Chris Cornell, chanteur de Soundgarden et ami de Chester Bennington est parti de la même façon que son copain. Il a débranché le fil de sa vie. Possiblement pour des raisons similaires à son camarade. Quoiqu'il en soit, il lègue une pièce qui a prit un envol spectaculaire près des années 90. Je me souviens avoir entendu la chanson au travail et sitôt le refrain apparu, sitôt j'avais acheté la proposition. On nage en eaux troubles lors de ce refrain qui pèse lourd au niveau de l'ambiance. Comme si un orage se préparait à nous en mettre plein la gueule...


Le sujet de la pièce se fait en volet relié ensemble à travers une société en nette dépression ainsi qu'à l'obligation pour chacun de porter un masque, histoire de se conformer. Toute vérité n'est pas bonne à dire selon le dicton. Justement, j'en parlais avec un collègue. S'il fallait que je dise ce que je pense à maintes occasions, je serais crucifié depuis longtemps. Il y a tellement de choses qui veulent sortir. Et pourtant...


J'irais avec le patronnat et balancerais toutes les situations à corriger, les manques de logique qui fleurissent ça et là sur le parcours d'un quart de travail. Le salaire de crève la faim, l'ennui mortel que je ressens jours après jours. La clientèle de merde. En voiture, crier ce que je pense aux trop lents ou trop rapide, mal aligné avec la voie ou simplement que son visage ne me revient pas du tout. Il y aurait de la mâchoire cassée en nombre suffisant pour donner du travail durant une semaine complète aux dentistes. Le système de santé qui te fait attendre 12 heures avant consultation mais qui te reprend si tu es en retard de 5 minutes. Trump, Israël, Poutine, le voisin... Intérieurement, je les emmerde tous. Toutefois, je ne peux laisser aller le fiel à tous vents. Il faut être compréhensif et altruiste en société mon grand. Va chier. Toi et tout ton arbre généalogique des racines jusqu'à la dernière feuille, celle qui touche les fils électriques. Si tu peux brûler, justement. Malheureusement, à moins de vouloir être interné à l'asile avec tous les gens de mon espèce ( je pourrais aisément m'entendre mieux avec un autiste et son spectre qu'avec l'aviseur technique de mon concessionnaire). Au moins, lui ne tentera pas de m'en passer une vite histoire de vider mon portefeuille. [{Fait à noter: il se vend du nettoyeur d'injecteur sur le marché. Petite bouteille à vider dans le réservoir essence. En concession, on te vend un service de nettoyage d'injection environ 150$. Pourtant, sur la publicité offrant ce service on voit un clown verser cette dite bouteille dans le réservoir. Coût 7$. Donc, on vous entube de 143 $ , avec le sourire en spécifiant que ce n'est pas la même chose et que la voiture risque d'exploser en omettant ce service. }].


Black Hole sun suppose par son titre un éventuel grand nettoyage sur la planète afin de supprimer ce genre de conneries. Quelque part entre l'apocalypse et un redémarrage engendré par un torrent de pluie ( de merde si possible pour la majeure partie de la planète). Éradiquer le mal à la racine implique une investigation soutenue, neutre et surtout globale afin d'anéantir toutes repousses. Comme il est impossible d'en arriver à produire un tel nettoyage cataclysmique, on revient à notre cirque habituel en se faisant gentil concernant les irritants précités. Si l'homme est un loup pour l'homme, une bonne partie demeure mouton.


Visage de plastique, influenceurs inutiles sur toutes les plateformes, célébrité plus importante que l'authenticité, guerre de territoire de changeant en épreuves de force, fiasco monétaire avec l'argent du peuple qui commence à crever de faim... S'il fallait voter pour ce tsunami nettoyant, je lèverais la main. La chanson l'inspire, l'ambiance le représente. Quitte à passer dans le tordeur, rien à foutre. Si au moins, on peut offrir quelque chose de plus beau à nos enfants. Qu'ils puissent vivre un jour en laissant tomber les masques...

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le 7 oct. 2025

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Johnny B

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