Décevant venant de Roman Polanski et mineur dans sa filmo, The Palace n'est pas non plus l'incommensurable ratage décrit par la critique. Certes le film fait pâle figure en comparaison avec Triangle of sadness, qu'on ne peut pas s'empêcher d'avoir à l'esprit. S'il fallait les comparer, le film de Ruben Östlund parait bien plus caustique quand The Palace semble plutôt "sage" à côté. Contrairement donc à ce que ce qu'on peut lire dans la presse, le film pêche plus par retenue que par excès. Il offre malgré tout quelques situations bien rocambolesques, et même plutôt drôles pour certaines.
Reste que réussir à voir le film au cinéma est déjà une expérience en soi, vu l'unique salle osant programmer le film à Paris, à raison d'une unique séance par jour, et a priori pour une seule semaine avant déprogrammation vu les réactions outrées devant la façade le jour de la sortie. La salle minuscule était pourtant comble lors de la séance... Pas vu ça depuis la sortie de La dernière tentation du Christ de Scorsese, époque où certains s’arrogeaient déjà au nom de la morale le droit de décider pour le bien des autres ce qu'ils étaient supposés voir ou non.
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le 20 mai 2024
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