The ecstasy of gold

Nous sommes le 8 septembre 2017, et je suis à Bercy, euh pardon l'AccorHotels Arena je veux dire. Plutôt bien placé en catégorie 1, après être arrivé à la bourre pendant la première partie assurée par Kvelertak, les lumières s'éteignent et la bande son de The ecstasy of gold est lancée. A la limite des larmes de joie prêtes à couler sur mon visage, je chante avec près de 20 000 personnes à pleins poumons. Et puis Hardwired commence, et l'enregistrement de ce double CD aussi (car oui, je ne fais pas un reportage sur un concert, je critique un CD Live). Le son est dentesque et ça se ressent sur le disque, particulièrement bien mixé. Les titres s'enchaînent, parfois de manière inattendue (Seek & destroy en début de concert, The day that never comes, Leper messiah et Last caress déterrées) et c'est bien. C'est parfait même. Rob est comme toujours bien en forme, Lars ne se foire pas et joue même LE passage de One qu'il a tant évité ces dernières années, et surtout, pour le gratteux que je suis, Kirk est en forme et s'éclate avec James qui en fait autant et chante admirablement bien. Emerveillé par chaque seconde du premier concert de mon groupe préféré auquel j'assiste, il est difficile de se dire qu'au moment où j'écris cette critique, ça fait 1 mois que j'ai vécu ce moment. Le dernier album est mis en avant et c'est normal, Metallica a de toute façon bien trop de classiques à son actif pour tout caser en 2h15 de concert.