Heu ... Une jolie pochette ...
Les Men in Black reviennent ... Avec un album annoncé comme un retour aux sources, un grand bond en arrière, oubliées les incursions popifiantes de Our Love to Admire, les éclairs trop lumineux de Antics, ici il paraît qu'on revient au noir de chez noir, comme quand on allumait les brillantes lumières.
Et effectivement, les deux titres d'ouverture en imposent sec. Success est un titre magistral, une entrée en matière foudroyante. Memory Serves confirme. Et puis les choses se gâtent.
Voilà Summer Well et son main riff insignifiant, plus ou moins décliné en métaphore filée dans le reste de l'album. Lights et Barricade sont chiants, et franchement je ne trouve aucun intérêt aux autres morceaux, tant et si bien que malgré de nombreuses écoutes, je les confonds plus ou moins tous entre eux.
Seuls les deux derniers titres viennent clore l'album d'une digne manière. Surtout The Undoing.
Ce n'est donc pas le retour en grâce annoncé, malheureusement, malgré quelques bons titres. Certaines rumeurs donnent cet album comme le dernier de la formation, et peut-être que ce ne serait pas plus mal, finalement.