Déjà première chose : Merci Hypérion pour ce gentil cadeau. Il n'en fallait pas moins pour fêter mes 6 ans (encore).

Écouter le premier album d'Émilie Simon après s'être passé en intraveineuse « Franky Knight » et avoir goûté à « The Big Machine » et « Végétal » ce serait comme revenir à la première recette des Pim's après s'être baffré de la nouvelle, plus fondante et craquante. En bref, c'est sympa mais on se rend compte que désormais c'est beaucoup mieux et on ne parvient pas à comprendre les gens qui tentent de nous dire qu'en fait si, avant c'était très bien. (Par exemple moi je vous le dis : les Pim's avant c'était trop bien)
J'ai pris le fil à l'envers, mais maintenant c'est trop tard.

Émilie Simon signe un premier opus qui n'a pas encore la puissance et l'originalité de ce qu'elle peut dégager maintenant. Il me semble qu'elle est arrivée avec cet album pendant la « Nouvelle Vague Neutre »® en 2003 avec les Camille, Jeanne Cherhal, Grande Sophie, Cali, Bénabar et toute la clique de chanteurs francophones qui venaient renforcer l'image d'une France qui ne sait produire que des chansons à textes (va-rié-té).
Alors même si cette vérité reste vraie aujourd'hui, depuis j'aime beaucoup Jeanne Cherhal et Emilie Simon.
Bref, j'avais totalement zappé cet album en 2003. Faut dire qu'à cette époque je n'avais même pas découvert les doors, il faut me laisser le temps d'arriver. Monomanie quand tu nous tient.

Pour en revenir à l'album à proprement parlé, je le trouve sympathique uniquement. Musicalement c'est toujours aussi bien arrangé, quoique minimaliste. La voix de la chanteuse est parfois presque qu'un souffle et donne l'impression d'un petit filet qui s'écoule doucement. Je n'aime pas toutes les chansons, et je trouve que l'ensemble est presque un peu monotone. Je n'ai pas trouvé beaucoup de différence entre chaque morceau, ce qui me gêne.
Malgré cela, quand on connaît un peu ce qu'Émilie Simon a fait après, on parvient, au détour de quelques phrases, voire titres, à voir émerger tout son potentiel et son originalité futurs. On a vraiment l'impression d'écouter l'album d'une jeune fille tout en sachant qu'elle deviendra femme par la suite, notamment avec « Franky Knight » (je vous ai dit que cet album était une tuerie ?).
Finalement, encore une fois, j'ai donc peut-être bien fait d'attendre...
Before-Sunrise
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le 11 avr. 2012

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