Le MC qui faisait rire, danser, réfléchir et beatboxer en même temps

Tu veux du style ? Tu veux du fun ? Tu veux du son qui fait danser ET halluciner techniquement ?

Frérot, tu viens de tomber dans le coffre-fort du groove.


Doug E. Fresh, c’est LE maître du beatbox, The Original Human Beatbox.

Ce gars recrée une boîte à rythme, une basse, des sons de scratch et des effets spéciaux — AVEC SA PUTAIN DE GORGE.

Et Slick Rick (présent sur leurs singles précédents, mais pas ici), avait déjà claqué des classiques avec lui.

Mais ici, Doug fait équipe avec MC Ricky D (pas Slick Rick), Chill Will et Barry Bee, et le résultat, c’est une masterclass de divertissement hip-hop pur jus.


🎧 TRACK BY TRACK – Oh, My God! (1986)

1. Nuthin’

⭐ Note : 7.5/10


Doug démarre FORT.

Un groove funky, des raps égotrip avec des jeux de mots tordus, et du beatbox entre les lignes comme du ketchup sur des frites.

Il balance des conneries ? Oui.

Mais tu rigoles, tu bouges, et tu respectes.


Ce morceau, c’est une déclaration de style, pas de guerre.


2. The Show (Oh, My God! Remix)

⭐ Note : 10/10


OK. CE. MORCEAU. EST. IMMORTEL.

Même si l’original date de 1985 avec Slick Rick, ce remix est la version album, et elle claque tout autant.


C’est le théâtre du hip-hop.

Doug fait les bruitages. Rick claque les vannes.

C’est un sketch. Une performance. Un tube ABSOLU.

Même aujourd’hui, "La-di-da-di, we like to party…" est cité partout.


Si t’aimes pas ce morceau, t’aimes pas le rap. Point.


3. Leave It Up to the Cut Professor

⭐ Note : 6.5/10


Hommage à DJ Chill Will, le "cut professor".

Track scratch-heavy, avec un Doug qui hype son DJ comme s’il présentait un super-héros Marvel.

C’est technique, c’est brut, c’est un peu répétitif, mais c’est une vitrine de skills.

Pas un hit, mais un morceau respect.


4. Lovin’ Ev’ry Minute of It (The Cyclone Ride)

⭐ Note : 6/10


Morceau love à la Doug.

Pas gnangnan, pas sucré — c’est du flirt funky.

Pas révolutionnaire, mais le groove est là, et la voix smooth de Doug fait le taf.

Un moment de calme dans le cirque.


5. She Was the Type of a Girl

⭐ Note : 8.5/10


Storytelling RAP AU TOP NIVEAU.

Doug raconte une histoire tordue, drôle, et bien ficelée sur une meuf cheloue.

Y’a du Slick Rick dans l’âme, mais Doug garde son style.

Flow posé, beat simple, narration brillante.


Ce track, c’est le prototype du storytelling rap bien fait.


6. Abortion

⭐ Note : 7/10


OK, là c’est SERIOUS MODE.

Doug fait un morceau profondeeeeement social sur l’avortement.

Sans tomber dans le moralisme facile, il aborde le sujet avec calme, réflexion et humanité.

Un track qui prouve que même un showman peut être sérieux quand il faut.


Surprise totale… et respect.


7. Chill Will Cuttin’ It Up

⭐ Note : 5.5/10


Petit interlude scratch. DJ showcase.

C’est cool, mais ça fait plus "compil de démo" qu’un vrai track.

À écouter une fois, par respect.


8. Play This Only at Night

⭐ Note : 7/10


Track plus dark, plus lent, plus menaçant.

Doug te dit littéralement de pas jouer ça le jour.

C’est pas flippant, mais l’ambiance est différente, et ça te montre une autre couleur de l’album.


9. All the Way to Heaven

⭐ Note : 6.5/10


Track avec des vibes presque gospel/elevated.

Doug y parle de spiritualité, mais toujours avec le sourire.

Un morceau feel-good, sincère, pas cheesy.


10. La Di Da Di (Bonus sur certaines éditions)

⭐ Note : 11/10 SI PRÉSENT

C’est littéralement un des morceaux de RAP les plus samplés DE TOUS LES TEMPS.

Mais techniquement, il est sur The Show/La Di Da Di (1985) – donc si tu l’as pas sur ta version, t’as quand même un bijou dans le coffret.


📀 NOTE GÉNÉRALE : 8/10


🧠 Verdict

Oh, My God! c’est un album ultra-complet pour son époque :

du fun, du technique, du storytelling, du scratch, du message…

Doug E. Fresh est un showman de génie, et The Show seul pourrait te vendre l’album sur eBay à 1000 balles.


Ce disque est une capsule d’énergie positive et purement hip-hop.

Pas gangster, pas bling, pas dark — juste TALENT + STYLE + CHARISME.

Virgil-Miouz
8
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Créée

le 10 mai 2025

Critique lue 5 fois

Virgil-Miouz

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