le 3 avr. 2021
2015, Une fin en apothéose
Il est normal que "King Push - Darkest Before The Dawn: The Prelude" soit sorti à la fin 2015. Avec une armée des plus grands et des plus brillants noms du hip-hop réunis pour écrire, produire et...
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Après My Name Is My Name (dont j'ai déjà parlé), Pusha décide d'annoncer son album King Push, qui sera finalement un certain Daytona (dont j'ai aussi déjà parlé) avec un projet: King Push – Darkest Before Dawn: The Prelude ce qui peut rappeler le Days Before de Travis Scott.
Le fait que ce projet soit un album lui donne une place assez hybride et lui mettrait presque des bâtons dans les roues pour être apprécié à sa juste valeur. Ce n'est pas juste un projet de présentation pour moi, c'est un album à part entière. Un élément ajoutant ça est qu'il n'a absolument rien à voir avec Daytona et ne ressemble donc pas à un projet prélude. Passons à l'album: je l'adore. Pour moi enfin Pusha trouve sa formule en solo avec un album assez court, l'atmosphère sombre lui va très bien et il ne se cache plus derrière trop de featurings, même si il y en a énormément, mais ceux-ci servent à le mettent en valeur ou à faire le refrain. L'album vieillit excellemment bien à part peut-être Retribution avec la production de Timbaland mais c'est pardonnable tant le rap est de haut niveau avec Pusha. Le rappeur arrive cette fois-ci à être beaucoup moins dans une atmosphère crasseuse mais conserve l'ambiance pleine de vices que l'on lui prête. Les instrumentales servent aussi bien le propos grâce au casting monstrueux de producteurs: Metro, Puff Daddy, Timbo, Boi-1da, Kanye ou encore Q-Tip.
Finalement, ce projet est excellent et très facilement écoutable, ce qui fait qu'il m'accompagne tout le temps.
Créée
le 20 janv. 2022
Critique lue 24 fois
le 3 avr. 2021
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