Les meilleurs films italiens selon MubiSensCritique

Annotation :

Une beauté formelle d'images propre au réalisateur qui ne laisse rien au hasard et nous éblouit par la maîtrise de ses compositions.

Ici soutenues par, entremêlées, et immergées dans la musique de Mahler, le cadre de Venise.

Un éclat symphonique de beauté pure. Le thème de la nostalgie, de l'homosexualité effleuré par des acteurs sublimés.

Attention chef d’œuvre lent et long, à voir reposé(e)

En alternative Au Guépard et Rocco, très justement cités habituellement dans les tops.

Annotation :

Tout simplement à mon goût la plus belle prestation de ce duo d'acteurs qui ont si souvent joués ensemble.

Sophia Loren, Mastroiani, parmi mon top Ten d'acteurs également, tout est dit !
le reste l'a déjà été.

Une actualité tragique omniprésente, traité avec maestria et tact par ce réalisateur de génie qui laisse respirer ses deux étoiles en un jeu dans et hors du temps.

A voir et revoir

Annotation :

Le testament de Sergio Leone

Sergio Léone à la réalisation pour son ultime film, La musique d’ Ennio Morricone, Des acteurs de légendes De Niro à James Woods, en passant par Joe Pesci et Burt Young, la jeune Jennifer Connelly,

Une plongée dans le New York de la Grande Dépression : arnaques, amitiés, amours, trahisons. Le récit est bercé par les souvenirs, de sublimes flashbacks.

Un chef d’œuvre calme et presque trop tranquille, mélancolique et enivrant. Toute la maturité du grand Sergio derrière la caméra, après plus de 10 ans de préparation du film pour 3H40 de spectacle total.

En alternative à il était une fois dans l'ouest et le bon la brute et le truand, très justement cités habituellement dans les tops.

Annotation :

" Je suis contre les femmes, tout contre " Sacha Guitry.

Vous y êtes: la cité des merveilles, des femmes !

Une absence totale de frontière entre le rêve, l'imaginaire, l'hallucination et le monde de la réalité et vous voilà convié dans l'univers si familier de Fellini qui y traîne Marcelo par la main et nous par son voyage extraordinaire.

A la fois drôle, une réflexion sur l'incommunicabilité H/F, une œuvre éblouissante de créativité, de délires, de phantasmes, de situations absurdes ou gênantes.

Surtout des images hallucinantes, des images inoubliables du cinéma si original de Fellini.

Attention, pas forcément une bonne idée pour un premier RV galant, tout le monde y prend pour son grade, l'amour aussi.
Allez y l'esprit ouvert, prêt à être surpris par le grand cirque fellinien et des images merveilleuses et magiques !

Je l'ai choisi en alternative à la Dolce Vita, et l'ensemble de son œuvre en clin d’œil avec la scène du grand huit de nuit, au 8 et demi, et parce que ce film est injustement rarement mentionné dans les tops.

Annotation :

Un hommage pour l'ensemble de son œuvre :

Le regard satyrique d'un homme sur lui et le monde qui l'entoure au gré des ses errances.

Pour une formidable balade guidée à Vespa dans les rues de Rome

A la recherche de tranquillité en voyage aux îles éoliennes, dévastées par le tourisme de masse.En visitant le volcan Stromboli, Gerardo réussit à demander à des touristes américains de lui révéler en avant-première les événements du soap opéra Amour, Gloire et Beauté, pas encore diffusé en Italie :o)

Et un parcours médical analysé avec une humour tragi-comique qui flirte avec la franche rigolade.

Avec et du même réalisateur (souvent auteur, producteur et interprète de ses films)

Sogni d'oro, Palombella rossa
la chambre du fils, le caïman, habemus papam

Annotation :

Rire jaune à Gorge déployée

Une succession de sketchs aussi hilarants que dérangeants.

Alberto Sordi au top de sa forme.

Qu'est ce que j'ai ri !
Une honte

Annotation :

Ahurissante plongée au coeur d'un quartier de misère, d'une galerie de personnages sordides et d'intrigues révoltantes. Aucune concession sur la bêtise humaine filmée dans toute sa cruauté et sa splendeur.

Une ordure qui règne sur son magot convoité de tous, et trône sur un tas d'ordures et de personnages agglutinés dans les bas fonds d'une cour de miracle à l'italienne. Bavarde. Grouillante.

Un cloaque où s'ourdissent des chicaneries les plus minables aux plans d'escrocs et d’assassinats vraiment sales, vraiment moches, vraiment méchants : Affreux !

Vous étiez prévenus !

Aucune lueur d'espoir. La jeune à peine sortie de l'enfance, porteuse d'eau de l'ouverture, comme souillée par le film, le referme enceinte.

Filmant comme s'il faisait parti de cette troupe ( d'acteurs essentiellement amateurs) et de cette fange humaine, Scola nous montre l’innommable, l'impensable, et soulève notre cache misère, nous laissant nu et seuls face à cet impitoyable spectacle. Aucun plaidoyer direct, une invitation à partager le temps d'une fiction le quotidien de ces monstrueux frères humains qui mordent.

Une tribu sur laquelle règne maître Nino Manfredi ( l'une des plus belles performances d'acteur,* )

on en vient à vouloir sauver cette immonde crapule lors de son lavage d'estomac.

et Scola magistral de la mise en scène pour des scènes d'anthologies, à la réalisation d'une exploration en apnée et en a puanteur.

Quelle claque, monumentale !

Ce qui n'existe heureusement plus à Bologne ou Nanterre, rampe encore dans les bidons villes de Bombay ou de Nairobi et sans aller si loin :

Une misère absurde qui ne nous révolte pas plus que les roms entassés sous nos autoroutes dans des cartons, les affreux qui dorment dans leur vomi au coeur de nos centres villes.

Abject !

Scola, ne nous souffle pourtant rien, et nous met juste à nu devant l'affreuse face cachée de notre si haute civilisation.

Un rappel pour ceux grandissants qui comme moi rôdent au bord d'une gigantesque et sourde révolte, mais là on sort du film et du cadre

Annotation :

Une très belle surprise !

Annotation :

Drôlissime, Sophia et Marcello en duo comique hilarant