Le meilleur....
J'ai du respect pour Megadeth et Dave Mustaine. Tête dure, il décide de former un groupe après son éviction de Metallica et réussit à perdurer à travers le temps en s'incluant ,avec raison, dans le...
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le 14 mars 2016
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Quand j'étais petit garçon, il paraît que je me la pètais solidement. Semblerait il que j'osais me trouver beau et mon attitude aurait possiblement pu m'attirer quelques petites tapes sur la gueule. Je me souviens même avoir fait chier ma sœur sur son poids. Ça n'a pas duré. Quelques temps après, je devenais obèse ( le karma)Elle a travaillé puis elle, est devenue mince. Amicalement, il n'était pas rare que je fasse preuve de susceptibilité. Mais je tenais mordicus à avoir raison si effectivement j'avais raison. Si tel n'était pas le cas, je pouvais disparaître durant jours, semaines voir mois pour prouver mon obstination.
Ce n'est que lors d'excuses sincères que je revenais. Le temps a assouplit cette tendance cependant, il arrive à l'occasion que je maintienne ce comportement, génétiquement conçu pour avoir une tête de pioche.
D'aussi loin que je me souvienne, l'effet extraterrestre tombé sur la mauvaise planète a toujours fait parti de mon scénario de vie. Malgré mes études collégiales et universitaires qui me permettaient enfin de me prouver mon intelligence ( j'étais un bon étudiant, réellement), j'ai occupé divers métiers de merde. Et normalement, si l'emploi est à chier, l'équipe en place aura tendance à y inclure une majorité de trous du cul notoires. Ainsi, ma difficulté d'insertion se répétait et, même si j'étais un employé stable, je finissais par quitter ou on me foutait à la porte. Il faut se souvenir de ma tête de pioche précédente pour avoir une image claire du scénario redondant. Si j'étais convaincu d'avoir raison, je pouvais aisément verser dans l'insubordination. Certains aiment les grandes gueules, d'autres s'en départissent au plus vite. Curieusement, ma moyenne au bâton de situe toujours autour d'une dizaine d'années. Soit il y a masochisme, soit ils sont très cons, soit j'ai effectivement ma place, même si je perturbe le climat. Jamais au niveau scolaire toutefois, préférant de loin le statut étudiant que le travail de merde qui me servait à payer les factures. En d'autres temps, j'aurais probablement été un philosophe contemplatif qui, vêtu de sa toge et ses sandales, déblatére des pensées au premier venu. Comme nous sommes en 2025, personne n'en a rien à secouer des théories fumeuses ou de grandes envolées philosophiques. Études, travail, famille et là, on peut parler de réussite. Sinon? Bah c'est une merde...
King nothing représente justement le nombrilisme des gens qui se croient supérieurs et à qui on doit tout. Le narcissique, l'égocentrique en règle qui pense avoir tout vu, tout entendu, détenant le secret de la vérité. La plupart du temps ce sera un pousse crayon aux airs hautains souvent avec un balai coincé dans le fond du cul. Je me tiens loin d'eux car l'agressivité grimpe assez rapidement en leurs compagnies. Ce n'est pas que je sois jaloux. Du tout. Tout est dans l'attitude prétentieuse qui hérisse mon poil et me donne des pensées violentes.
Mea culpa. Je dois donc me confesser un peu afin de me dédouaner d'un discours qui pourrait paraître contradictoire. Un orienteur de carrière me disait un jour que je choisissais un travail en fonction d'une glorification. Autrement dit, je cherchais à être entouré de débile afin de toujours paraître le plus intelligent. Ce qui s'averait plutôt faux malgré une logique en ce sens. Si les gens savaient à quel point j'aimerais être plus con pour cesser de penser tel un Homer Simpson. Je n'en ai rien à chier d'être brillant ou pas. Simplement, je ne cadre pas avec les autres. Peu importe le quotient intellectuel en face de moi, je n'arrive jamais à connecter et inévitablement je me retire. Shrek dans son marais, l'ours dans sa grotte, la compagnie m'offre moins que ce que me procure la paix, la tranquillité, mes pauses mentales. Je tente d'être humble, humain, empathique. Il y a cependant toujours un clown pour venir titiller la zone dangereuse. Ainsi, je prends le large et vais surement finir comme Zarathoustra, complètement paumé, seul dans une grotte au fin fond de la forêt.
Je résume donc cette critique en reposant cette couronne qui n'a jamais eu sa place sur ma tête. Je ne suis roi de rien. Je crois simplement avoir un cerveau plus rapide que la moyenne ce qui engendre cette impression de " pour qui il se prend lui". Je n'ai jamais cru être supérieur à quiconque a moins que la personne ne soit une tache de compétition. Rien à voir avec du narcissisme si je me retire de la société. Je n'aime simplement pas l'être humain dans son ensemble. Il me fait chier. À divers égards, j'ai raté les occasions qui m'auraient permis de m'épanouir. Je ne peux malheureusement pas le regretter puisque je n'avais aucune idée où aller. Je n'ai pas un métier. Plutôt un travail. Pas de femme. J'ai préféré la grotte. Pas beaucoup d'argent, je fais selon le vent. Il n'y a rien qui puisse venir surélever mon cas plus haut que la majorité.
Je n'aime juste pas être ici. Avec mes semblables qui sont loin d'être semblables à moi. Le roi est mort.
Vive le roi!
Créée
le 24 sept. 2025
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