Je crois que je suis en train de développer une nouvelle addiction pour le groupe the Notwist, donc il faut que j'en parle. Je veux bien créer le club des Notwistaddicts quasi-anonymes, quand ça sera à mon tour de parler, je soulignerai le génie de ce groupe tout en les dénonçant d'être coupable du harcèlement musical dont je suis victime depuis quelques jours (et en particulier la nuit).
Shrink est un album incroyablement atypique (ou plutôt "atypiquement" incroyable?) parce qu'il arrive à réunir des sons electros, un rock indé typique de la fin des 90s (mélange addictif et envoûtant, avec un côté madeleine de Proust quand on le réécoute aujourd'hui), et (le plus surprenant)... des touches jazzy. Je veux dire, je n'ai jamais vraiment aimé le jazz, enfin non, plus exactement disons que je ne connais rien au jazz, et puis j'ai toujours eu du mal avec le son du saxo, mais là... et j'appellerais ça la magie Notwistienne, ça passe et c'est même très plaisant à écouter. J'ai l'impression d'avoir été la cible d'un stratagème douteux, un peu comme le bébé à qui on présente un gâteau pour au dernier moment lui enfiler une cuillère d'épinards quand il ouvre la bouche, et qui au final en redemande (ou alors de façon plus réaliste, il éclate en sanglots). A vous de voir où vous vous trouvez. En attendant, je vais ajouter cet album à mes playlists nocturnes.