Voici Poison avant que Poison existe. Et voici le premier forfait de Wrathchild, Stakk Attakk qui n’a certainement rien à envier aux premiers albums des Mötley Crüe, Twisted Sister, Cinderella, Faster Pussycat ou Poison, justement.
Il n’y a rien de sérieux dans Stakk Attakk. Avec tous les clichés du glam metal, cette galette n’est que, spray net, nanas, rouge à lèvres, petites culottes féminines remplies de phéromones, wham-bam-thank-you-ma'am, et bacchanales dans ses sujets. D’ailleurs, à quoi d’autre s’attendre avec des tounes aux titres qui font complètement rock années 80 comme Too Wild to Tame, Trash Queen, Kick Down the Walls ou simplement Tonite.
Ces britanniques hairmétalleux bleachés, crêpés et lookés n’ont qu’une seule mission : partager leur bonne humeur. Dix tounes (et aucune ballade) sur lesquelles les refrains ne débordent peut-être pas en créativité, par contre, ceux-ci se reprennent en « catchiness » surtout à cause de leurs backvocals. Or, si cette première parution a un défaut, c’est dans la production qui nous donne cette légère impression d’écouter une cassette démo et ça s’entend particulièrement dans le son des guitares. Mais l’enthousiasme tapageur de ces décadents damoiseaux déguisés en poupées cuirées des ruelles nous fait vite passer par-dessus cette malfaçon.
Alors, avec leur style « guignolescent », ces gamins supposément colériques sont plutôt joyeux. Ce qui ne les empêche pas de kicker non pas seulement des murs mais aussi des culs. Du moins avec celui-ci. Oh wham, bam, thank you… glam !