Avec Sinners, Ludwig Göransson propose une bande originale sombre et atmosphérique, qui explore des ambiances pesantes et introspectives. On retrouve sa patte reconnaissable : des textures électroniques soignées, des cordes tendues, et une construction progressive qui installe une tension presque permanente.
J’ai apprécié le soin apporté aux atmosphères, parfois hypnotiques, parfois inquiétantes, et la manière dont la musique semble coller à l’image même lorsqu’on l’écoute seule. Certains passages dégagent une intensité saisissante et montrent toute la maîtrise de Göransson en matière de nuances et de contrastes.
Mais l’album souffre aussi d’une certaine uniformité. Les thèmes ne restent pas toujours en mémoire, et l’ensemble peut donner une impression de longueur. On est loin de la force mélodique ou de l’impact qu’il a pu atteindre dans d’autres travaux plus marquants.
💬 En résumé
Une bande originale bien construite, immersive et cohérente, mais qui manque d’accroche et de moments mémorables pour s’imposer pleinement.
🖋️ À écouter si l’on cherche une ambiance sombre et immersive, plus qu’une BO à fredonner après coup.