifestement le court métrage le moins aimé des quatre réalisés par Wes Anderson en adaptant Roald Dahl. Et pour cause, le sujet est assez repoussant : il est question d'un attrapeur de rat, sollicité dans un village pour débarrasser les habitants de la vermine envahissante.
Pour ma part, j'ai beaucoup aimé ce court métrage, qui voit Wes Anderson s'engager dans un autre registre : plus proche du film d'horreur ou du thriller horrifique (à sa façon, ça reste soft). Ralph Fiennes, qui joue l'attrapeur de rat, au physique "ratesque" (dents longues, cheveux longs gras, doigts et ongles longs et crasseux...), est absolument génial, et démontre à quel point c'est un acteur capable de tout jouer tout en restant crédible. D'ailleurs, il incarne aussi avec talent le narrateur de ces quatre courts métrages, à savoir Roald Dahl en personne.
Le Preneur de rats nous montre la rencontre entre différentes classes sociales : des bourgeois, ou du moins des personnes propres sur elles, au sens propre et figuré, horrifiés par les rongeurs. Et un homme de la campagne, ingénieux mais repoussant. Il se fait fort d'exterminer les rats, qu'il connaît si bien, mais ils semblent durs au mal. Devant leur résistance, l'attrapeur de rats sent le dédain de ceux qui ont fait appel à lui : non seulement il a un aspect peu amène, mais en plus il semble inefficace... Il se doit donc de réagir face à cette humiliation...
Je trouve que ce récit est très bien écrit, il montre le mépris ordinaire de certaines personnes à l'encontre de gens beaucoup plus modestes. Mais il y a aussi un côté fantastique ou du moins macabre, glauque, inquiétant, qui en fait une histoire singulière, mise en image avec talent par Wes Anderson. Il y a un côté humour noir qui lorgne un peu du côté des frères Coen, mais dans le style andersonien. Bref, je trouve que c'est un court métrage assez sous-estimé. Ce n'est pas mon préféré, mais je le trouve très réussi, à sa façon, et plus complexe qu'il n'en a l'air.
Venin (2023)
Poison
17 min. Sortie : 30 septembre 2023. Comédie
Court-métrage de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 7/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.
Annotation :
Encore un sympathique court métrage signé Wes Anderson, adapté de Roald Dahl. Mais celui-ci est à mon sens le plus faible des quatre. Il monte de plus en plus en tension, grâce à la mise en scène efficace et dynamique d'Anderson, et au jeu irrésistible de Benedict Cumberbatch. Dommage que la chute soit quelque peu décevante.
En même temps, elle montre à la fois la couardise et le racisme des occidentaux, face à des Indiens courageux et dévoués. Il y a clairement un propos politique dans ce récit, très bien narré par Dahl et mis en images par Anderson, ce qui en fait une œuvre intéressante et plus dense qu'il n'y paraît, au même titre que les trois autres courts métrages de ce programme.
H&M : Come Together (2016)
04 min. Sortie : 27 novembre 2016 (États-Unis). Comédie
Publicité de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 6/10.
Annotation :
Vu il y a une éternité - A revoir
The Phoenician Scheme (2025)
1 h 41 min. Sortie : 28 mai 2025 (France). Comédie, Drame, Policier
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 6/10 et a écrit une critique.
Annotation :
Avec The Phoenician Scheme, Wes Anderson continue de tracer son sillon et s'enferme dans sa recherche effrénée de perfection, ou tout du moins de sophistication formelle. L'émotion est sacrifiée sur l'autel du formalisme, hélas... Mais dans le même temps, il creuse de nouvelles pistes, je ne suis donc pas totalement pessimiste quant à sa capacité à se ressaisir. The Phoenician Scheme m'a quand même déçu : il avait énormément de potentiel, et Wes n'a pas su le saisir... Mais tout n'est pas raté, il y a un certain nombre de choses qui fonctionnent. Néanmoins, comme beaucoup je suis inquiet pour l'avenir du cinéaste, qui tourne de plus en plus en rond...
Hôtel Chevalier (2007)
13 min. Sortie : 19 mars 2008 (France). Comédie dramatique
Court-métrage de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 4/10.
Annotation :
Vu il y a une éternité - A revoir
À bord du Darjeeling Limited (2007)
The Darjeeling Limited
1 h 31 min. Sortie : 19 mars 2008 (France). Comédie dramatique, Road movie
Film de Wes Anderson
Arthur Debussy a mis 3/10.
Annotation :
Vu il y a une éternité - A revoir