Ultraviolence, c’est le mélange d’un spleen fataliste et d’une nostalgie qui laisse un goût amer. Cruel World donne tout de suite le ton, le titre Ultraviolence confirme : une poétesse torturée par ses aventures amoureuses, qui la bercent et la détruisent, mais qui cependant se complaît dans cette quête passive de ‘retrouver’ l’authenticité et l’intensité du passé.
Brooklyn Baby apporte une sorte d’espoir, autant dans la mélodie que dans le texte, un espoir naïf d’une jeune fille croyant à l’image de l’amour « cool » où son petit ami joue de la guitare dans un groupe pendant qu’elle chante du Lou Reed. Sur un ton un peu satirique, Lana fait une parenthèse dans cet album rempli de destinées manquées, de romances qui attirent mais qui brûlent, tels que ce qu’elle dépeint dans Shades of Cool et Pretty When you Cry, où dans cette dernière elle fait l’éloge d’une idylle passée sur un fond de guitare électrique qui rend le tout intense et hypnotisant.
Je ne vais pas m’attarder sur la beauté des clips vidéo qui suivent parfaitement l’énergie et la puissance de l’album. Merci pour la merveille qu’est Ultraviolence