Pornography
7.9
Pornography

Album de The Cure (1982)

Le chant étant plutôt torturé et dans ce registre tout le long de l'album, j'en parlerai assez peu. Robert Smith est un bon chanteur, ça fait bien le travail, il exprime des émotions claires et brutes de pomme, j'aime bien sa façon de faire. Dès la première chanson c'est ce qui transpire de la musique du groupe : une oppression dans la voix, des mots qu'il fallait expulser avant qu'ils ne vous bousillent de l'intérieur.


Short term effect a un super riff qui fait tout le morceau à mes yeux et The hanging garden une très bonne section rythmique.


Siamese twins va installer une ambiance lancinante avec ses arrangements à la batterie efficaces, le tout accompagné par un chant qui se diversifie un peu.


The figurehead poursuit cette lancée sombre car le groupe ne cherchera jamais à faire dans l'optimisme sur cet album. La basse est très lourde tout le long du morceau, et la guitare ajoute une couche de poésie par dessus. C'est tout bête mais ces quelques notes et ces quelques plans de guitare avec ce son de distorsion avec une reverbe toute douce, c'est très fort. Et surtout, ce n'est pas si facile que ça de faire sonner ça bien.


A strange day innove avec un son de clavier hypnotisant et quelques jolis plans à la guitare aussi.


Cold a une introduction tout simplement épique. Certaines sonorités du morceau ont des airs de rock industriel avant l'heure. La mélodie au chant semble plus soignée que sur les autres titres de l'album, un peu plus travaillée je trouve.


Pornography est à l'image de l'album, bien que plus expérimental avec sa longue introduction. Sombre, torturé, le morceau est une vraie complainte.


La fin de l'album est brutale (comme l'introduction du premier morceau en fait), inattendue, et surtout réussie.


The Cure réussit à marquer avec cet album, en instaurant une ambiance qui restera dans l'oreille de l'auditeur.

GuillaumeL666
8
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le 10 déc. 2019

Critique lue 107 fois

1 j'aime

Guillaume L.

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