Le nom de Nico m'évoque, comme beaucoup, l'album culte des Velvet Underground auquel elle est associée.
Mais je n'avais jamais jeté une oreille à ce qu'elle avait pu faire en solo et j'ai été très étonné par ce disque sorti dans l'année qui a suivi. On a à peine eu le temps d'éplucher la banane qu'elle est déjà là, et elle a même eu le temps de sortir l'album Chelsea Girl entre temps.
Celui-ci a quelque chose de mystique. Elle a une voix unique et l'utilise de façon très novatrice. C'est du Björk avant l'heure, un truc détaché des instruments mais qui vient donner du sens à ces arrangements improbables.
Les paroles sont à la fois poétiques et hantées, ce n'est pas la joie mais c'est très beau. Une belle découverte en somme, pour ceux qui comme moi ne s'étaient jamais penchés sur sa carrière solo.