(Chronique "La critique introspective, c'est pas pour les endives" n°5)

Pendant des années, dès qu'on me demandait ce que je voulais comme cadeau, je réclamais des disques.
Forcément, j'essuyais parfois des refus, nets, ou des remarques, cinglantes.

Ce fut le cas de cet album.

1982.
L'année précédente, avec un album (Point of entry, en 1981) où, pour une fois, le Priest s'aventurait vers des contrées plus cérébrales, tentait un travail sur des ambiances, des textures inhabituelles, le groupe avait connu un échec. Il fut, comme il se doit, descendu en flèche par la critique.
(pour ma part, je garderai toute ma vie un faiblesse pour le morceau "desert plains", collant si parfaitement au thème).

Cette fois, avec "Screaming for vengeance", fini les conneries, le groupe britton envoie du lourd et entre dans une nouvelle dimension. Son aura s'étend au grand public avec une production moderne et inventive.

Pour en revenir à la remarque, elle est venue d'une belle-mère (oui... j'en ai eu quelques-unes).
"non, je ne vais pas t'offrir un disque, tu ne veux que ça, tout le temps, donc tu ne sais même plus qui t'offres quoi. Je ne veux pas te faire un cadeau anonyme".
J'ai bien fait d'insister.

Forcément, je me souviens parfaitement, trente ans après, du disque et surtout de la remarque.
C'est d'ailleurs la seule occasion qui me permette de me souvenir de son auteur.

(Les autres chroniques: http://www.senscritique.com/liste/La_critique_introspective_c_est_pas_pour_les_endives/69932)
guyness
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le 18 janv. 2012

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