Coppola exorcise ses démons (la mort de son fils) et putain, qu’est-ce que c’est beau ! L’usage d’une caméra numérique donne à chaque image une teinte étrange, irréelle et l’histoire suit la logique (ou l’absence de logique) d’un rêve : on passe d’une forêt où les étoiles semblent prêtes à tomber à un hôtel lynchien en diable où le temps s’est arrêté, d’un tueur d’enfants à des vampires immortels, de Lovecraft à Edgar Poe… Coppola n’a plus beaucoup de budget pour ses films et on dirait que ça lui réussit plutôt bien (Tetro, L’Homme sans âge…).