J'ai écouté pour conclure la discographie de dodheimsgard et j'ai été plus séduit que prévu. Vraiment ce qui peut se faire de mieux dans le black "de base" à mon sens, les riffs semblent travaillés par une sorte de volonté de précision expressive tout en restant dans les codes du style, ce qui en fait une musique réellement profonde et qui reste captivante. La voix beuglée avec pas mal de reverb marque déjà l'identité froide et venere du dodheimsgard qui ira jusqu'à 666 international.
Après je pense que j'ai écouté l'album dans un moment particulièrement opportun, où je me sentais comme surmené/surstimulé et où j'avais besoin de quelque chose qui me donne cette impression de profondeur, qui en fait pourrait aussi bien être désigné comme un mouvement univoque d'introversion. Je trouve ça intéressant que cette musique ai trouvé une efficacité particulière dans un moment comme ça, je me demande si dans un autre état elle ne pourrait pas m'énerver. En fait c'est le genre d'album qui rend assez peu surprenant le fait que le black ai bien été une musique de nazi (je n'y affilie pas les membres de dodheimsgard, la remarque reste esthétique).