A la fin des années 70, les précurseurs du hard rock apparaissent comme des dinosaures (Led Zep, Black Sabbath) ou n’existe même plus, comme Deep Purple. C’est alors que des groupes britanniques très divers vont redynamiser ce heavy metal en y incorporant par exemple des éléments venus du punk. Ce mouvement a été nommé New Wave of British Heavy Metal (dit NWOBHM). En tête de gondole, des groupes comme Judas Priest, Iron Maiden et Mötorhead qui vont très vite conquérir les États-Unis. Sans doute pour des questions de droits, aucun de ces groupes légendaires ne figure dans ce coffret de 3 CD qui permet d’avoir un aperçu des groupes très nombreux qui se sont engouffrés dans la porte entrouverte. Ils sont aujourd’hui largement oubliés par le grand public mais ont ravi les amateurs de hard rock des années 80, alors gamins ou ado ! Ils s’appelaient Samson, Girschool (des copines de Lemmy Kilmister), Tygers of Pan Tang, Steel ou encore Holocaust. Et ne vous y trompez pas, même si ces noms ne vous disent rien, un musicien comme Lars Ulrich a toujours insisté sur l’importance de la NWOBHM dans la musique de Metallica. Le groupe a souvent repris Diamond Head ou Blitzkrieg (la ressemblance avec le Metallica du début est évidente !). Metallica a même fait la 1ère partie de Venom en 1984 et ils ont crée de vrais liens d’amitié avec Cronos, Mantas et Abaddon. Le déclin a été rapide dès le milieu des années 80. Mais grâce à ces groupes, le thrash metal a pu se développer aux États-Unis avec Slayer, Pantera, Megadeth et toute la clique. Une sorte de chaînon manquant entre le hard rock seventies et le thrash et ses dérivés des eighties. Une bonne compilation.