Un peu oublié entre les deux âges d'or que sont la période glam et la période berlinoise, Station to Station a pourtant tout pour plaire : aucun mauvais titre, des musiciens affûtés (la guitare de Carlos Alomar n'a rien à envier à celle de Mick Ronson), une atmosphère crépusculaire et enivrante. Une fin du monde en complet noir, tour à tour glaciale et brûlante (la chanson-titre passe de l'un à l'autre, de l'expérimental proto-Low au funk post-Young Americans, en un clin d'œil), portée par cette voix unique (brr les frissons sur la reprise de Wild Is the Wind).
Et si c'était celui-ci, le meilleur album de David Bowie ?