Le bad boy ricain, depuis un moment plus préoccupé par l'entretien de son physique de camionneur et le poids en carats de ses bagouses que par les trafics en tout genre, nous revient pour un quatrième album moins bling bling et plus sombre. Exit donc les titres poppy ou dance à outrance et retour à un gangsta rap plus poisseux. La musique y gagne-t-elle ? Bof. L'album est bien produit, Fifty fidèle à lui-même, les invités prestigieux sont là, mais l'album manque de morceaux vraiment accrocheurs. On en compte quand même quelques-uns, et d'ailleurs pas forcément ceux qu'on croirait. « Psycho » en duo avec Eminem est sympa, mais je lui préfère presque une « Strong Enough » aux sons soul old school, l'introductif « The Invitation » (Fifty a toujours soigné ses entrées en matière, ce n'est donc pas une surprise), ou une « I Got Swag » au groove sale, assez représentative du style du guss. Côté ratages, on notera l'autotunée « Do You Think About me » et le duo avec R. Kelly « Could've been You », franchement pénibles. Le reste est pas mal du tout, mais pour un album attendu de longue date (« Before I Self Destruct » devait sortir en 2007), on aurait pu s'attendre à mieux.
MarcPoteaux
5
Écrit par

Créée

le 21 févr. 2013

Critique lue 158 fois

Marc Poteaux

Écrit par

Critique lue 158 fois

D'autres avis sur Before I Self Destruct

Before I Self Destruct
matic
6

Critique de Before I Self Destruct par matic

Ce que je reprochais à 50 Cent depuis « Get Rich Or Die Tryin », c’était d’avoir délaisser l’ambiance hardcore de son 1er album au profit de morceaux orientés très radio qui viennent remplir ces 2...

le 5 mai 2013

1 j'aime

Before I Self Destruct
Boons
5

Critique de Before I Self Destruct par Boons

Loin d'être le meilleur album de 50 cent, mais pas le moins bon non plus, il enchaîne les sons rageux. Quelques chansons intéressantes, comme la première The Invitation et le featuring avec Eminem...

le 26 oct. 2014

Before I Self Destruct
MarcPoteaux
5

Critique de Before I Self Destruct par Marc Poteaux

Le bad boy ricain, depuis un moment plus préoccupé par l'entretien de son physique de camionneur et le poids en carats de ses bagouses que par les trafics en tout genre, nous revient pour un...

le 21 févr. 2013

Du même critique

Les Voyages de l’âme
MarcPoteaux
8

Critique de Les Voyages de l’âme par Marc Poteaux

Alcest, c'est Neige, un garçon pour qui le black metal a toujours été un matériau de base et non une fin en soi. Parti du black metal donc, Alcest a façonné un monde vaporeux et mélancolique nourri...

le 25 sept. 2012

15 j'aime

2

Drukqs
MarcPoteaux
9

Critique de Drukqs par Marc Poteaux

Un nouvel album de Richard D. James est déjà un séisme en soi, qu'en sera-t-il alors avec cette double galette ? Le voisin de label et de sampler d'Autechre, certes moins déjanté et plus musical...

le 5 oct. 2012

13 j'aime

Cheese
MarcPoteaux
7

Critique de Cheese par Marc Poteaux

Certaines bouses commerciales sont encensées partout, peu importe leur caractère creux et insipide. D'autres succès commerciaux sont suivis d'un oubli immédiat, la faute à un univers particulier et...

le 12 mars 2013

11 j'aime

3