Critique de God Forgives, I Don’t par SimonMon
Le genre de musique à écouter en savourant un verre de bourbon et un cigard cubain dans un jacouzi en marbre.
Par
le 14 mai 2013
1 j'aime
Deux ans après Teflon Don (album dont j'avais déjà parlé) où Rick Ross est au sommet de sa forme et de son rap, vient la fin du règne du Biggest Boss comme dans tout bon film de gangster.
Parler de fin d'un règne est exagéré tant Rick Ross est encore excellent sur son album, mais on ne ressent plus la fraîcheur et la hargne qu'a l'artiste en 2010 avec Teflon Don et tout les incroyables couplets qu'il offre sur d'autres morceaux. Il apparaît ici comme étant plus posé et commence à accepter de faire partie des «anciens» du game. Il s'assoit d'ailleurs à la table de Jay-Z et de Dr. Dre sur l'excellent 3 Kings et est totalement à sa place, on apprécie de le voir à ce rang et de l'accepter. On ressent donc sur God Forgives, I Don't que, bien que Rick Ross ne surprenne moins, sa formule fonctionne parfaitement et il peut commencer à se reposer sur les fondations solides qu'il a posé, comme bien sûr sur un autre opus des Maybach Music (ici le quatrième avec Ne-Yo) ou encore sur l'élégant Ten Jesus Pieces. On a presque parfois l'impression de voir une suite à Teflon Don tant ce projet est similaire, le plus évident étant bien sûr Hold Me Back qui est quasiment identique à BMF ou Mc Hammer sur l'album précédent, mais aussi dans l'agencement des morceaux (bien que cet album soit moins condensé, il faut bien du temps pour Ross de présenter ses signatures: un certain Meek Mill et un jeune Wale). Le rappeur croise aussi le fer avec André 3000 qui fait une nouvelle fois une superbe apparition sur Sixteen, vive le rap.
Finalement, j'aime beaucoup cet album car j'aime Teflon Don, celui-ci étant une sorte de mise à jour de l'autre.
Créée
le 6 déc. 2021
Critique lue 48 fois
2 j'aime
Le genre de musique à écouter en savourant un verre de bourbon et un cigard cubain dans un jacouzi en marbre.
Par
le 14 mai 2013
1 j'aime
Sur God Forgives, I Don't, Rick Ross ne réinvente rien en terme de "gangsta" rap mais ne gâche rien non plus, lui qui n'a jamais brillé pour la qualité de ses précédents albums. Rozay livre la...
Par
le 30 mars 2014
1 j'aime
God Forgives, I Don’t est un album à la hauteur de son titre : ambitieux, théâtral, imposant. Rick Ross y déploie son goût pour la grandeur avec une maîtrise indéniable, mais ce faste constant finit...
Par
le 14 avr. 2025
En 2021, au coude à coude avec Kanye et Donda, Drake sort Certified Lover Boy, album calibré pour une nouvelle fois battre tous les records, mais inintéressant et plat au possible. Quoique l'on en...
le 2 juil. 2022
6 j'aime
Ce n'est finalement que très tard que je me plonge dans Griselda. J'avais déjà écouté le très bon Flygod bien avant sans avoir connaissance du groupe. Plus tard je ne peux bien sûr pas éviter la hype...
le 21 déc. 2021
6 j'aime
Sur The Chronic, un personnage crève l'écran et c'est bien sûr Snoop Doggy Dogg. L'album est presque collaboratif entre lui et Dre et chaque performance de sa part este absolument excellente. Le...
le 8 avr. 2022
6 j'aime