Les meilleurs jeux vidéo de 2021 selon Frakkazak

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47 Shades of Prey

Si j'avais apprécié Hitman (2016) sans me prendre forcément au jeu, avec seulement une petite dizaine d'heures passée dessus (et sans faire toutes les maps), j'avais tout de même apprécié le concept. J'ai réitéré avec le deuxième volet où j'ai passé une quarantaine d'heures sur les deux premières maps et en reprenant les deux première du premier jeu, mais je suis toujours pas allé au bout. Là, Hitman 3, j'ai tout repris, DLC compris, avec l'intégralité des missions complétées au rang max, pour un total tous jeux confondus de 150 heures.
Pourquoi cette longue exposition alors? Pour légitimer le fait que je me suis (enfin) perdu dans l'immensité du jeu, de ses maps tentaculaires, de ses possibilités infinies, du renouvellement de sa proposition (l'enquête de Dartmoor, les cibles cachées, les missions de sniper, l'alternance entre cartes plus confinées et terrains de jeux immenses, le frisson toujours ressenti de finir une mission en silent assassins + suit only...). Une fois happé par l'envie de retourner chaque niveau dans tous les sens, on se rend compte de la maestria totale du jeu. Et encore, je ne suis pas allé m'aventurer dans les contrats créés par la communauté et je n'ai touché qu'à deux cibles temporaires. Et c'est également sans aborder l'intrigue, qui si au départ me paraissait assez anecdotique, est finalement plutôt prenante.
Cette trilogie Hitman est une proposition unique dans le paysage vidéo-ludique actuel, affinée d'épisode en épisode et maîtrisée de bout en bout. à la croisée des chemins entre l'infiltration, le jeu systémique et le bac à sable géant. Un level design au sommet du medium, une narration environnementale fantastique et une rejouabilité hors pairs. Une véritable claque qui laisse présager du très très bon pour le prochain jeu d'IOI qui se fera sous la licence James Bond.

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Si le premier Psychonauts, fait juste avant celui-ci, m'avait extrêmement botté (cf ma critique), celui-ci en prend tous les défauts et les corrige pour donner une aventure tout simplement géniale. La créativité est toujours au rendez-vous, l'humour intact et efficace et le gameplay rôdé. Un niveau en particulier, celui du festival musical, aura su me donner du frisson tant sa direction artistique est fantastique et son final impeccable. Il aura fallu seize ans pour que Tim Schafer et Double Fine nous pondent une suite, mais ça en valait clairement la peine. Des jeux débordant d'autant d'idées originales, et dégageant un tel sentiment feel-good, c'est aussi ça qui me fait tant aimer ce medium. Une pépite qui n'aura pas un 10 car il souffre de la comparaison avec son aîné, qui était tout de même plus varié dans les gameplays qu'il nous proposait.

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Cf critique

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Inscryption avait d'emblée tout pour plaire, alliant jeu de cartes et rogue-lite, avec une ambiance extrêmement travaillée et bien pesante, et un aspect méta sacrément bien foutu. Il se hisse donc sans peine dans ce que j'ai pu jouer de mieux cette année, malgré un second acte légèrement décevant devant la brillance du premier (et du mode challenge qui se débloque après la campagne, vraiment prenant) qui l'empêche de briguer le point supplémentaire qui le ferait rentrer dans la légende des 9/10.

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Version standalone d'un mod Skyrim, The Forgotten City est une petite merveille à bien des égards. S'il est techniquement daté, il est revêt une esthétique historique remarquable, tant sur le visuel que sur l'écriture que l'on sait immédiatement documentée. Car si la proposition d'enquêter dans une boucle temporelle à la Groundhog Day n'était pas déjà un appel assez fort, tout le travail apporté à la crédibilité de cet univers et à l'immersion devrait achever d'enfoncer le clou. The Forgotten City est prenant, haletant, instructif et original. Les sensations ressenties sont proches de celles d'un Obra Dinn, apportant un nouvel étalon au genre du jeu d'enquête via cette proposition unique. Excellent.

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Two Against One

Brothers avait créé la surprise, puis A Way Out avait ajouté du budget pour un polar nanardesque de plutôt bonne facture. J'étais donc curieux de voir ce que Fares et son studio allait nous pondre avec ce It Takes Two. Et si l'emballage général me paraît quelque peu démesuré, c'est tout de même plaisant de voir un jeu 100% coop passer sur le devant de la scène. Car It Takes Two parfait l'ébauche du jeu précédent, pour en faire une aventure plaisante de bout en bout. On enchaîne des boucles de gameplay de quelques minutes, avec une variété ahurissante dans tout ce qui nous est proposé, évitant toute forme de lassitude par répétition. Ajoutez à cela une direction artistique plutôt efficace, et surtout une écriture dont l'humour fonctionne parfaitement (le trauma de l'éléphant...) dans son côté déjanté.
Mais comme souvent avec ce genre de jeu, l'avis sera fortement différent selon la personne avec qui vous avez vécu l'aventure, la thématique étant plus ou moins parlante et donc l'histoire plus ou moins vécue au premier degré. Dans mon cas, ayant fait le jeu avec ma moitié, ça a parfaitement fonctionné!

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Colt Vahn is my name, and fucking up motherfuckers is my game!

Il fallait bien un Arkane pour apporter de la fraîcheur dans le monde du AAA. Si les joueurs ayant déjà touché à Dishonored retrouveront rapidement des sensations familières, la structure même du jeu et les réflexions de développement que celle-ci impliquent sont impressionnant (et expliquent sûrement le nombre limité de zones à explorer). Deathloop et grisant, que ce soit dans on exploration, sa narration environnemental, ses combats, sa construction déstructurée ou même son multi en mode chat et souris. Une véritable preuve que l'on peut, avec de l'ambition, pousser un concept frais sur une base déjà éprouvée. Le seul bémol qui m'empêche de mettre un 9 à cette pépite, c'est le côté finalement assez dirigiste du tout, où il n'existe qu'une seule façon de faire pour accomplir notre mission dans son intégralité. Encore une fois, c'est compréhensible (j'imagine déjà les diagrammes et arbres de conséquences dans les bureaux de développement), mais dommage.

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Platiné - 45 heures

Pot pourri de tout ce qui se fait dans le genre survival-horreur, ce RE8 mise avant tout sur son ambiance, toujours aussi subjuguée par un RE Engine au top de sa forme. Les influences du titre sont nombreuses, allant piocher aussi bien dans les meilleurs éléments de la saga que chez la concurrence. On alternera ainsi phases d'explorations avec secrets et puzzles à débloquer, phases de survie pures et dures (assez compliqué sur une première run en hardcore et d'entrée de jeu), séquences d'horreur psychologique à la Amnesia, scènes d'actions à cent à l'heure, ou encore cache-cache avec un simili Mister X. Cette profusion de différents tropes du genre permet à Capcom une très bonne maîtrise du rythme, avec ces moments de respiration nécessaire. En termes de contenu, il est tout à fait possible de finir une partie en 3 heures, mais j'ai passé une grosse douzaine d'heures sur ma première run en fouillant tout de fond en comble et en avançant prudemment car sous tension. La saga continue donc dans sa lancée de réussites depuis le virage amorcée avec le septième épisode, et ça fait carrément plaisir.
Petit apparté sur le scénario qui, comme d'habitude chez RE, est complètement B, truffé d'incohérences et d'illogismes, mais dont au final on se fout pas mal.

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Annoncé de nulle part, avec un trailer qui sentait le réchauffé, et après que Square Enix aient lâché un Avengers conspué par la critique et le public pour sa paresse et son modèle économique, ce Guardians of the Galaxy made in Eidos ne partait clairement pas sous une bonne étoile.
Et pourtant, les premiers retours ont été surprenamment bons, assez pour titiller ma curiosité et que je fasse le pas lors d'une promotion. Et je dois dire que le charme à opéré. Pas spécialement friand des derniers Deus Ex du même studio et n'ayant aucune connaissance des Gardiens ou de la partie spatiale de Marvel hors MCU, je suis arrivé dubitatif, pour me finalement me faire charmer par une narration qui fonctionne très bien, et un gameplay qui, s'il ne réinvente pas la roue, est efficace et se pare de moments de coolitude absolue (les "Huddle Up" sont vraiment marquants, et lâcher un pep-talk raté à ses compagnons avant d'enchaîner par un vol plané puis une glissade en slo-mo tout en tirant et sur un fond de "Don't worry, be happy", ça vaut son pesant de cacahuètes.
Mais c'est bien l'écriture qui fera du jeu l'expérience réussie qu'il est. Je me suis beaucoup plus attaché à Peter, Drax ou Rocket qu'avec les films, car ils ne sont pas que des guignols: ils ont un passé, des aspirations, qu'il ne tiendra qu'à nous d'explorer à notre gré via une palanquée de dialogues optionnels, ou par les différents choix que l'on fera au cours de l'aventure. On est pas au niveau de Mass Effect, mais c'est l'idée.
Ajoutez à cela un bestiaire assez conséquent, des environnements variés, et une durée de vie savamment dosée, et vous obtenez un TPS narratif très solide et très fun. Une bien belle surprise.

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Plus qu'une parodie, UnMetal est un hommage tant aux premier Metal Gear et tous les jeux 80s de cette veine, mais aussi au cinéma des ZAZ. Mais si son côté humoristique est ce qui saute aux yeux à première vue, il y a un véritable jeu derrière ce projet, avec un gameplay bien calibré, une variété qui évitera tout sentiment de redondance dans les différents chapitres que l'on traverse, et un véritable challenge dès que l'on s'attaque au mode Hard ou aux divers défis proposés. Drôle et efficace, UnMetal fait partie de ces perles rares de l'indé qui ne s'appuie pas sur un simple gimmick graphique ou tonal pour s'en sortir, mais propose une véritable oeuvre à part entière qui utilise ses références pour créer son unicité.
Mais vous me direz, qu'en est-il de la corde?

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Si on a plus l'effet de surprise du jeu original, reste que ce Below Zero apporte assez nouveautés pour complémenter l'expérience initiale. On reprend à zéro, dans un milieu différemment hostile, et on part en exploration pour essayer de comprendre ce qu'il s'est basé dans cette région glacière. Pas mal d'ajouts bien sentis, comme la gestion de la température, un véhicule sous-marin unique mais modulable, ainsi qu'un accent plus poussé sur la narration grâce à notre compagnon de voyage. Bref, si vous avez aimé le jeu de base et que vous en redemandez comme moi, cette expansion stand-alone fait largement le boulot dans une map plus condensée et une aventure plus courte. Toujours aussi brillant.

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Deuxième jeu que je fais sur Switch, première incursion dans l'univers Metroid (outre un essai avorté sur Super Metroid), série génitrice d'un de mes genres de prédilection. Evacuons d'abord le négatif, je trouve la DA insignifiante, et outre cette indifférence graphique, ça se ressent dans les différents biomes qui se ressemblent tous (ce qui est clairement un défaut pour ce genre de jeux). Ce sont ces points qui empêcheront Dread d'obtenir une meilleure appréciation à mes yeux, et c'est bien dommage car tout le reste est très solide.
Le level design est super chiadé, avec un guidage invisible empêchant de se perdre (cf la vidéo de Mark Brown sur le sujet pour de plus amples explications) et une acquisition de nouveaux power-up organique. Le gameplay est lui aussi très bon, avec une Samus répondant au doigt et à l'oeil, et des combats de boss posant de véritables défis. Ajoutons à cela une mise en scène dynamique, et on a un très bon représentant du genre.

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Si Kena ne réinvente pas la roue, piquant des idées à droite et à gauche avec plus ou moins de succès (notamment ce système de combat soulsesque qui fonctionne bien, mais dont l'imperfection ou des choix douteux de design entraînent de sacrés pics de difficulté), et qu'il est doté d'une histoire sans originalité et lacunaire dans son déroulement, il reste une sacrément belle roue. Ce n'est pas pour rien si toute la communication de ce jeu s'est faite autour de ses airs de Pixar vidéoludique, et si Ember Lab est avant tout un studio d'animation. Dommage du coup que l'on se retrouve avec des cutscenes à 24fps qui font mal aux yeux lorsque l'on fait toute l'aventure à 60. Mais ça reste foutrement beau, une variante honnête à la prouesse visuelle que fut le Ratchet & Clank 2021, pour un budget tout autre. Et si en plus on rajoute une BO inspirée et mémorable, on serait quand même bien bêta de bouder notre plaisir devant ce petit bijou des sens qui se joue tout de même très bien.

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Si la formule Ratchet & Clank reste inchangée d'un point de vue gameplay, c'est ce bien ce jeu là (avec Returnal) qui fait démonstration de ce dont est capable la nouvelle génération de consoles. Le jeu est splendide et pourrait passer pour ce qui se fait de mieux dans le cinéma d'animation actuel, le tout en 60 fps constant avec un RTX qui fait clairement le taf. Et, soulagement, les trailers n'étaient pas mensongers, on passe son temps à se téléporter d'un environnement à l'autre sans chargement, rendant l'ensemble de l'aventure hyper dynamique. On en viendrait presque à regretter une surchage visuelle à l'écran tant le jeu nous en envoie constamment plein les mirettes. Une véritable vitrine technique donc, avec un bon usage des fonctions aptiques de la manette, qui se révèle être une prouesse visuelle à défaut d'être un renouveau du gameplay de la franchise.

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Sorti de nulle part, ce metroidvania chinois m'a tout d'abord aguiché par ses graphismes léchés et son univers diesel-punk où les animaux sont anthropomorphisés. Mais derrière ce bel apparat se cache un très bon titre, au gameplay efficace et où chaque biome apporte son lot de nouveautés (niveaux piégés, niveaux aquatiques, infiltration...). S'il n'est pas foncièrement compliqué de venir à bout de F.I.S.T., certaines zones sauront tout de même apporter de bons challenges. Comme à l'accoutumée dans ce genre de jeux, nous aurons bien évidemment accès à un éventail d'armes, accessoires et compétences qu'il faudra utiliser en s'adaptant à chaque situation présentée. Si l'on est loin de la perfection d'un Hollow Knight, on a un jeu solide reprenant très bien ce qui existe déjà, le tout dans un univers ayant un caractère et une atmosphère qui lui sont propres. Je suis très curieux de voir ce que pourra faire TiGames (dont c'est le premier jeu) par la suite.

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Si le premier volet de Little Nightmares avait pour lui la force d'une direction artistique chiadée, rappelant les oeuvres d'Henry Selick, il peinait à me convaincre dans son gameplay trop approximatif (notamment dans la gestion des profondeurs). Le constat pour cette suite est le même, au milieu de cette envoutante et lugubre balade, on aura toujours ces gros moments de frustration où un saut ne passe pas car on ne voyait pas bien notre position, ou car un coup de marteau est mal parti. Cependant, ce numéro deux trouvera ma préférence de par une plus grande variété de décors et d'ambiances, avec toujours plus de beauté macabre. Malgré ses approximations ludiques, on est tout de même dans le haut du panier du cinematic platformer, ça serait dommage de bouder son plaisir.

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Chicory est un metroid-like sans combats (si ce n'est quelques boss), où l'emphase sera mise sur l'exploration de cet univers choupi noir et blanc que l'on ira colorer de notre pinceau qui s'étoffe au fil de l'aventure. Si comme ça, on a une impression de déjà-vu (de la navigation à la Zelda, en passant par le pinceau d'Okami et la recoloration d'un Saboteur ou d'un Concrete Genie), c'est tout de même fichtrement bien foutu et les personnages, dotés d'une écriture rappelant un Night in the Woods, sont attachants. Une aventure toute douce dans un monde au premier abord très accueillant mais possédant sa part de profondeur. Une belle découverte.

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Derrière cette aventure très courte et très simple se cache un petit bout de réconfort, une pause dans la tumulte des jeux objectivés par l'élimination de menaces tangibles. Ici on se contentera de se balader dans différentes zones thématiques et de prendre des photos de personnages choupis et de remplir notre bestiaire. Simple, efficace, et plutôt joli, Toem est une petite aventure dans un cocon tout doux.

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Après un Titan Souls sympathique mais perclus de défauts, Acid Nerve revient avec Death's Door, projet plus ambitieux mais toujours dans cette même veine, allant jusqu'à reprendre certains patterns de boss. Le second jeu du studio est généreux en termes d'exploration, de combats challengeant, et de secrets divers et variés, et il est également bien mieux fignolé que son grand frère. L'histoire et l'écriture sont en retrait, et la DA m'a semblée trop générique pour être vraiment marquante, c'est donc bien le gameplay qui fera de Death's Door une bonne pioche dans le catalogue Devolver. Rôdé et efficace.

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Cf critique

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Si l'univers Oddworld est toujours aussi travaillé et efficace, cette suite/remake prend des directions ludiques pas forcément judicieuses. Exit le gamespeak qui se retrouve ici dans son plus simple apparat, et bonjour à un système de craft qui, s'il n'est pas inintéressant, demande la fouille consciencieuse (et laborieuse) de chacun des environnements. Bonjour également à ces phases de tower defense où vous devrez aider des vagues de mudokons à s'échapper sous le feu des sligs. La formule évolue donc, pour le meilleur comme pour le pire. Par ailleurs, le jeu s'avère extrêmement difficle, avec une entrée en matière sur trois niveaux portés sur l'action qui auront tôt fait de frustrer les nouveaux joueurs, et de gros pics de difficulté vers la fin de l'aventure. Un jeu exigeant n'est pas un problème, mais le fait est qu'à sa sortie, le jeu était truffé de bugs, certains demandant de recommencer les niveaux (pouvant durer jusqu'à deux heures) à cause d'un script mal déclenché par exemple, ou de hitboxs de plateforme complètement flingués. Le mélange de ces deux états de fait donne de grands moments de rages.
A l'heure où j'écris ces lignes, je n'ai pas encore testé le dernier patch, mais je me demande si j'aurais la patience d'avancer un peu dans la quête de complétion du titre tant celui-ci m'a laissé un goût amer par son état inachevé.

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Just a Move

Petite expérience courte et sympathique où l'on se contentera de vider nos cartons de déménagements dans une ambiance chill, passant d'une habitation à l'autre au gré de la vie de notre protagoniste. C'est léger et simpliste, et ça fait très bien l'affaire pour les deux heures que cela nous prendra, quoiqu'on sente déjà la redondance pointer le bout de son nez sur la fin, et qu'on est parfois frustré de ne pas pouvoir arranger les choses comme on le souhaiterait. Mais bon, vu que c'est très peu chronophage, je le conseille tout de même comme relaxant.

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République populaire des cimes

Tout comme son grand frère Steep, Riders Republic offre une immense aire de jeu où l'on sera libre de faire notre tracé avec les différentes disciplines proposées, de participer dans un nombre conséquent d'épreuves de courses ou de tricks (en solo ou en multi), de chercher une foultitude de collectables, ou encore de compléter des challenges (sans doute le contenu le plus intéressant à ce jour). Alors oui, il y a de quoi faire, mais cela n'empêche pas un sentiment de répétitivité tant les épreuves diffèrent peu entre elles. On a bien quelques courses dans des environnements un peu originaux, mais cela représente une très grande minorité. Et comme en sus, les contrôles sont très simples, la marge de progression est assez limitée, et on en viendra souvent à ne pas pouvoir passer une course dans les niveaux de difficulté les plus élevés pour la simple et bonne raison qu'on a pas débloquer le matos ad hoc (et qu'on a donc pas assez grindé les épreuves adnauseam). Pourtant les sensations sont bien là, malgré la simplicité du gameplay, et je conseille fortement de passer en première personne pour toutes les épreuves de vitesse. Mais ça ne suffit pas à renouveler l'intérêt, et, si j'ai passé trente heures sur le jeu avant de le lâcher, j'étais déjà passablement saoulé au bout de 20. Je ne doute pas qu'Ubisoft, étant Ubisoft, va ajouter une palanquée de nouveaux contenus dans les mois à venir, mais ça ne changera rien à la philosophie globale du jeu, qui restera donc médiocre.

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Tormented Souls n'a d'intérêt que pour ceux qui n'auraient jamais mis la main sur Resident Evil premier du nom (ou un de ses remasters), tant il n'en est qu'une copie sans ambition. Non pas que ce soit mal fait, tout est bien là, mais rien de plus malheureusement. On enchaîne donc un scénario de série B dans un manoir (enfin, ici un hôpital) avec de méchants monstres, des caméras fixes, des contrôles d'une autre ère, une gestion des munitions et de l'espace dans l'inventaire, des clés et des énigmes, et un final au lance-grenades. Sympathique, mais complètement anecdotique, une simple copie conforme d'un jeu qui a 25 ans et qui a déjà été copié, remasterisé, remaké, émulé et parodié. Pour les mordus du genre.

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Petit jeu de ballade en low-poly que l'on aura vite plié. On se promène en interagissant avec diverses créatures, en surfant sur les pentes et en planant entre les courants d'airs. Du déjà vu, mais pas désagréable. Aussitôt fait, aussitôt oublié.

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Cf critique

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Derrière une DA alléchante empruntant tant à du Rougemuraille qu'à du Darkest Dungeon, se cache un jeu d'action assez exigeant dans ses combats mais qui montrera très vite ses limites dans son contenu. Car si la première heure est intéressante, on se rend compte dans les suivantes que les quêtes secondaires sont en réalité obligatoires pour avancer, et que celles-ci consistent à revisiter encore et toujours les mêmes zones afin de tuer encore et toujours les mêmes ennemis. Et comme le traversal est pataud, on en vient vite à lâcher de gros soupirs. Ce qui est bien dommage tant le système de combat est efficace. L'expérience étant assez courte, les dommages sont limités, mais imaginer la même recette sur une vingtaine d'heure fait frissonner d'ennui.

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Je ne noterais pas le jeu, n'y ayant joué que 3-4 heures. Mais à première vue, j'ai du mal à saisir l'intérêt d'un jeu de dogfights en open world où le scénar (miteux) prend le dessus, où les quêtes sont du fedex, et où la DA brunatre est assez laide. Il paraît que là où je me suis arrêté, quand on récupère son vaisseau, ça commence à prendre de l'ampleur niveau gameplay. Mais vu l'emballage repoussant, j'avais vraiment pas envie de découvrir le reste.