Les meilleurs films israéliens selon takeshi29

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Une valse sublime... (cf critique)

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Pour vous souhaiter un bon dodo, un grand cri d'amour pour ce film que j'avais complètement oublié de noter, et pour cette merveille qui me manque tant, Ronit Elkabetz.

Son talent d'actrice était reconnue, et ici elle livre encore une prestation renversante, mais il ne faudra surtout pas oublier qu'elle a laissé derrière elle en tant que réalisatrice (à quatre mains avec son frère Shlomi) une trilogie admirable que vient conclure ce "Procès de Viviane Amsalem".

Quelle force maîtrisée, quel œil aiguisé, quel sens du rythme, quel acte artistique et politique redoutable ! En reprenant à son compte le procédé à la Asghar Farhadi, on pense bien entendu immédiatement à "Une séparation", les deux réalisateurs nous font progressivement passer de l'état de témoin à l'état d'acteur et donc protagoniste, et c'est ainsi que tout spectateur sera contraint de vivre et subir, par instants même physiquement, cette descente aux enfers kafkaïenne.

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"Synonymes" est une énorme gifle, la forme est aussi puissante que le fond, violence et intelligence se répondent dans un film politique et littéraire mais qui évacue très rapidement la prétention, qui brasse mille thèmes sans pourtant jamais se perdre.

Contrairement à l’an dernier un Ours d’or amplement mérité.

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Ce second volet est encore plus fort et déchirant que le premier. Réussir à filmer des moments aussi intimes et a priori impudiques, tels que la maladie accablant un être, avec tellement de respect et de douceur est une prouesse.

Ronit, de là où elle est, peut remercier son frère, on ne pouvait lui rendre plus bel hommage. Un grand moment d'humanité et de cinéma, et clairement le plus bel objet actuellement sur les écrans.

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Accepterez-vous d'être pris au piège ? (cf critique)

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Crise conjugale et existentielle Version XY... (cf critique)

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Israël à l'italienne... (cf critique)

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A vous mettre le cœur et les tripes par terre... (cf critique)

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Samuel Maoz aura pris son temps pour accoucher de son second film après le remarquable "Lebanon". Et au vu de ce "Foxtrot", on peut dire qu'il a bien fait.

Le garçon a des obsessions, l'enfermement de son pays, d'où le titre et l'utilisation en partie, une nouvelle fois, du huis-clos, la critique acerbe du ridicule de la guerre, la difficulté des rapports humains, et il ne les lâche pas tout en parvenant malgré tout à renouveler sa partition.

Exigeant et rude dans sa première moitié, ce "Foxtrot" se donne et nous donne de l'air ensuite, ose l'humour, la lumière. Mais ne vous faites pas d'illusions, Maoz, grand styliste par ailleurs, maîtrise l'art de la pirouette et du labyrinthe, alors inutile de vous réjouir trop tôt. Plus dure sera la chute...

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Gitaï de retour aux affaires... (cf critique)

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Amos Gitaï signe là un documentaire qui ne s'attaque pas à l'histoire du conflit israélo-palestinien, il préfère recueillir la parole, dans les deux camps, de journalistes, de politiques mais aussi d'anonymes qui eux sont chargés dans le casting de démontrer une réconciliation possible. Ce "A l'ouest du Jourdain" prouve qu'on peut-être à la fois artiste engagé et homme honnête.

On en vient à rêver d'une version longue, pourquoi pas sous forme de série sur Arte, car on sent dans ce film de Gitaï une frustration, comme celle de ne pas pouvoir approfondir les parallèles entre passé et présent, avec ces images d'archives passionnantes qui démontrent à quel point certains ont trahi leurs prédécesseurs, qui eux fondaient leur réflexion sur le bien commun et non de bas intérêts et idéologies personnels.

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J'attendais ce(s) film(s) avec grande impatience, ayant une passion absolue pour Ronit Elkabetz,et les films qu'elle réalisa avec Shlomi, et pour l'instant je ne suis pas déçu.

Ces "Cahiers noirs" sont un objet hybride, un documentaire certes mais pas que, un pont dressé entre des films et une vie, ou quand celle-ci rencontre en permanence l'art. L'intime, le politique, la famille qui à elle seule démontre toutes les blessures du passé et de l'Histoire, ou quand un frère fait une déclaration d'amour déchirante à sa sœur, une femme qui en en incarnant plusieurs les représente toutes, en tout cas aux yeux d'un réalisateur qui préfère l'intelligence à l'impudeur.

Très hâte de découvrir le second volet ce soir...

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"Stripped", troisième volet de la “Love Trilogy” de Yaron Shani (mais premier chronologiquement car présenté dès 2018 à Venise), est enfin visible dans les salles. Indépendant en terme de récit de “Chained” et “Beloved” il s’avère le plus dérangeant, complexe, le plus problématique aussi en terme de message (Assez "borderline" comme parfois avec Shani). Un point commun entre les trois : la noirceur du regard porté sur une société, un pays.

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Une chronique familiale à l'sraélienne... (cf critique)

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Découvrir ce "Personal Affairs" quelques jours après un autre film israélien, "Une semaine et un jour", fait une drôle d'impression car si les deux abordent deux sujets bien différents, celui-ci étant d'évidence plus frontalement politique, ils le font avec le même ton doux-amère, ils choisissent le rire pour désamorcer la douleur.

Maha Haj a quelque chose d'Elia Suleiman avec son surréalisme, son burlesque qui vient croquer Ubu, et son film est aussi tendre que drôle.

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Beau et fort, c'est vrai... (cf critique)

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Eran Kolirin signe là un film bien plus sombre, subtil et maîtrisé que "La Visite de la fanfare" mais tout aussi éclairant sur l'absurdité kafkaïenne du conflit israélo-palestinien.

A la manière d'un Elia Suleiman il nous fait rire et pleurer dans la même image, avec intelligence et un sens de la mise en scène de plus en plus affirmé.

Un "Et il y eut un matin" qui aurait tout à fait eu sa place dans la compétition cannoise plutôt qu'en section parallèle.

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Ce film israélien est un pur bonheur, avec son scénario inventif, ses dialogues pétillants et ses formidables acteurs, en particulier Shai Avivi, le merveilleux père de "My Kid".

L'humour comme arme pour désamorcer le chagrin, pourtant présent dans chaque geste, chaque regard...

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Ce documentaire sur le chorégraphe israélien Ohad Naharin (dont on pouvait apercevoir le travail dans "Otages à Entebbe") est formidable car il parvient à proposer un équilibre parfait entre parcours personnel et artistique de cet artiste de génie.

Ça vibre, ça émeut, on est à la fois dans les corps et les esprits, sans oublier d'évoquer la portée politique d'un pas de danse, les remous que peut provoquer la peau qu'on ne saurait voir.

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Eran Riklis est vraiment très doué pour raconter des tonnes de choses complexes sans aucune lourdeur, pour esquisser les thèmes sans devenir explicatif ou redondant, il est sensible sans sensiblerie, il sait toujours où s'arrêter pour ne pas obtenir la larme facile, osant même provoquer un sourire alors que la situation devrait l'interdire.

Avec "Mon fils", tout comme dans sa "Fiancée syrienne" ou ses "Citronniers", il aborde la situation politique par le biais du récit intime, et il le fait avec tant de tact qu'on s'y sent merveilleusement bien.

NB : Quel bonheur de retrouver dans le même film Yaël Abecassis et Ali Suliman, et même d'y entendre du Joy Division !

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Un autre Amos Gitaï très fort, où la sensualité se veut acte politique, avec une Yaël Abecassis impressionnante.

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Avec ce très beau documentaire Michale Boganim effectue un travail qui fait penser à celui de Simone Bitton, et ce "Mizrahim" rappelle fortement "Ziyara", sorti quelques mois plus tôt, qui lui aussi prenait la forme d'un road movie historique à la recherche de ses racines. Didactique et profond.