Je découvre Juniore qui est un trio formé autour d'une chanteuse qui n'est autre que la fille de J. M. G. Le Clézio.
Le népotisme c'est pas mon truc mais force est de constater qu'en général il s'agit de personnes talentueuses puisqu'elles ont eu l'occasion (grâce à leurs parents) de faire fructifier leurs aptitudes, d'en savoir plus sur le métier, enfin bref tout un tas de petites aides qu'évidemment un gosse d'ouvrier n'a pas.
Ici, c'est bien écrit, il y a du talent pour la production avec la façon dont la basse et la guitare s’entremêlent dans les morceaux, mais quel ennui...
J'ai eu l'impression d'écouter le même morceau plusieurs fois, c'est le cliché de la musique de bobos parisiens pour des bobos parisiens et c'est pas grave. C'est juste que j'écoute ce disque à un moment de ma vie où ça me gave un peu ces hommages aux années yéyé, un brin de psyché par ci par là et des paroles plutôt chouettes balancées en parlé-chanté parce que l'identité de la formation passe par la production et absolument pas par la façon de chanter.
Désolé pour l'aigreur qui peut ressortir de ces quelques lignes, honnêtement si je me retrouve face à ce groupe en concert je ne vais pas passer un mauvais moment, ça s'écoute, mais c'est loin d'être inoubliable et de m'emporter.