le 6 sept. 2025
Critique de Sylva par Yuesuke
Le style musical du groupe est assez proche de celui de Highlight Tribe, à savoir la Trance naturelle (basée sur des instruments acoustiques : flûte, didgeridoo etc...). Les principales différences...
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1. Dans Shitty Basterds, comme dans d'autres morceaux (4, 5, 6, 7) d'Evil Inside, on ressent l'impression d'un château hanté de Pennsylvanie : sombre, lugubre certes, mais je retiendrais surtout des concepts musicaux brumeux et mystérieux. On ne retrouve pas le côté plus brut et hardcore du darkpsy que Psyfactor propose ici (et en général dans cet album), ce qui signifie qu'il se concentre davantage sur les atmosphères et ne laisse pas transparaître ces lignes de basse très tendues (un peu tendues, mais pas tant que ça). Plus spécifiquement, le beat est galopant, accompagné d'un lead interrogatif fantomatique.
2. Étrangement, je trouve que Ghost n'exprime pas ce que suggère le titre par rapport au précédent. En réalité, le contenu est plus nerveux, saccadé et planant. Je le présenterais comme une construction darkpsy plus classique, avec des sonorités aiguës et rauques comme à partir de 4'35 ; un morceau efficace, plus destiné au dancefloor.
3 I’m So Happy, vous l’aurez deviné, la mélodie n’est ni matinale ni joyeuse, contrairement à ce que suggère le titre.
Mon sentiment avec le lead mélodique de 1’54 évoque quelque chose d’irritable, comme un crocodile cherchant une proie et ne voulant pas qu’elle s’échappe de sa mâchoire. À 5’17, le croco attrape quelque chose, puis s’ensuit une scène où la petite proie (d’après le petit bip timide en arrière-plan contrastant avec le lead lourd assimilé par le croco) tente de se débattre. Une couche apocalyptique apparaît à 6’38, pré-annonçant le résultat du combat : seul le son de la petite proie, très bavard, résonne, encore en vie pour le moment ; le croco était probablement encore un peu endormi.
4 Mon impression sur Child of Darkness est celle d'un archéologue découvrant et pénétrant dans un lieu souterrain abandonné grouillant de créatures malfaisantes qu'il perturbe avec sa torche pour la première fois depuis des millénaires. Sa curiosité professionnelle pour le lieu l'incite à l'explorer en profondeur, tandis que plus il avance, plus il est épié par les créatures. Cette curiosité ne vient pas du goût des créatures vivantes du lieu (scarabées géants, fourmis rouges, serpents, chauves-souris et araignées velues), si bien qu'à 6'12'' il est temps d'envisager la solution de facilité : prendre la fuite dans les 3 dernières minutes. C'est à ce moment-là que je réalise que la ligne de basse est très proche de Shift, alors qu'elle était présente dès le début.
5 Dès le début de Hell Raver, on entend des voix de zombies un peu envoûtées, et ce tout au long du morceau. À 2'38'', l'ambiance apocalyptique est renforcée par un nouveau lead. À 3'56, après une pause, le combo basse-kick s'estompe pour laisser place à une rythmique cardiaque et fulgurante, comme après un effort physique bref mais intense ; le morceau évolue alors de manière plus étrange.
6. Ici, la seule couche (hormis la rythmique) jusqu'à 2'10 est agréablement nébuleuse et mystérieuse, avant d'être rejointe par un lead plus agressif. Vous avez déjà touché une enceinte électrique pour tester le son qu'elle peut produire ? À 4'48, vous avez probablement un élément sonore proche de la réponse, d'ailleurs, inutile de trop pousser le test, sauf pour obtenir une Destruction Cérébrale.
7. Angry Goblin a une structure similaire à la piste 2, à l'exception de l'ajout d'une ambiance de château hanté et, plus particulièrement, d'une basse lourde et grondante.
8. Fear Squarel révèle également une atmosphère assez tendue avec un combo kick-basse puissant et une couche apocalyptique. À la fin, le morceau devient moins sombre, mais plus hypnotique et spiralitique. Si vous cherchez un morceau qui vous dynamite le cerveau, choisissez ce morceau.
9 Good And Evil joue sur l'antagonisme du titre : une alchimie faite d'alternance de psydark et de moments plus psy-matin (couche flottante cosmique et lead assez onirique au début, et surtout à 4'55). C'est aussi une façon astucieuse de terminer l'album sur une note plus froide sans pour autant renier complètement la dominante psydark présente tout au long d'Evil Inside.
Points culminants : 1, 4, 8, 9
Tous les autres morceaux sont des alternatives, et aucun n'est mauvais.
Voici une nouvelle occasion, avec Psyfactor (Dimitry Korablin) et son album Evil Inside, de vérifier que Parasense n'est pas le seul à avoir réussi à émerger de Russie avec des artistes psytrance talentueux. Si vous appréciez des artistes comme Shift et Twisted System, cet album est fait pour vous.
Créée
le 13 sept. 2025
Critique lue 3 fois
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