Comme pour beaucoup de succès des années 2000/2010, soit je suis passé à côté, soit je m'en suis lassé. Les Libertines et autres groupes parallèles, j'ai arrêté de suivre en 2007 avec Shotter's Nation et Waterloo to Anywhere des Dirty Pretty Things (seuls albums vraiment intéressant selon moi de la maison Barat/Doherty jusqu'alors).
Je découvre donc Sequel to the Prequel avec deux ans de retard et j'avoue avoir fauté. Car il s'agit d'ici de l'album qui m'a tenu le plus en haleine durant son écoute. N'étant pas très client du style bordélique Libertines/Down in Albion, il est normal que Sequel to the Prequel, par sa production soignée et sa maîtrise, me plaise plus. Bien qu'il ne tombe pas dans le piège du trop produit (comme le second Dirty Pretty Things just horrible), l'ensemble est assez décousu et peu de titres m'ont vraiment marqué à la suite de mes écoutes. Reste que si je devais choisir un album du groupe à ré écouter, je choisirai celui là sans aucun doute. Ne serait-ce que pour Penguins, Farmers Dtyaughter et surtout la clôture Minefield assez grandiloquente mais maîtrisée et conservant une évidente sincérité. J'attendrai dorénavant la suite avec plus d'intérêt !