le 28 août 2012
Critique de Discovery par Strangeman57
J'ai découvert Daft Punk à mes dix ans... Non ! J'ai découvert la musique à mes dix ans. C'était en 2001. J'étais parti en classe de neige. Souvenir assez pénible... je n'arrivais pas monter...
Mise à jour de l'application et du site. On vous en dit plus ici.
Putain mais voilà ! Je vous l'avais dit ! Fat White Family ! Le groupe punk anglais de la décennie ! (voire chronique : http://strangears.tumblr.com/post/142245785099/fat-white-family-songs-for-our-mothers ) Et ils viennent de le confirmer une seconde fois avec le projet Moonlandingz ! On y retrouve les deux têtes pensantes de Fat White ; Saul Adamczewski et surtout Lias Saoudi, charismatique leader choisi par les membres du duo expérimental Eccentronic Research Council pour jouer Johnny Rocket ; chanteur narcissique et fictif inventé initialement sur leur précédent album « Johnny Rocket, Narcissist and Music Machine... I'm your biggest fan » sur lequel il faudra que je me penche. Oui, ils nous font déjà leur « Gorillaz » ! Sans rap mais avec Sean Lennon en producteur et des featurings venus de nulle part : Phil Oakey d'Human League, Yoko Ono et oui, l'indien des Village People aussi... C'est ça être punk aussi ; en avoir rien à foutre des « qu'en diras-t'on ».
La nouvelle bande jouit d'une liberté qui fait plaisir. Ils ne se limitent pas aux simples guitare/basse/batterie sous prétexte que ce serait ça « Le Punk » mais au contraire, s'autorisent toutes excentricités, invitent un tas de synthés et d'effets (même un Vocoder sur « Lufthansa Man ») à accompagner cette énergie, aussi bien crade que dansante. La Pop qui en naît ne résulte pas de mélodies imparables mais plutôt du martèlement de celles-ci, dont la puissance instrumentale avec le remplissage du mix montent progressivement, comme la sauce le long de chaque morceau, ce qui les rend ainsi plus persuasifs et percutants... Et ce, sans jamais rentrer dans des cases ou dans un format. Il reste enfin les quelques provocations vocales de Lias, en pleine fureur ou en chœurs, qui calmeront tout le monde, autant que ces quelques pistes inspirées par le Velvet. Sinon, on se trouve entre Iggy Pop et les B-52's, qui copuleraient sur des machines électriques et vintages.
Un nouvel appel à la folie, une belle orgie malsaine entre deux groupes qui ne demandaient qu'à se trouver. Et beaucoup, beaucoup d'espérances quant à l'avenir de ceux-là !
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Créée
le 9 avr. 2018
Critique lue 73 fois
le 28 août 2012
J'ai découvert Daft Punk à mes dix ans... Non ! J'ai découvert la musique à mes dix ans. C'était en 2001. J'étais parti en classe de neige. Souvenir assez pénible... je n'arrivais pas monter...
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