La messe est terminée
À la suite de longues tournées éreintantes, la bande à Edling convoite un temps de vacances. Mais après cette pause fortement méritée, le retour en studio est ardu et les séances d'enregistrement...
le 28 janv. 2018
À la suite de longues tournées éreintantes, la bande à Edling convoite un temps de vacances. Mais après cette pause fortement méritée, le retour en studio est ardu et les séances d'enregistrement avec Marcolin ne se déroulent pas comme prévu. Monsieur le frisé refuse de modifier sa manière de chanter. Le Messie s'en ira donc prêcher le jugement dernier ailleurs (chez Momento Mori).
Ceci nous amène au p'tit nouveau. Lui? Bah, il se nomme Tomas Vikström. Dommage qu'il soit seulement resté ici le temps d'un battement de cils, car il se tire d'affaire plutôt bien dites donc! Vikström, en évoluant dans un registre plus power metal que ses deux prédécesseurs (mais avec un chant tout aussi mélodieux), ne tardera pas à nous le démontrer dès la pièce initiale: The Dying Illusion. Cette première se fera surtout remarquer grâce à l'intégration quelque peu controversée de claviers. Et pourquoi pas? Tant qu'à être forcé de changer, autant expérimenter!
Le 6e chapitre est, à n'en pas douter, plus heavy que ses prédécesseurs (Julie Laughs No More ou Black Eyes presque hard rock dans son refrain) et non pas seulement grâce au chant de Tomas, mais aussi bien à cause de la structure des morceaux. Le nouveau venu continuera à nous divulguer son potentiel tout au long de l'album d'une manière honnêtement surprenante. Tout de même, on retrouve sur ce 5e disque studio quelques précieuses compositions traditionnellement doom metal (j'espère quand même!) comme The Ebony Throne et la splendide Where The Runes Still Speak où entre autres, on a même droit à un solo de synthétiseur (pas si exceptionnel, faut l'admettre).
Au final, si on reste ouvert et qu'on s'est totalement remis du départ du puissant chanteur précédent, l’album Chapter VI beaucoup moins linéaire que Tales of Creation, est loin d'être un mauvais disque. On y retrouve aussi, dans les textes, tout autant de désespoir et de mélancolie que par le passé, même si on a néanmoins laissé tomber les sujets "bibliques". Après trois albums, vous avouerez qu'il commençait à être temps. Cependant, c'est l'album de cette époque de Candlemass, qui a le plus mal vieilli avec son acoustique très début 90.
Vous pouvez maintenant souffler les chandelles, la messe s’est finalement terminée car Leif, le fondateur, plongera la plus grande formation du genre dans un coma de quelques années...
Créée
le 28 janv. 2018
Critique lue 60 fois
À la suite de longues tournées éreintantes, la bande à Edling convoite un temps de vacances. Mais après cette pause fortement méritée, le retour en studio est ardu et les séances d'enregistrement...
le 28 janv. 2018
L'une des meilleures choses qu'il soit arrivé à la décennie 80 dans l'univers du heavy metal est, au beau milieu de nouvelles espèces comme le glam rock, le thrash et le death, l'apparition du doom...
le 17 janv. 2018
10 j'aime
1
Parmi les fans, il y a ce débat sur quel est le meilleur album des Red Hot Chili Peppers entre Blood Sugar Sex Magic qui manque de sucre et Carlifornication qui manque de poivre. Or, pendant ce...
le 19 août 2024
8 j'aime
Le petit homme vêtu en noir est sa mémoire… sa folie... son imagination...Une poésie abstruse… contemporaine…Un film pour ceux qui n'ont pas besoin d'être nourri à la cuillère...Oh, et… Patricia...
le 26 janv. 2022
6 j'aime
2