Les meilleurs jeux de rôle sur PC selon Seb C.

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Un total sentiment de liberté, une ambiance extraordinaire, une écriture fouillée, un challenge très ardu en début de partie et un sentiment de progression très grisant (quoique trop rapide). Le meilleur Elder Scrolls de la série et peut-être le jeu le plus important dans mon parcours de joueur, tous genres confondus.

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Sorti tardivement en France et mal reçu à cause de sa modestie technique, Gothic II reste à mon sens le meilleur représentant actuel du RPG allemand et brise de nombreux clichés sur la soit-disant austérité des Teutons en matière de jeu de rôle. Les quêtes et les dialogues sont excellents, le scénario est simple mais prenant, le world design est un modèle du genre, la gestion des points d'expérience et de la progression est affinée à la main avec un soin maniaque. Aujourd'hui encore, ce jeu est le meilleur exemple de ce que peut donner un RPG produit artisanalement.

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Amélioration du premier sur tous les points, Original Sin II est un véritable cri d'amour au jeu de rôles dans son sens le plus large, et sans doute le magnum opus de Larian. Derrière ses couleurs bariolées se cachent des mécaniques de combat très exigeantes, un énorme travail sur le quest design, mais aussi, on ne le dit pas assez, une scénarisation touffue et cohérente qui cimente, et justifie, le gameplay avec une aisance impressionnante. Du point de vue de la durée de vie, c'est peut-être le RPG le plus long et avec la meilleure replay value que j'ai fait de toute ma vie : non seulement un seul run prend minimum 100 heures en ligne droite, mais la diversité des cheminements narratifs et tactiques, les innombrables façons de jouer (mode de difficulté très travaillés, coopération bien intégrée, mode créatif sans limite...) en font le meilleur candidat dans le paysage rôliste actuel pour des runs supplémentaires. Contrairement à son prédécesseur, le titre reste parfaitement constant dans la qualité malgré la longueur de l'aventure, sans aucun contenu parasite ni rallongement artificiel de la durée de vie. Tout est là pour une bonne raison, tout est écrit, amené et conçu avec talent et expertise. Malgré de menus défauts toujours pas complètement gommés en version Definitive, Original Sin II est plus qu'un RPG : c'est un monde à part entière, un titre parcouru de bout en bout d'un souffle épique et ludique qui continue de me séduire malgré mes 200+ heures passées dessus. Le meilleur jeu de rôles isométrique au tour-par-tour existant, selon moi.

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Successeur spirituel des Gothic, Risen compense sa petite superficie par un excellent world design et des quêtes à embranchements multiples très travaillées. Les trois arcs narratifs exclusifs sont bien écrits et garantissent une excellente rejouabilité. Dommage que la fin du jeu soit un peu trop riche en action et se conclue sur un combat de boss malvenu (dommage aussi que les épisodes suivants soient nettement moins réussis).

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Gothic 3 n'est pas un jeu inoubliable dans sa version de base à cause d'un développement chaotique et d'une absence de volonté de suivi de son éditeur, JoWood. Toutefois, avec son patch communautaire, c'est carrément Oblivion avec un vrai gameplay et un vrai scénario. Par rapport au II, cet épisode comporte un monde beaucoup plus vaste, et, surtout, il possède des enjeux politiques passionnants autour desquels le joueur peut constamment se positionner. Paradoxalement, le jeu est quelquefois victime de sa propre excellence, puisqu'il est un peu trop long et aurait gagné à resserrer son contenu end-game, mais ça reste une expérience franchement inoubliable.

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Contrairement à Bethesda avec Fallout 3 et 4, Obsidian a parfaitement su capturer le style Fallout et le transposer dans un univers 3D. La grande force de ce jeu réside dans son quest design et globalement dans son écriture, même si tous les autres compartiments sont réussis (combats, monde ouvert, évolution du personnage). Le jeu est un peu moche mais pas tant que ça, on peut même lui trouver un certain charme dans cette restitution brillante d'un monde post-apocalyptique sans concession.

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Pas forcément le meilleur RPG de l'histoire (ni même un RPG tout court, diront certains), pourtant Fable reste l'un de mes jeux préférés et l'un des rares sur lesquels je prends encore du plaisir à revenir, même dix ans après sa sortie. Malgré les critiques dont il a été l'objet, il a posé plusieurs jalons du RPG moderne : alignement bien/mal, choix moraux, fins multiples, gameplay multi-facettes. Il possède également une qualité de production exceptionnelle, avec une jouabilité remarquable, des graphismes somptueux et des musiques mythiques.

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Un hybride TPS/RPG bâtard mais attachant, où l'on retrouve la patte Obsidian dans tout ce qui touche à l'écriture, aux choix du joueur et à leurs conséquences, parfois très importantes. Le setting d'espionnage/thriller conspirationniste contemporain est parfaitement exploité, avec de nombreuses scènes de dialogues très bien écrites où le joueur n'a que peu de temps pour réagir, et où il influence toujours d'une façon ou d'une autre la suite des événements. Un titre unique en son genre, qui s'éloigne du carcan habituel des RPG tout en en conservant l'essence.

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Sans doute le jeu le plus sous-estimé de 2017, Elex est un petit bijou à classer parmi les hauts faits d'arme du studio Piranha Bytes et se hisse plus ou moins au niveau de Gothic 3. L'intelligence du world design (toujours ouvert), la qualité d'une intrigue aux nombreux enjeux politiques, les perspectives d'évolution passionnantes qui encouragent à ne jamais arrêter de jouer : tout cela se retrouve dans Elex, qui compense sa difficulté de début de parcours (un classique maison) par des standards techniques et artistiques revus à la hausse. Un grand jeu, qui, j'en suis convaincu, finira par acquérir la renommée qu'il mérite.

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Émule belge d'Arcanum, Divine Divinity m'a frappé par sa générosité, son immensité, la profondeur de son background et la drôlerie de son scénario. Il a un peu vieilli aujourd'hui, mais la plupart de ses qualités restent inchangées, y compris sa durée de vie plus qu'exemplaire, son accessibilité réelle et la grande précision globale de son équilibrage.