Orgue-asthme.
Cette critique se base essentiellement non pas sur l'album sorti avec 16 morceaux mais sur ce qu'ils ont appelé la Interstellar Illuminated Star Projection (en fait, il y a une lumière qui fait des...
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le 24 oct. 2015
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L’atmosphère créée par Hans Zimmer pour Interstellar est unique, grave d’un même mouvement l’oreille et la rétine par sa densité dramatique curieusement impersonnelle, où le vide spatial se mêle aux déchirures personnelles des protagonistes de sorte à proposer des pistes époustouflantes à l’intime bientôt pulvériser, au grandiose soudain tu le temps d’un flottement. La musique semble première, originelle, comme oasis vertigineuse aux silences terrifiants, aux motifs répétés tel un tic-tac temporel déstabilisant ; elle est traversée de mille voix, pourtant rectiligne dans sa trajectoire ; elle constitue une date dans la musique de film et, également, dans l’histoire de la musique. Une œuvre géniale et inoubliable.
Créée
le 6 nov. 2018
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