Sympathique

J'ai acheté l'album en vinyle à sa sortie, j'ai donc pu profiter de la version la plus amélioré du son, avec la possibilité de téléchargement avec un QR code. Concernant l'objet, la pochette est très belle et propre, avis assez unanime avec ceux dont j'ai pu recueillir l'avis. Un petit livret est présent à l'intérieur, qui m'a fait découvrir Pierre Henri, dont je n'avais jamais ouï l'existence. Cela donne envie de se plonger dedans, et on y vient.

Il est vrai que c'est assez déroutant et ne se laisse pas écouter par n'importe quel néophyte. Bien loin des rythmes aériens et mélodieux de "Oxygène" cela donne plutôt un amoncellement de bruit. Bruits qui sont pas désagréable loin de là mais pouvant être déroutant. La spatialisation est intéressante mais pas aussi révolutionnaire que laisse à croire le compositeur. Ce n'est pas un changement radical. Parfois au cours de l'écoute, je me suis laissé distraire. Si je devais retenir certains morceaux, ce serait "animal Genesis" où j'ai cru comprendre ce que la musique voulait nous dire, du moins mon interprétation, et la dernière Epica. Certains morceaux sont un peu trop long.

Il se crée un petit univers avec sa ville imaginaire. Je trouve que l'aspect Marketing est bien marqué. Cela fait partie du personnage Jarre, mais parfois on le sent plus, même dans les interview récents du bonhomme. De plus il doit promouvoir le métavers alors... j'ai peur des albums, parce qu'il faut en faire un... l'hommage a l'air tout de même sincère.

Cependant ce 6 souligne le travail qu'il y a derrière, je félicite Jarre pour sa longévité et le fait qu'il arrive toujours à me faire voyager, au moins un peu, malgré que cet album ne présente pas grand chose de transcendant. bravo monsieur.