Live in L.A. (Death & Raw) (Live) par eyziel
Le seul album Live de Death (en vérité non mais le seul à avoir été distribué de façon large à ma connaissance), justement intitulé « Live in L.A. (Death & Raw) est l’album par lequel j’ai découvert ce groupe.
Je crois que mon groupe de chevet, maintenant ce sera Death. Death, c’est surement la quintessence du Métal, avec un grand M. Peut-être le groupe qui représente le plus ce qu’est le Métal, son esprit, ce style musical qu’on aime tous passionnément.
Et quand je dis Métal, je dis bien Métal. Pas strictement Death métal comme son nom pourrait le laisser croire. Se serait réducteur. Si on devait ranger Death dans une boite, on marquerait sur le carton « Death Trash Heavy Progressive Technical Metal ». Ou alors on dirait que Death fait du Death. Le génie de Chuck Schuldiner était surement sans pareil. Je comprends maintenant pourquoi il est considéré par la quasi-totalité des bons et loyaux métalleux comme notre papa à tous. LE Godfather.
Ce mec, ce groupe, c’est l’essence du métal. Je me range auprès des 273.012.524 métalleux (ou simple amateur de zic) qui ont dit avant moi : « Respect Mec. Respect ». Et « Rip », aussi, malheureusement. Le métal a perdu son génie. Dans notre malheur, nous avons été gratifiés de 7 albums studio dont la plupart sont aujourd’hui considérés comme des tueries incontestables, des bibles audio répandant la bonne parole. Euh musique.
La bonne nouvelle pour moi, c’est que j’ai 7 chefs d’œuvre à découvrir. Bon j’ai déjà commencé évidemment.
Mais revenons à ce Live Mortel et Brut. Les sous-titres de l’album sont au moins aussi importants que le titre principal de l’album. Alors pourquoi tout cet emballement, ce déchainement de passion de ma part vous direz –vous ?
C’est le moment d’une petite énumération :
Les compos sont incroyablement bonnes. Techniques mais jamais poussives. On passe de rifs (tous instruments confondus) monstrueux en rifs monstrueux. Pas pour le plaisir d’avoir 27 rifs par chanson (ce qui n’est pas le cas de toute façon) mais parce que cela s’enchaine avec une cohérence incroyable. D’où « Les compos sont incroyablement bonnes. ». CQFD.
Bon faut aussi parler un peu des musiciens. Chuck avait l’habitude de changer ses zicos sur quasiment chaque album afin d’évoluer sans cesse. Les musiciens présents sur ce live sont ceux ayant joué sur le dernier album studio du groupe « The sound of perseverance ». Inutile de préciser que ce sont tous des tueurs.
La ou le respect est immense, autant pour tous les musiciens d’albums mais encore plus pour Chuck, c’est que la technique est dévouée, est intégralement mise au service de la créativité ; créativité qui ne se suffit pas à elle-même mais qui sert la musique. Être technique et créatif sans tomber dans le piège du trop est un équilibre qui demande un talent énorme et je tire le lapin de mon chapeau d’admiration à ces mecs.
La tête headbangue d’elle-même, les changements de rythme sont divins (mention au batteur qui est un monstre de créativité). Chuck assène des solos qui comptent parmi les meilleurs que j’ai pu entendre et prend sans contestation sa place auprès des grands.
On pourrait continuer à vanter la qualité de ce groupe et de ce live qui transpire la Trve-attitude métalienne pendant des plombes, le seul fait qui reste pour ma part est sans appel : une fois qu’on a écouté ce disque deux ou trois fois, il passe en continu dans les oreilles pendant des semaines.
On parle quand même du groupe qui a quasi créé le style du Death Métal. Excusez du peu.
Merci Chuck. Merci Death.