Calo prend l'air

À la fin des années 90, les Charts se séparent. Calogero coupe sa chevelure flamboyante et revient en solo en 2000.

Bon, je ne sais pas s'il est vraiment important de le préciser, mais il est plutôt bien entouré pour que son album se vende bien : c'est réalisé par Pascal Obispo, y'a une chanson écrite par Zazie... Le potentiel commercial était là. Il collabore aussi avec des paroliers et parolières qui vont encore écrire pour lui pendant de longues années après ce disque, en bref pour un premier album non seulement le chanteur est avantagé par rapport à la plupart des petits jeunes qui débutent, mais en plus il prend ses marques.

C'est au deuxième disque qu'il va vraiment exploser auprès du grand public, mais l'album, derrière cette pochette moche, n'a rien de déshonorant. C'est de la bonne variété française du début des années 2000, ça chante bien, ça joue bien, et les paroles tiennent la route. D'ailleurs il y a parfois un côté rock plus assumé au niveau des guitares que ce que produira Calogero par la suite, avec des suites d'accords très courantes jouées en guitare distordue, j'ai trouvé ça assez étonnant de sa part. C'est pas l'album de la décennie, c'est clairement oubliable, mais je m'attendais à bien pire (encore une fois la pochette n'est pas très inspirante).