Trésor caché d'Issy
Performance à signaler : ces Californiens étaient aussi barrés que les Monks et les Red Krayola réunis. Garage sauvage, orgue ensorcelé, giclées psychédéliques et rock’n’roll primitif font le sel de...
le 24 oct. 2019
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Attention de bien boucler votre ceinture et d’avoir les oreilles bien ouvertes avant de vous lancer dans cet album de 1966 car il est halluciné et bien barré ! On est carrément en plein trip psychédélique. C’est d’ailleurs un des 1ers albums qui utilisent ce terme ce « psychédélique » dans son titre. Dès la pochette, le voyage commence : le dessin vert et rouge, l'œil et la pyramide, symboles de la perception soi-disant supérieure atteinte à travers la prise de LSD, les lettres qui suivent le contour de l’œil et qui vont devenir furieusement à la mode sur les affiches dans les années qui vont suivre. Le groupe venait du Texas et s’était créé autour de Rory Erickson au chant et à la guitare (ex-membre du groupe The Spades d'Austin), avec Ronnie Leatherman à la basse, John Ike Walton à la batterie, Stacey Sutherland à la guitare et Tommy Hall à la cruche électrique (electric jug en anglais), une instrumentation pour le moins originale qui a contribué à placer ce groupe à part, le jug donnant un côté hypnotique. Les textes n’ont pas franchement de sens et sont chantés (criés ?) par un Erickson véritablement habité, le plus souvent sous influence de substances hallucinogènes et des musiques où dominent des guitares lançant riff sur riff. Erickson a fait par la suite de nombreux séjours en hôpital psychiatrique, ce qui ne lui a pas permis d’avoir une carrière professionnelle « normale » (il se disait en relation directe avec l’esprit de Buddy Holly !!!). Cet album contient un succès d’estime, You’re gonna miss me qui a été choisie par Lenny Kaye pour faire partie de la mythique compilation Nuggets qui regroupent des titres psychédéliques de 1965 à 1968. Mais un titre comme Fire engine a été repris plus tard par Television, l’influence de ce groupe est donc vaste, inversement proportionnelle à son manque de succès commercial. Un album complétement déjanté, à l’image de son leader et qui ne peut pas laisser indifférent, on adore ou on déteste. J’ai beau aimer l’originalité, je ne l’écouterai quand même le matin au petit-déjeuner !
Créée
le 17 févr. 2025
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