On parle beaucoup dans Cogan, plus qu’on ne se tue, et c’est là sa grande force : des dialogues qui révèlent le mal être profond d’une Amérique au bord de l’anarchie à la fin de l’ère Bush Jr. (par ailleurs, l’arrivée d’Obama ne sera pas montrée comme un sauvetage : pas d’espoir dans Cogan). Des mafieux misérables, décadents, cyniques, dépressifs, victimisés (Ray Liotta s’en prend plein la gueule) et surtout, une mécanique narrative à la froideur typique d’un polar des seventies.
octolhu
8
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le 16 sept. 2013

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