Nouvelle signature du label Planet Mu, The host est un album électronique pur jus. Quelques guitares et basses hautement réverbérées sont bien là comme réminiscences lointaines d’un Mike Odlfied évanescent (3 Am Surfing) ou comme sèmes mélodiques dans des mondes globuleux (Angel Fire). Pour le reste, The Host représente le royaume du synthé vintage et de la boîte à rythme qui s’emballe : de vraies bouffées électroniques qui dressent devant vous des morceaux protéiformes rappelant les premiers Boards of Canada. On est bel et bien dans des sonorités 80′s mais semblant avoir pris le pouvoir sur l’humain. Entre les contours synthétiques d’un John Carpenter, les rythmiques dubstep, les sons distordus et les nappes planantes toujours en filigrane, de vrais thèmes mélodiques se frayent pourtant un chemin, menaçant sur Internet Archeology, mélancolique sur Tryptamine Sweep. Un début prometteur.