Etre vegan, antispéciste et poser avec ses animaux de compagnies.... Voilà résumé l'aberration VG

Pour commencer avant d'attaquer je conseil un livre qui me semble fort intéressant : La viande : une extravagance inoffensive.
Je donne mon avis à moi que j’ai et qui n’engage que moi-même personnellement et plutôt en vrac :
Le végétarisme est facile à comprendre (et, bien mené, il n’amène pas de carences), le végétalisme, déjà beaucoup moins : il consiste clairement en un refus de dépendance, et donc de lien, vis-à-vis des animaux. Les végétaliens ne veulent pour ainsi dire plus en entendre parler ! J’imagine qu’ils condamnent aussi l’équitation (qui crée pourtant l’un des liens les plus puissants et les plus profonds que l’humain puisse établir avec un animal), les chiens de traineaux, etc.
J’ajoute aussi que pratiquement les seuls bovins encore élevés au pré sont ceux destinés à la viande, à l’exception des vaches laitières élevées pour certaines AOC très exigeantes comme le Salers, et à l’exception aussi d’élevages particulièrement respectueux du bien être des animaux. Il est devenu rare de voir des laitières au pré, elles sont toutes en stabulation ou presque.
Imaginez-vous les paysages actuellement occupés par du bocages ou par des pâturages d’altitude occupés par des champs de soja ? Et comment imaginer que l’ager puisse être productif sans le saltus ? À coups d’engrais chimiques ?
En plus du goût, la substitution des protéines de soja aux protéines animales pose un certain nombre de problèmes : non seulement le soja est un allergène assez violent, mais en plus, lorsqu’il n’est pas fermenté, il contient des phyto-œstrogènes potentiellement nuisibles. Pas de ça dans mon assiette, beurk !

Ce livre est orienté, un ami m'a obligé(conseillé) de le lire j'avais déjà un apriori sur les vegans(pas les végétariens) ça n'a fait que le renforcer.
Ces personnes sont vautrés dans l'incohérence de leur démarche, l'intolérance véhiculé, l'absence de solutions, alternatives à tout ce qui pourrait aller à l'encontre de leur idéologie, oui le veganisme est une idéologie, et n'analyse les choses que sous le prisme du veganisme, aucun mot sur les bienfaits de l'élevage, sur la relation homme/animal qui est l'une des plus belles relations, ni sur les possibles méfaits et conséquences d'un régime vegan sur l'environnement(produire industriellement des cachets de B12, manger en hiver vege et donc importer sa nourriture) et la santé(régime non reccomandé aux femmes enceinte, nourricon, personnes âgés, ou malades), ni sur les véritables causes(spéculation, industrialisation du vivant, ogm, surproduction/surconsomation, consumérisme) des problèmes environnementaux, sanitaire parce que polluer avec son pc c'est mieux que polluer pour se nourrir....
Tout les non vegans sont jugés dans ce livre, comme le dit l'auteure ""Ce livre s'adresse à des personnes ouvertes d'esprits, déjà habituées à faire des choix éthiques, déjà habituées à remettre en cause un fonctionnement lorsqu'il est erroné. Je dirais donc qu'il s'adresse à tous ceux qui ont déjà aimé, vraiment aimé. Mais je sais que certaines personnes ne pourront pas le lire, la gifle qu'elles recevraient bien malgré moi ne serait que trop forte...""
Vous êtes prévenu, toute personne qui propose des solutions autre que le veganisme, qui mange de la viande modérément, plante des arbres dans la forêt de bornéo, se déplace en vélo, est membre de Greenpeace, non laissez tomber vous êtes de sombre abrutis. D'ailleurs en bonne tolérante, seule l'abolition est proposé. Bravo pour le vivre ensemble!

La première partie est centré sur l'auteure et sur l'aberration de la surconsomation de viandes(chair animale comme dirait les vegans) Sauf que l'auteur bien entendu ne remet pas en cause uniquement la surconsomation, mais tout bonnement la consomation, sympas pour ceux et celles qui ne veulent pas devenir vegans, et surtout terriblement malhonnete intellectuellement car l'élevage n'est pas le problème mais l'intensif, son industrialisation.
Elle s'appuie sur des chiffres, intéressant mais qui ne servent qu'à une unique orientation.
Les chiffres ont peu les utiliser de manière intelligente, objective ou pour propager sa propagande, il semble que ça soit la 2éme solution qui ait été gardé.

La Deuxième partie nous parle de l'immoralité de manger des animaux, oui manger relève selon l'auteur du religieux, de la morale. Oubliant au passage que l'homme est un animal comme les autres, faisant passer les peuples dit primitifs, pourtant bien plus respectueux que cette dame-les vegans-non vegans de l'environnement, pour des barbares.... Cette phobie de l’animal est comparable à l’anorexie et la boulimie, que je place sur le même plan, c’est à dire le rejet de sa condition d’homme-animal.
Tout est dans le sentimentalisme, une dérive Waltdisneyienne de la vie. L'auteure ne se pose pas la question si écologiquement il est plus viable de se vêtir avec de la laine plutôt qu'avec des vêtements en PVC, tondre une chevre serait un acte tortionnaire, traire une vache équivaudrait à un viol....
Visiblement l'auteure ne se soucie guère des morts indirects que cause notre mode de vie, le visible la dérange. Elle oublie tout ce qu'apporte l'élevage, la relation homme/animal dont elle bénéficie tout en condamnant cela. C'était le bon temps où on pouvait mourir du diabète.
C dommage car ce qu'elle dit sur les abattoirs avec témoignages à l'appui est encore une fois vraie, mais c orienté. Au lieu de revenir à une consomation raisonnable, de réfléchir sur de nouvelles manière de produire, d'élever, de tuer les animaux pour rendre tout cela plus humain, elle vire dans l'extremisme et l'aberration.
Jugeant au passage tout les non vegans, qui sont selon l'auteure le miroir de ces surhommes, ces bienfaiteurs de l'humanité que sont les vegans.
Elle parle des tests sur animaux, bah oui mais comme partout il y a de tout, et surtout sans tests sur animaux elle ne serait sûrement pas là pour en parler.
Elle parle du miel et des abeilles, qui se feraient exploiter par ces affreux apiculteurs qui bien entendu ont comme bon gestionnaire et amoureux de la nature, l'intention de laisser mourir leur colonie.
Elle livre d'intéressant fait sur la pollinisation des monoculture d'orangers aux USA, mais une fois de plus c minoritaire, c l'industrielle qui est à condamner, mais de tout cela elle n'en a cure elle est là pour mettre tout le monde dans le même sac et réciter son catéchisme.

Il ya un chapitre qui parle également des animaux domestique, les vegans sont antispéciste mais arrivent à se convaincre qu'avoir des animaux domestique ne relèverait pas de la même aliénation, selon eux, de l'animal par l'homme.
Allant jusqu'à proposer des croquettes végétal à leurs chiens et chats, carnivores.... Autant ne pas avoir d'animaux de compagnies si c'est pour leur faire subir les délires de leur maitres.... Tout est anthropocentrisme, anthropomorphisme, c navrant.
Pour comprendre cette pensée il faut aller vers le délire de l'antispecisme pierre angulaire de l'idéologie vegan, qui sont pour l'abolition pur et simple de la viande, des animaux(le génocide des vaches et moutons ne les sensibilise pas plus que ça) au nom de l'amour de la nature.
L’antispécisme, comme le veganisme, est une culture urbaine. Ce n’est pas un hasard si l’un comme l’autre sont venus des Etats-Unis et d’Angleterre, sous la double influence d’un zest de puritanisme protestant et de l’urbanisation précoce dont ces deux pays ont été les champions.
La majorite des populations occidentales, depuis plusieurs générations, n’entretiennent plus avec la campagne qu’un rapport mythique, touristique et nostalgique et ont perdu tout contact réel avec l’origine de leur nourriture (carnée comme végétale). Ils ne savent ni comment ça pousse, ni comment ça vit, ni la forme que ça a, ni comment ça se tue. Alors que la vie rurale et paysanne melait intimement les humains et une partie du monde animal (je ne dis pas dans une joyeuse harmonie !), le développement urbain a façonne des comportements apparemment opposes, mais qui se cotoient de manière schizophrénique, vis-à-vis de l’animal.
D’un coté, la production d’un bestiaire désincarné et idéalisé : l’univers Disney, les ours en peluche, les animaux de compagnie, toutes les formes anthropomorphiques de la cité idéale harmonieuse ; de l’autre, des zombis pour qui la viande c’est le hamburger et la croquette de poisson, sans rapport avec l’animal qui n’est plus que « de compagnie » et ne se mange pas. En fait, ces comportements sont le même produit de l’éloignement progressif du monde animal.

Un livre à lire pour les gens déjà endoctriné, ou pour éviter l'endoctrinement pour ceux et celles ayant encore le bon sens et le juste milieu comme Way Of Life
Cart_Man
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le 10 févr. 2015

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